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Demi-finale de Coupe de France, Rennes-Angers (21h00) : le Stade Rennais en amoureux éconduit

ParAFP

Publié 14/04/2014 à 22:09 GMT+2

Habitué des désillusions dans les coupes nationales, Rennes devra se défaire de son encombrant passé mardi lors de sa demi-finale contre Angers, club de L2.

La joie des Rennais après leur qualification pour les demi-finales de la Coupe de France 2014

Crédit: Panoramic

La pression sur les épaules du Stade Rennais. Le club, dont la relation avec la Coupe de France a souvent viré à l'amour déçu ces dernières saisons, aborde sa demi-finale contre Angers (L2) mardi à domicile (21h00) avec une encombrante étiquette de favori. La Coupe de France, seul titre majeur au palmarès des Bretons (1965 et 1971), s'est aussi souvent refusée à eux alors qu'ils étaient sur le point de conclure, en finale en 2009 face à Guingamp (L2) et en demi-finale en 2012 contre Quevilly (Nat.), après avoir pourtant ouvert le score.
De nouveau battus en finale de la Coupe de la Ligue 2013 par Saint-Étienne, les Rennais traînent une étiquette de "loser", surtout lorsqu'ils rencontrent une équipe hiérarchiquement inférieure, comme Angers mardi. "Loser, je ne sais pas... C'est quand même notre quatrième demi-finale de coupe en cinq ans", nuance Romain Danzé, pour qui la situation est aujourd'hui complètement différente qu'en 2012. "Le contexte général, l'ambiance du club, du groupe sont différents. Les hommes ont changé, l'atmosphère a changé et la façon d'aborder ce match est plus positive, presque plus légère", affirme ainsi le capitaine, qui sera, avec Benoît Costil et Jean-Armel Kana-Biyik, l'un des trois titulaires de mardi à avoir vécu le traumatisme de 2012.

Angers se déplacera "l'esprit léger"

Signe que celui-ci est cependant toujours présent, les Rennais veulent à tout prix se débarrasser de l'encombrant statut de favori pour rallier le Stade de France au bout de leur saison jusqu'ici la plus laborieuse en Championnat depuis plus de dix ans. "On ne joue pas une équipe inférieure mais une demi-finale. Il faut l'aborder comme ça. On sait bien qu'en Coupe, la hiérarchie s'estompe un peu. Angers n'est pas le Petit Poucet", a ainsi déclaré l'entraîneur rennais Philippe Montanier, qui a préféré tourner en dérision cette fameuse malédiction rennaise: "On a recruté deux-trois marabouts, donc la malédiction...""Je ne suis pas sûr que recevoir une Ligue 2 soit un gros avantage, donc méfiance et confiance", a affirmé en écho Danzé.
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Grosicki fête l'ouverture du score contre Lille au tour précédent (2-0)

Crédit: AFP

Les Angevins sont eux bien conscients de la pression qui pèse sur leur adversaire, et jouent volontiers sur ce ressort pour tenter, trois ans après leur défaite en demi-finale face au PSG (1-3), de disputer leur première finale de Coupe de France depuis... 1957 (défaite 6-3 contre Toulouse). "On n'est pas favori, on est dans la meilleure position. Ce serait un exploit d'aller en finale, et un autre de gagner à Rennes. Les Bretons, eux, sont dans l'obligation de ne pas faire une contre-performance, ce n'est pas la même approche", a ainsi souligné Stéphane Moulin. L'entraîneur du SCO aborde donc ce rendez-vous "l'esprit léger", surtout après avoir renoué, vendredi contre Le Havre (1-0), avec une victoire qui le fuyait en Championnat depuis près de deux mois.
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