Coupe de France - 32es de finale : Pau se paye Montpellier, le Paris FC assure et Angers au bout du suspense

C'est une première surprise. Montpellier, pensionnaire de L1, s'est fait éliminer par Pau, 13e de L2. Dominés dans le jeu et sur une mauvaise dynamique en championnat (deux défaites et un nul), les Palois ont parfaitement su exploiter leurs contres pour faire mal aux Héraultais. Et après avoir ouvert le score grâce à Mons Bassouamina (1-0, 25e), ils ont arraché la victoire sur un contre bien mené et conclu par Mayron George (2-1, 81e). Le but de Valère Germain pour égaliser et concrétiser enfin la domination montpelliéraine n'y a donc rien changé. Les efforts héraultais n'ont pas été récompensés. Pire, avec une seule victoire sur ses neuf derniers matches de L1, Montpellier n'y arrive toujours pas.

Le Paris FC continue sa route. Le club parisien est venu à bout de Valenciennes ce vendredi. Et pourtant, le club nordiste avait bien lancé ce 32e de finale en marquant sur penalty grâce à Jason Berthomier (0-1, 16e). Mais les Franciliens ont vite su réagir sur penalty, eux aussi, transformé par Warren Caddy (1-1, 28e). Ensuite, ils ont fait la différence après la pause sur des buts de Mehdi Chahiri (2-1, 49e) et Morgan Guilavogui (3-1, 69e). Incapable de gagner depuis cinq matches en championnat, Valenciennes n'a pas trouvé la clef pour repartir en Coupe de France. Et c'est le Paris FC qui en a profité.

La logique a été respectée. Grenoble, cinquième de L2, s'est débarrassé de Nîmes, 18e de cette même 2e division. Si le GF38 reste sur deux revers et un nul en championnat, les Isérois ont retrouvé le sourire en Coupe de France en se relançant. Mais le succès a été long à se dessiner. Il a fallu attendre la 88e pour voir Abdoulie Sanyang trouver enfin le chemin du but et permettre ainsi à son équipe de poursuivre son chemin sur une victoire étriquée. Privés de Malik Tchokounté – auteur de sept buts cette saison en L2 -, les Crocodiles prennent donc la porte.

Il n'a longtemps manqué que la finition dans ce 32e de finale entre deux pensionnaires de Ligue 1. Et pour départager le 20e (Angers) et le 19e (Strasbourg) à l'issue d'un duel verrouillé, il a donc fallu aller à la séance des tirs au but, organisée directement dès la fin du temps réglementaire en cas d'égalité. Et c'est finalement Angers qui défendra encore ses chances en 16es de finale. Après sept tentatives réussies, Paul Bernardoni a d'abord stoppé le tir de Jean-Richer Bellegarde avant de voir la frappe de Gerzino Nyamsi s'échouer sur la barre. Si Nabil Bentaleb avait aussi trouvé la transversale, le SCO arrache son billet et retrouve le sourire après neuf revers de rang en championnat. Une qualification et un match sans prendre de but, c'est toujours bon à prendre. Pour Strasbourg, c'est évidemment une autre histoire…