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"Un truc de fou" : Toulouse rêve plus beau après sa victoire contre Nantes (1-5) en finale de la Coupe de France

Vincent Bregevin

Mis à jour 30/04/2023 à 08:15 GMT+2

Toulouse a basculé dans l'euphorie. Les hommes de Philippe Montanier ont non seulement remporté la deuxième Coupe de France de l'histoire du club, la première depuis 66 ans. Mais surtout, ils l'ont fait avec une victoire éclatante sur Nantes, tenant du titre, samedi au Stade de France (1-5). Un scénario que les Toulousains n'osaient pas imaginer, même dans leurs rêves les plus fous.

L'extase de Toulouse après sa victoire en Coupe de France

Crédit: Getty Images

Ils n'en reviennent pas. Les Toulousains rêvaient de remporter la Coupe de France. Ils avaient prouvé cette saison, pour leur retour au sein de l'élite, qu'ils en étaient capables. Même sans l'expérience d'un rendez-vous que le club n'avait plus connu depuis 66 ans (il existe un différent entre le club et la FFF à ce sujet). Même face au tenant du titre nantais. Ils y croyaient, mais ils ne pouvaient pas imaginer ça. Quatre buts au bout de 31 minutes de jeu, une victoire 5-1 au coup de sifflet final, une finale maîtrisée de la tête et des épaules avec un jeu flamboyant… Toulouse a touché l'extase.
Il faut mesurer l'exploit que représente une victoire en Coupe de France pour un club promu. Pourtant, ce qui marque encore davantage, c'est le résultat. Et la manière. Le Téfécé a survolé cette finale dans des proportions inimaginables. "C'est un truc de fou, a jubilé Farés Chaïbi au micro de France TV après la rencontre. On a limite fait un match parfait, on est un vrai groupe et ça donne ça." "Même dans mes rêves, je n'aurais pas imaginé une finale comme ça", a renchéri son entraîneur Philippe Montanier sur RMC, suivi par son président, Damien Comolli : "Je n'ai pas de mots. On n'aurait jamais imaginé ce scénario."
Surtout son entame. Toulouse était sur une voie royale après les doublés de Logan Costa et Thijs Dallinga après une grosse demi-heure de jeu. Mais malgré ces quatre buts d'avance, il restait une heure à gérer face à un drôle de client. "On craignait cette équipe de Nantes, qui avait fait un beau parcours en Coupe, a souligné Montanier. On savait que ça allait être très dur et c'est pour ça qu'on était bien préparé. A la mi-temps, on a demandé aux joueurs ce qu'ils allaient faire, ils ont dit : 'Faut qu'on reste sérieux, il ne faut rien lâcher et si on met le cinquième c'est fini'."

"Il y a quelque chose d'illogique, d'irrationnel"

Toulouse n'a jamais douté. Même après la réduction de l'écart sur un penalty de Ludovic Blas. Ce fameux cinquième but désiré par Montanier est arrivé quasiment dans la foulée sur une frappe de mule de Zakaria Aboukhlal. La dernière heure de ce scénario rêvé, le Téfécé l'a parfaitement négociée. C'est fou mais cela ne doit rien au hasard. "On l'avait vraiment bien préparée depuis plusieurs semaines, on a bien démarré et après, je savais que les gars n'allaient pas lâcher, s'est réjoui Montanier. C'est un moment magnifique pour le club, historique. On marque aussi un peu la Coupe de France, c'est un beau score."
Il n'est pas loin de refléter la domination toulousaine. Toulouse a joué ce jeu qui lui a permis de réussir son retour au sein de l'élite, avec un pressing remarquable d'intensité et des mouvements offensifs sublimés par une science indéniable des coups de pied arrêts. La partition était parfaite. Au meilleur des moments. "Gagner comme on l'a fait... c'est impossible d'imaginer, a reconnu Comolli. L'émotion est indescriptible. Il y a quelque chose d'illogique, d'irrationnel dans ce qu'on a fait, c'est la beauté du foot. On passe nos journées à essayer d'amener de la rationalité à l'irrationnel, en amenant de l'émotion à la ville et à nos supporters. Mais ce soir, on est dans l'irrationnel."
La suite le sera aussi. Car Toulouse n'est vraiment pas habitué à célébrer les trophées de son équipe de foot. Cela promet une ambiance des plus festives au retour des hommes de Montanier. "Il y a la joie de partager ce titre avec tout le monde, ce peuple violet qui attend cela depuis si longtemps, a-t-il souligné. Ramener cette Coupe au Capitole, c'est une immense joie. Une grosse fiesta demain au Capitole ? Personnellement, je préfèrerais qu'on y aille, puis qu'on aille se coucher car on joue mardi. Mais pour une fois je ne suis pas sûr d'être entendu." L'heure est plutôt à savourer. Ses joueurs l'ont bien mérité.
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