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L'incroyable Costa, l'inqualifiable Pallois : Les tops et flops de Nantes - Toulouse, finale de la Coupe de France (1-5)

Vincent Bregevin

Mis à jour 29/04/2023 à 23:44 GMT+2

La belle histoire de Logan Costa, le naufrage de Nicolas Pallois, le pied magique de Branco van den Boomen, le manque de rigueur flagrant de la défense nantaise, l'approche sans complexe des Toulousains, les erreurs d'Antoine Kombouaré : voici les tops et les flops de la finale de la Coupe de France brillamment remportée samedi par Toulouse face à Nantes au Stade de France (1-5).

Logan Costa célèbre un but lors de la finale de la Coupe de France entre Nantes et Toulouse

Crédit: Getty Images

Les tops

  • Costa, la belle histoire
Il y avait un héros improbable parmi les acteurs de la finale. Un premier rôle que personne n'avait vraiment vu venir. Et pour cause. Logan Costa n'a eu droit qu'à 143 minutes de jeu en championnat cette saison. Mais Philippe Montanier l'a systématiquement titularisé en Coupe de France, et le jeune défenseur de 22 ans s'est montré digne de cette confiance. Un premier coup de casque pour donner l'avantage à Toulouse après quatre minutes de jeu, un deuxième six minutes plus tard pour lui offrir un break d'avance : l'international capverdien, irréprochable par ailleurs, a été l'initiateur de cette finale de rêve pour les Toulousains.
  • Van den Boomen, la bonne patte
Il a un pied magnifique et c'est tout sauf une nouveauté. Encore fallait-il le faire parler dans une finale de Coupe de France. Branco van den Boomen y est parvenu avec brio. Le milieu néerlandais a été impliqué sur quatre des cinq buts toulousains, le plus souvent sur coups de pied arrêtés. Parfois avec réussite, comme sur le dernier but où son coup franc envoyé dans le mur a finalement été repris victorieusement par Zakarai Aboukhlal au bout d'une action confuse. Mais elle accompagne souvent les audacieux, et elle a justement récompensé Van den Boomen.
  • Toulouse sans complexe
On pouvait douter des capacités de Toulouse à ne pas se laisser inhiber par l'événement. Parce que le promu n'avait pas joué la moindre finale de Coupe de France depuis 1957. Parce qu'en face, il y avait Nantes, tenant du titre, qui avait ainsi une expérience qui faisait défaut aux Toulousains. Mais cela ne s'est jamais vu. Le Téfécé a récité sans partition sans le moindre complexe, avec une discipline tactique et un engagement physique dignes des clubs les plus rodés à ce type de match, sans oublier de jouer ce football attractif qui a fait sa force en championnat. Il ne pouvait pas faire mieux pour approcher un tel rendez-vous et en maîtriser les détails. Et cela s'est vu sur le terrain.

Les flops

  • Pallois hors-sujet
Il est normalement le leader des Canaris, celui qui tire Nantes vers le haut. C'était tout l'inverse au Stade de France. Nicolas Pallois était déjà loin d'être irréprochable sur les quatre buts encaissés par les Nantais dans la première demi-heure de jeu. Mais il s'est aussi rendu coupable d'un tacle assassin sur Zakaria Aboukhlal qui lui a valu un carton jaune, et qui aurait pu être plus lourdement sanctionné sans que cela soit un scandale. Hors-sujet sur toute la ligne, le défenseur de Nantes a été sorti dès la pause par son entraîneur Antoine Kombouaré, au terme d'une prestation inqualifiable.
  • Nantes a oublié les bases
Pallois a incarné le naufrage nantais, mais il est loin d'en être le seul responsable. C'est collectivement que Nantes a échoué dans les grandes largeurs. Les hommes de Kombouaré ont oublié les fondamentaux, à commencer par la rigueur défensive. Des erreurs de marquage criantes sur coups de pied arrêtés, à l'image des deux premiers buts, un placement défaillant sur les deux suivants, une fébrilité désarmante sur le dernier, inscrit par Toulouse au bout d'un cafouillage assez improbable… C'était trop pour espérer une autre issue.
  • C'est aussi l'échec de Kombouaré
Il a bien tenté de changer le cours des choses à la pause, en procédant à trois changements. Nantes n'a pas été beaucoup plus brillant, même si les Canaris ont eu le mérite de stopper l'hémorragie. Mais le mal était déjà fait. Antoine Kombouaré n'a jamais fait les bons choix dans cette finale. Dans son onze de départ et dans son coaching, dans sa tactique pour répondre au problème posé par le pressing toulousain, dans l'approche mentale d'une rencontre abordée par les Nantais avec trop de nervosité, l'entraîneur des Canaris n'a pas été inspiré. Sur le banc, il n'a pas été plus brillant que ses joueurs sur le terrain.
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