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Strasbourg remet ça

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ParEurosport

Publié 01/05/2005 à 08:00 GMT+2

Strasbourg a remporté pour la 2e fois de son histoire la Coupe de la Ligue après avoir battu Caen (2-1) en finale, samedi, au Stade de France. Déjà vainqueurs en 1997, les Alsaciens ont pris le meilleur sur les Normands en fin de match grâce à un missile

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Crédit: Eurosport

CAEN - STRASBOURG : 1-2Buts : Mazure (43e) pour Caen ; Niang (39e), Devaux (79e) pour Strasbourg
Première période : Mazure répond à Niang
Les Strasbourgeois, donnés favoris, sont les premiers à se signaler dans un stade de France qui affiche complet pour cette finale aussi inédite qu'inattendue. Lancé par Farnerud, Niang se retrouve seul face à Planté, qui remporte son duel (5e). Ballottés, les Caennais réagissent par Lemaître, qui manque le cadre sur sa frappe croisée (21e). Après une première demi-heure plutôt timide, la rencontre s'anime.
Si Niang bute une nouvelle fois sur Planté (34e), M.Veissière oublie de siffler un penalty pour une faute de ce dernier sur Pagis (35e). Occasions vite oubliées car Niang trouve l'ouverture de la tête sur un excellent centre d'Abdessadki (1-0, 39e). Avantage de courte durée. Après une volée de peu à côté de Deroin (41e), Caen égalise par Mazure d'un joli coup de patte sur un service de Lemaître (1-1, 43e). A la pause, tout reste à faire.
Seconde période : Le missile de Devaux
Au retour des vestiaires, Strasbourg tente de repartir de l'avant. Après une parade de Planté sur corner (48e), Pagis réclame -en vain- un penalty pour une nouvelle altercation avec le gardien caennais (50e). C'est ensuite au tour de Faye de réussir un geste défensif impeccable devant Abdessadki, qui allait placer sa tête plongeante (69e).
Les minutes filent et les deux équipes hésitent à se livrer. Alors comme souvent, la différence va venir d'un coup de pied arrêté. Sur un coup franc à 25 mètres, Pagis décale Devaux qui décoche un missile trop rapide pour Planté (2-1, 79e). Comme en 1997, Strasbourg remporte la Coupe de la Ligue, mais sans passer par la séance des tirs au but. Et ce à la plus grande joie de Jacky Duguépéroux, déjà entraîneur du Racing à l'époque.
Déclarations :
Jacky Duguépéroux (entraîneur de Strasbourg): "Je suis assez fatigué, je n'ai pas bien dormi ces derniers jours. Je savoure beaucoup plus que la première fois (en 1997), le contexte est différent. C'est une récompense pour toute une équipe et ses dirigeants: le président Egon Gindorf qui va partir, pour Marc Keller (directeur sportif), pour Philippe Thys, qui s'occupe du recrutement...C'est aussi la victoire de tous ces gens, ça concrétise le travail de tout un club. Cette équipe est à mon image, elle ne lâche rien. Je savais que Caen avait retrouvé une assise défensive, ce n'est plus la même équipe qu'on a battu 5-0 début février. Leurs derniers matches, ils les ont perdu ou gagné 1-0. On savait que ce serait dur."
Mickaël Pagis (attaquant de Strasbourg, vainqueur pour la deuxième fois d'affilée): "Je suis satisfait, on la mérite cette coupe, on a connu des moments difficiles cette saison. Les deux équipes ont fait un bon match, il y a eu du jeu et ça a basculé sur un coup de pied arrêté, c'est souvent le cas dans les grands matches. Maintenant ça va être plus facile de se remettre au travail pour aller chercher le maintien dès la semaine prochaine à Sochaux."
Aziz Ben Askar (capitaine de Caen) : "Quand on est footballeur, il faut savoir accepter la défaite, sinon tu fais un autre métier. Cette Coupe de la Ligue était un bonus et on l'a perdu... Maintenant, il faut se reconcentrer sur le championnat. Nous avons quatre matches et il faut gagner les quatre pour essayer de se maintenir".
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