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Après Espagne-Iran (1-0) - Carvajal : "L'Iran ? Pour moi, ce n'est pas du foot..."

Cyril Morin

Mis à jour 21/06/2018 à 08:25 GMT+2

COUPE DU MONDE - Victorieuse de l’Iran par la plus petite des marges et après avoir terminé le match avec des sueurs froides (1-0), l’Espagne a poussé un grand ouf de soulagement au coup de sifflet final. Non sans s’en prendre au comportement iranien.

Diego Costa face à l'Iran

Crédit: Getty Images

Un moment de flottement qui en dit long. 62e minute à la Kazan Arena. L’Espagne vient d’ouvrir le score et pense se diriger vers une victoire tranquille. Mais, à la faveur d’un coup franc, l’Iran s’arrache et égalise. Deux minutes plus tard, l’ascenseur émotionnel est total pour les deux équipes. Pour les hommes de Carlos Queiroz qui avaient entamé une célébration magnifique, ponctuée de prières aux Dieux du football. Mais pour ceux de Fernando Hierro aussi. Car l’espace de deux minutes, elle pensait repartir de Kazan avec un triste nul. Qui, finalement, n’aurait rien eu d’injurieux.
Car ce mercredi, l’Iran a réalisé le match parfait face à cette Roja, si magnifique face au Portugal. De la solidarité, de l’agressivité et une bonne dose de mauvaise foi. Systématiquement à la limite face au raffinement technique des virtuoses espagnols, les hommes de Queiroz l’ont joué à l’ancienne.
Et Diego Costa, buteur du soir, ne disait pas autre chose après le match. "C'était un match très disputé et l'adversaire était très replié en défense. Les Iraniens étaient tous derrières et nous savions qu'il fallait être patients et attendre le bon moment pour marquer, a d’abord détaillé au micro de beIN Sports l’homme qui compte déjà trois buts dans cette compétition. En première période, ils ont fait beaucoup de cinéma. Ils tombaient tout seul et mettaient du temps à se relever". Voilà pour l’avis de l’enfant de chœur, Diego Costa.
L’adversaire se mettait tout le temps au sol
Mais le plus offensif devant les micros n’était pas l’attaquant de pointe de cette Roja mais bel et bien Dani Carvajal. "Au niveau collectif, ça a été dur, a-t-il d’abord avoué. On savait que ce serait comme ça. L’Iran ? Le fait de fermer le jeu fait partie du foot mais les pertes de temps et les simulations font du mal à ce sport. Pour moi, ce n’est pas du foot, c’est quelque chose de déloyal."
Le latéral droit, de retour dans le onze après son absence face aux coéquipiers de Cristiano Ronaldo, n’en avait pas fini. "L’adversaire se jetait tout le temps au sol, sans qu’il n’y ait la moindre douleur, la moindre faute ou la moindre raison. Il faut absolument empêcher ces pertes de temps" a ajouté Carvajal, décidemment en verve.
Fernando Hierro, lui, n’a plus voulu rentrer dans le débat, préférant se contenter de lieux communs : "Nous ne pouvons pas entrer dans un débat qui ne nous appartient pas. Ce que font les autres…" a-t-il glissé. Alors, il a préféré rendre hommage à une équipe coriace qui aurait fait vaciller bien plus que prévu le champion du monde 2010 : "Le Mondial est difficile pour tout le monde. Ici, personne ne gagne facilement. Carlos Queiroz est là depuis 7 ans et ils avaient enchaîné douze matches sans défaite, a-t-il expliqué. Moi, je m’en vais content et fier du travail des gars".
Fier car désormais, l’Espagne trône au sommet du groupe B avec le Portugal et peut voir venir son match face au Maroc, déjà éliminé, avec une certaine sérénité. Content car c’est probablement face à des équipes plus ouvertes que sa Roja exprimera au mieux son formidable potentiel. Sans cinéma, cette fois.
Isco face à l'Iran
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