Coupe du monde 2018 - Le Costa Rica, avec l'envie de rééditer son exploit

Palmarès : Gold Cup (1963, 1969, 1989), Copa Centroamericana (1991, 1997, 1999, 20003, 2005, 2007, 2013, 2014), Championnat Centroamericano e caraibico (1941, 1946, 1948, 1953, 1955, 1960, 1961)

Classement Fifa : 25e

Les "Ticos" se sont qualifiés pour leur seconde phase finale de Coupe du monde consécutive grâce à l'incroyable coup de tête du défenseur Kendall Waston à la 95e minute du match contre le Honduras (1-1).Le match nul arraché dans le temps additionel leur a permis de finir à la 2ème place de la zone CONCACAF derrière le Mexique et devant le Panama. Le capitaine Bryan Ruiz et le gardien Keylor Navas ont encore une fois joué un rôle fondamental pour la sélection d'Oscar Ramirez dont le meilleur buteur est Marco Ureña du Los Angeles FC.

Navas - Gamboa, Acosta, Gonzalez, Duarte, Oviedo - Guzman, Borges, Ruiz - Venegas, Ureña

Keylor Navas, le "Hombre de Fe" (homme de foi). Le joueur exprime sa dévotion à Dieu dans le documentaire présenté au dernier festival de Cannes qui lui était consacré. Après avoir mené les Ticos jusqu'en quarts de finale au Brésil en 2014, l'ancien gardien de Levante a rejoint le prestigieux Real Madrid où il a gagné deux Ligue des champions et trois Coupes du Monde des Clubs. Grâce à ces trophées remportés et à l'expérience engrangée, il arrive en Russie encore plus fort.

Privé de la belle aventure costaricienne au Brésil en 2014 à cause d'une terrible blessure, Bryan Oviedo aura à coeur de briller en Russie. Né en 1990, il n'est plus un débutant mais, au sein d'une une équipe expérimentée, il est bien l'un des plus jeunes joueurs. Après une saison décevante en Championship avec Sunderland et une relégation douloureuse en League, l'arrière gauche est plus motivé que jamais avant de débarquer en Russie.

Ancien milieu de terrain international, Oscar Ramirez a participé en tant que joueur à la Coupe du monde 1990 en Italie avec le Costa Rica. L' entraîneur agé de 53 ans avait surtout brillé sur le banc du club costaricien d'Alajuelense avec qui il a remporté cinq championnat nationaux. Après le Mondial Brésilien, il est devenu adjoint de Paulo Wanchope qui avait succédé au Colombien Jorge Luis Pinto à la tête des Ticos. L'ère Wanchope n'a pas été satisfaisante, Ramirez a été nommé sélectionneur en 2015 et le Costa Rica est doucement remonté en puissance depuis.

En Russie, les Ticos disputeront leur cinquième Coupe du Monde, la seconde consécutive après le Brésil 2014. Ils se sont particulièrement mis en évidence lors de la première en Italie en 1990 quand ils ont battu l'Ecosse (1-0) et la Suède (2-1) en phase de groupes avant d'être éliminés en huitièmes par la redoutable Tchécoslovaquie (1-4). Le Costa Rica a également fait sensation en 2014 en se hissant jusqu'en quarts de finale après avoir pris la première place du groupe D devant l'Uruguay, l'Italie et l'Angleterre. Les joueurs de Pinto avaient craqué devant les Pays-Bas et leur gardien Tim Krul, entré juste avant la séance de tirs au but (1-1, 5 tab à 3).

Le Costa Rica n'a rien à perdre en Russie. Personne ne s'attend à ce qu'il répète son incroyable performance d'il y a quatre ans. Malgré leur épopée brésilienne, les Ticos arrivent en Europe en toute discrétion mais cela ne constituera pas forcément un désavantage. Le groupe d'Oscar Ramirez est expérimenté et les cadres comme Bryan Ruiz et Keylor Navas savent tenir la barre dans les moments délicats comme ce fut le cas en qualifications. Une chose est certaine : les Ticos ne manqueront pas de coeur.

17 juin : Costa Rica - Serbie (Samara)

22 juin : Brésil - Costa Rica (Saint-Pétersbourg)

27 juin : Suisse - Costa Rica (Nijni Novgorod)