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Neymar, l'idole du Brésil a perdu son crédit

Glenn Ceillier

Publié 07/07/2018 à 15:23 GMT+2

COUPE DU MONDE -Neymar a quitté le Mondial par la petite porte. Le Brésilien n'a pas réussi à guider sa Seleçao contre la Belgique en quarts de finale. Et s’il a su être décisif notamment en huitièmes de finale, sa Coupe du monde restera surtout entachée par le débat sur ses chutes exagérées.

Neymar, durante el partido ante Bélgica

Crédit: Getty Images

Cristiano Ronaldo, Lionel Messi et maintenant Neymar. Les Tsars ne sont décidément plus à la fête en Russie. Ceux de la planète football n'ont pas dérogé à la règle. Neymar rêvait pourtant de cette Coupe du monde pour marquer l'histoire. Rattraper son retard dans la course au Ballon d'Or. Et écrire sa légende en Russie. Il est reparti tête basse. Encore une fois. Et laisse une impression plus que mitigée à l'issue de cette campagne avec la Seleçao.
Absent près de quatre mois pour soigner son pied droit, Neymar a bien sûr des excuses. Il a débarqué en Russie en manque de compétition. De rythme. Et de sensations. Cela a sauté aux yeux lors de ses premières sorties. Ensuite, il a semblé monter en puissance et se libérer. Mais il s'est finalement crashé contre la Belgique lors d'un quart de finale (2-1) où il n'est jamais parvenu à guider sa sélection comme tout un pays l'attendait.
Que restera-t-il de cette campagne russe pour le numéro 10 brésilien ? Ses deux buts et deux passes décisives ? Son huitième de finale prometteur contre le Mexique où il a assumé son statut avec un but et une passe ? Ou alors sa frustration à l'image de ses pleurs à l'issue de la victoire contre le Costa Rica (2-1) ? Et ses prestations en demi-teintes marquées par ses nombreuses chutes ? Une chose est sûre : son image ne ressort pas grandie de cette Coupe du monde.
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Neymar face à la Belgique

Crédit: Getty Images

Ce qui va rester c'est sa réputation de joueur qui tombe tout le temps
Au final, l'homme fort de ce Brésil 2018 aura été Philippe Coutinho. S'il a beaucoup tenté, dribblé et provoqué de fautes, Neymar n'a finalement pas eu le temps de faire parler son talent pour reprendre vraiment son costume de patron de la Seleçao. Ou pas pu. "Je n'avais jamais vu un Neymar aussi déconnecté et hors du coup que contre la Belgique. C'est la première fois que je le voyais sans lucidité", déplore ainsi pour Reuters Jairzinho, vainqueur du Mondial 1970 avec le Brésil.
Si sa frustration a transpiré en début de tournoi, Neymar a en plus été la cible des critiques pour ses roulades exagérées. Sa manière d'en rajouter à chaque contact, sa tendance à finir par terre pour demander des fautes, son côté acteur-studio ont exaspéré nombre d'observateurs. "C'est une honte pour le foot qu'on perde autant de temps par le fait d'un seul joueur. Le foot, c’est un jeu d’hommes et pas de clown", a critiqué Juan Carlos Osorio, le sélectionneur colombien du Mexique.
Malheureusement, c'est aussi ça qu'on retiendra de son Mondial. "Neymar a été en-dessous de la moyenne. Et ce qui va rester c'est sa réputation de joueur qui tombe tout le temps", lance Vampeta, l'ancien milieu auriverde qui a été champion du monde en 2002. Quatre ans après avoir dû laisser sa Seleçao sur blessure après l'avoir portée à bout de bras jusqu'en demi-finales, Neymar rêvait bien d'un tout autre Mondial en Russie. Mais il n'est pas le seul dans ce cas.
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