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Nantes en plein cauchemar

Eurosport
ParEurosport

Publié 01/09/2008 à 09:30 GMT+2

En moins d'une semaine, Nantes a perdu un entraîneur, pris une grosse raclée (1-4 face au Mans) et dégringolé à la dernière place du classement du Championnat de France. Le FCN va très mal et a désormais quinze jours pour se refaire une santé. Si l'on en

Si le sport est caractérisé par l'incertitude, certains événements sont parfois prévisibles. La déroute subie par Nantes samedi soir à la Beaujoire (1-4), face à une formation mancelle qui n'en finit plus de surprendre, n'est finalement que l'épilogue logique d'une semaine agitée et parfois ubuesque. Semaine qui a vu Alain Perrin refuser un poste qui lui était promis après le limogeage de Michel Der Zakarian, l'homme de la montée pourtant confirmé cet été par l'omniprésent Waldemar Kita. Pour parer au plus pressé, la direction du FCN a dû faire avec les moyens du bord et promouvoir le duo Larièpe-Rautureau. Pour le résultat que l'on sait.
Dernier de Ligue 1, en pleine déconfiture alors que le championnat n'en est qu'à ses premiers balbutiements, Nantes ne va pas pouvoir souffler lors de la première mini-trêve internationale de la saison. En plus de chercher le technicien idoine, ce qui, semble-t-il, n'est pas chose aisée, les Canaris vont devoir remettre le bateau à flots. Ce ne sera pas plus évident. "Aujourd'hui, nous sommes très malades, reconnait le pompier en chef Christian Larièpe. Il faut essayer d'avoir une thérapie le plus vite possible. Ce groupe ne vit pas. Il est amorphe. Quand vous rentrez dans le vestiaire, ça ressemble à tout sauf à un vestiaire de foot. C'est un groupe gentil, pas de révolutionnaires." Les Canaris en ont rarement été...
"Tout le monde doit être à poil"
Néanmoins, il est évident que cette équipe va devoir se faire mal pour réussir. Pour le moment, on est loin du compte. La faute à un collectif défaillant et certaines individualités qui n'en sont finalement pas. On pense aux recrues Douglão et bien évidemment à Ivan Klasnic, qui n'a pas montré grand chose depuis son arrivée sur les bords de l'Erdre. Et donc le cas pose quelques problèmes. "C'est un garçon en déficience physique aujourd'hui. Il n'est pas apte à jouer. Le voir dans cet état-là n'est pas lui rendre service, ni à l'équipe", lance sans détour Larièpe. Pourquoi joue-t-il alors ? "C'est tout bête. À un moment donné, on espère le déclic mais il ne vient pas." La situation actuelle n'est pas pour faciliter la tâche de l'international croate.
Elle n'est pas non plus de nature à apaiser un groupe qui, selon Larièpe, "a beaucoup d'ego" mais qui doit enfin comprendre que "tout le monde doit être à poil. Quand tu as l'habitude de ne pas travailler pour le partenaire, ça part en brioche ! Des garçons comme Da Rocha, Gravgaard, De Freitas sont irréprochables. Ils ont une certaine forme d'humilité." Trois joueurs, ça fait peu. Du coup, la fin du mercato estival ne devrait pas être de tout repos pour Nantes.
"J'avais dit que je laisserais passer le match du Mans avant de me replonger sur le mercato, confirme l'entraîneur intérimaire. D'ici lundi minuit, on a envie de gommer un ou deux manques dans l'effectif. On manque par exemple de profondeur devant. (...) Aussi, la blessure de Jean-Jacques Pierre fait que nous sommes exposés en défense centrale. Ça peut nous faire réfléchir." Avec un ou deux joueurs, un entraîneur va arriver. Elie Baup semble en pole position pour reprendre l'équipe avant la 5e journée et un périlleux déplacement au Parc des Princes. "Je pense qu'il nous faut un entraîneur qui ait envie de s'investir, qui ait conscience de la situation, prévient Christian Larièpe. Ça ne va pas être facile." Au moins, il n'y a pas tromperie sur la marchandise.
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