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"Bien pour la tête..."

Eurosport
ParEurosport

Mis à jour 17/01/2011 à 01:10 GMT+1

La victoire face à Bordeaux (2-1) a rassuré les Marseillais. "Ça nous fait du bien pour la tête et pour la confiance" explique Steve Mandanda. Si le capitaine marseillais est satisfait de retrouver une certaine solidité, il se projette déjà vers la demi-finale de la Coupe de la Ligue contre Auxerre.

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Crédit: Eurosport

STEVE MANDANDA, le succès contre Bordeaux (2-1) est-il un soulagement pour l’OM ?
S.M : Ce succès est très important car on restait sur un mois de décembre assez mauvais et ça faisait un moment que l’on n’avait pas gagné. Et avec les résultats de samedi soir, c’était capital de rester dans le peloton de tête. Et puis battre un concurrent direct, c’est toujours bien pour la tête et pour la confiance.
Avez-vous eu peur dans les derniers instants de la rencontre ?
S.M : Cette saison, ça nous arrive souvent de mener, d’être tranquille et puis de se faire peur dans le dernier quart d’heure. Ce fut une nouvelle fois le cas... On n’a pas douté. Mais c’est logique de se retrouver un peu sous pression car on mène 2-0 et les Bordelais cherchaient à revenir au score donc ils ont poussé. On leur a laissé un peu plus le ballon. Mais on n’a pas été spécialement mis en danger. Le but bordelais nous a un peu compliqué la tâche mais dans l’ensemble on a bien maîtrisé cette rencontre. Le plus important, ce qu’il faut retenir, c’est la victoire et que ce sont nos attaquants qui ont marqué. On est content. Eux aussi. Ils sont rassurés car ils cherchaient ces buts depuis un moment.
Justement, Brandao et Gignac ont-ils manifesté leur joie dans les vestiaires ?
S.M : Il y avait d’abord du soulagement et puis beaucoup de joie aussi. Mais pas d’euphorie ou de laisser-aller car on est encore loin de l’objectif final.
Jean Tigana pense que l’arbitrage a fait basculer la rencontre avec les mains non sifflées de Taiwo et Heinze. Est-ce également votre avis ?
S.M : Tigana dit ce qu’il ressent. Personnellement, je pense que notre victoire est méritée. Peut-être qu’il y a main... Je ne sais pas. Je n’ai pas vu les images.
Sur le penalty, vous partez du bon côté...
S.M : Il est bien tiré, fort et dans le petit filet... Mais quand je pars du bon côté et que je ne les arrête pas, ça m’énerve un peu. J’aurais préféré être pris à contre-pied car il n’y a pas de regrets à avoir.
Personnellement, vous avez été bousculé par les attaquants bordelais sur les ballons aériens…
S.M : (Il coupe). Oui, ils sont très très grands. Et très athlétiques. Sur deux ou trois ballons, ils viennent au contact. C’est vrai que je me suis fait un peu bouger.
La défense semble avoir montré des signes d’amélioration. Etes-vous confiant pour la suite de la saison ?
S.M : On a peut-être été moins solide que l’an passé sur certains matches. Mais c’est vrai que face à Bordeaux, on a été très sérieux et solides derrière. C’est bien. Il faut continuer car on sera jugé sur la continuité et la complémentarité.
L’OM possède encore une marge de progression importante ?
S.M : Je pense et j’espère que l’on a encore une bonne marge de progression, notamment sur le plan offensif. On s’est créé pas mal de situations contre Bordeaux. On aurait pu mettre davantage de buts. Ça nous aurait permis de nous soulager en fin de match.
Pensez-vous Marseille capable de faire une seconde partie aussi brillante que la saison passée ?
S.M : L’objectif et le but, c’est de faire aussi bien que la saison dernière. On va tout faire pour ça. Il va falloir rectifier les mauvaises choses de la première partie de saison. On a perdu des points faciles à domicile. Il faut être plus régulier. Mais si on a l’objectif commun d’aller chercher ce titre, il n’y a pas de raison d’être inquiet.
Mercredi, Marseille joue à Auxerre pour une place en finale de la Coupe de la Ligue. C’est un objectif prioritaire ?
S.M : Oui, il y a encore un match important qui arrive mercredi. Il est capital pour nous. Il y a une finale à la clé. Et on sait ce que ça nous a apporté la saison dernière. C’est très important pour nous et pour les supporters. On est à une marche du Stade de France. Il ne faut surtout pas lâcher même si c’est toujours difficile d’aller jouer à Auxerre. Ça va être un match compliqué car l’AJA est une équipe difficile à manœuvrer. Si on a l’état d’esprit et si on tire toujours dans le même sens, on peut faire quelque chose.
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