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Après le nul du Losc contre Sochaux, Rudi Garcia se dit "anéanti"

Eurosport
ParEurosport

Mis à jour 27/04/2013 à 09:55 GMT+2

L'improbable effondrement de son équipe en fin de match face à Sochaux (3-3) vendredi soir a consterné Rudi Garcia. L'entraineur nordiste parle de "faute professionnelle."

2013 Ligue 1 Lille Losc Rudi Garcia

Crédit: Panoramic

"Faute, professionnelle ce soir. Vous avez le droit de tout dire, on ne doit même pas l'ouvrir nous joueurs…" Aurélien Chedjou n'a pas tardé à faire profil bas au nom de tous ses coéquipiers sur son compte Twitter vendredi soir. Il faut dire que le LOSC a signé un "exploit" peu commun en trouvant le moyen de ne pas gagner un match dans lequel il a compté trois buts d'avance à moins d'un quart d'heure de la fin.  Cet improbable trou d'air face à Sochaux pourrait bien coûter cher aux Lillois dans la course à la Ligue des champions. S'il leur manque deux points à l'arrivée, ils risquent de ressasser ce quart d'heure durant tout l'été.
Faute professionnelle, c'est exactement le terme employé dans le même temps par Rudi Garcia. L'entraineur lillois a piqué une colère froide, mais colère quand même, devant ce scenario dur à digérer. "Oui, c'est une faute professionnelle, a-t-il assené. On ne peut pas mener 3-0 à la 70e minute et faire 3-3 face à une équipe relégable. Il n'y a aucune excuse à trouver aux garçons." Difficile d'argumenter face à cela. Garcia emploie des mots très forts, comme pour bien souligner à quel point la situation est inadmissible à ses yeux. Il se dit "anéanti". Avec le sentiment d'avoir été lâché par ses joueurs. "De manière inconsciente, il y a eu de la suffisance à 3-0, juge-t-il. Quand on ne fait plus les efforts, on redevient une équipe moyenne". 
"On a peut-être perdu plus que deux points ce soir"
A chaud, les Lillois avaient du mal à expliquer un tel naufrage, aussi brutal, aussi rapide. Les conséquences sont limpides. Les causes un peu moins. "C'est incompréhensible et compréhensible en même temps, tranche Laurent Bonnart. On leur a donné l'occasion de revenir. On savait qu'ils étaient bons sur coups de pied arrêtés. Il fallait aller encore plus de l'avant. On ne doit ce résultat qu'à nous-mêmes." "On ne peut s'en prendre qu'à nous-mêmes, confirme Rudi Garcia. Quand on s'est arrêté de jouer, on a été puni." L'entraineur nordiste en veut tout particulièrement à ses tauliers. Ceux qui, précisément, auraient dû être capables de prévenir une telle catastrophe: "Quand on ne met pas le 4e but, normalement ce n'est pas grave mais c'est là où certains sur le terrain doivent remettre tout le monde à l'endroit. J'attendais plus de mes cadres."
A quatre journées de la fin du championnat, Lille va devoir trouver le moyen de rebondir, de passer très vite à autre chose. Comment? Avec qui?, s'interroge surtout Garcia. "Il reste quatre matches et j'ai envie de continuer avec ceux qui ont envie, prévient-il. Je vais être attentif à l'attitude des joueurs à l'entraînement et ils vont se souvenir de la semaine qui arrive." Elle promet d'être studieuse. Tendue, aussi. Ce quart d'heure va peser dans les jambes et dans les têtes. Vendredi soir, au Grand Stade, Garcia s'est retenu, de peur que ses mots ne dépassent sa pensée. Ou qu'ils ne la traduisent que trop bien. Mais à froid, il risque d'y avoir une sévère explication. "Je vais garder la tête froide, ne pas en dire trop et garder les mots pour les joueurs samedi", a-t-il expliqué. A-t-il perdu confiance en son groupe? Pas loin, visiblement. "On a peut-être perdu plus que deux points ce soir", conclut-il. Sale quart d'heure, vraiment…
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