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Troyes et Nancy dos à dos au terme d'un match fou

ParAFP

Mis à jour 17/11/2012 à 23:25 GMT+1

Nancy, qui menait à la pause, a dû se contenter d'un résultat nul à Troyes (3-3) au terme d'un match fou.

FOOTBALL 2012 Troyes-Nancy (Moukandjo et Nsakala)

Crédit: AFP

Troyes, mené de deux buts à la pause, a arraché samedi l'égalisation dans les arrêts de jeu face à Nancy (3-3), lors de la 13e journée de Ligue 1, dans un match fou dont le résultat n'arrange personne. Accueillis par leurs supporters au refrain de "une équipe à Nancy" ou "bougez-vous le c.. !", ce sont les Nancéens qui emballaient la partie, sous l'impulsion de Karaboué et Zenke, qui mettaient Thuram en difficulté dès les premières actions. Mollo à son tour, d'un tir tendu, obligeait le portier aubois à se détendre, mais c'est l'Estac qui trouvait l'ouverture sur un contre rondement mené. Nivet, après un une-deux avec Marcos était décalé côté droit. Son centre parfait était repris du plat du pied par N'Goyi qui avait bien accompagné le mouvement (1-0, 20e).
Malgré cette ouverture du score, les Troyens restaient mal à l'aide devant la vivacité lorraine. Amorphes sur un coup franc mal dégagé, ils étaient surpris par Puygrenier, dont la volée était transformée (1-1, 32e). Dans la minute suivante, une nouvelle accélération de Bakar mettait la défense dans le vent et Mollo ajustait Thuram (1-2, 33e). Sonnés, les joueurs de Jean-Marc Furlan étaient tout près du KO complet sur un corner et une reprise de la tête de Puygrenier qui s'écrasait sur la barre (43e). L'échance n'était que repoussée puisque dans les arrêts de jeu André Luiz s'élevait plus haut que tout le monde pour placer sa tête à bout portant (1-3, 45+1).
En deuxième période, Nancy, bien regroupé, défendait son acquis, attendant de placer quelques contres. Tout basculait dans les dix dernières minutes. Nivet reprenait tout d'abord un tir contré d'Obbadi (82e) et redonnait espoir à tout un stade. Les hommes de Jean Fernandez craquaient finalement dans les arrêts de jeu sur un penalty provoqué par une main au sol de André Luiz. Nivet gardait son sang froid et trompait N'Dy Assembé d'un contre-pied parfait (87e).
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