Ligue 1 : Le PSG a plein de bonnes raisons de ne pas bâcler sa fin de saison
Mis à jour 13/04/2014 à 12:26 GMT+2
Paris est quasiment champion mais ne doit pas négliger sa fin de saison, à commencer par son déplacement à Lyon, dimanche soir à Gerland (21 heures). La désillusion européenne ne doit pas gâcher un exercice 2013/2014 remarquable.
Parce que Paris peut réaliser le premier doublé "coupe-championnat" de l’histoire du club
Tôt ou tard, Paris sera champion. Cela ne fait aucun doute. Mais le quatrième titre de son histoire (après 1986, 1994 et 2013) ne sera peut-être pas le seul trophée décroché par le club de la capitale cette saison. Les Parisiens peuvent aussi remporter la Coupe de la Ligue face à Lyon le 19 avril prochain. Spécialiste des coupes nationales (8 Coupes de France et 3 Coupes de la Ligue), le PSG n’a jamais réussi de doublé coupe-championnat (ndlr : en 1998, Paris avait remporté les deux coupes, de France et de la Ligue). Même si QSI vise désormais plus haut, cela aurait un caractère historique. Le jeu en vaut la chandelle.
Parce que Paris peut battre quelques records
Avec 79 points au compteur après 32 journées, le PSG version 2013/2014 réalise une performance inédite en Ligue 1 et devrait battre le record de points établi par l’Olympique Lyonnais en 2005/2006 (84) sans trop de difficulté. Mais Paris peut faire encore plus fort : avec 37 points pris à l’extérieur et 42 à domicile jusqu'ici, les hommes de Laurent Blanc peuvent battre à la fois le Marseille de 2008/2009 (42 points récoltés en déplacement) et le Montpellier de 2011/2012 (50 points pris à la maison). Défensivement, Paris peut également espérer détrôner l'OM de 1991/1992, qui n'avait encaissé que 21 buts. Avec 18 buts encaissés depuis le début de la saison, Paris est dans le bon tempo. D’autant que le PSG n’a plus pris de but en Ligue 1 depuis six journées (Toulouse – PSG : 2-4).
Parce que Blanc n'a pas encore prolongé
Annoncée par Nasser Al-Khelaïfi au lendemain de la qualification en quart de Ligue des champions, la prolongation de contrat de Laurent Blanc n’est toujours pas signée. On ne savait pas si le patron du club l'avait officiellement formulée à l'ancien sélectionneur des Bleus. Samedi, Blanc a révélé qu'il avait reçu une proposition en bonne et due forme et qu'il se déciderait sous dix jours. On l'imagine mal refuser… Un redémarrage rapide et une réaction instantanée de ses joueurs, lors des deux prochains rendez-vous face à l'OL, devraient l'aider à se décider.
Parce que Zlatan peut faire comme Skoblar
Absent pour quatre à six semaines après sa blessure à la cuisse droite contractée contre Chelsea, Zlatan Ibrahimovic a une petite chance de disputer les trois dernières journées de championnat qui auront lieu au mois de mai. Auteur de 25 buts (et de 11 passes décisives), le Suédois est à cinq buts de rejoindre le cercle très fermés des joueurs qui ont marqué au moins trente buts sur deux saisons consécutives en Ligue 1. Une performance qui n'a plus été réussie depuis Josip Skoblar avec l’OM : 44 buts en 1970/1971, 30 en 1971/1972. Avant le Marseillais, seuls deux joueurs y étaient parvenus : Gunnar Anderson (OM, 31 buts en 1951/52 et 35 en 1952/1953) et Thadée Cisowski (Racing Paris, 31 buts en 1955/1956 et 34 en 1956/1957). Ce sera compliqué. Mais Zlatan, à coups de doublés ou triplés, peut y arriver.
Parce que terminer la saison par un sourire, c'est aussi préparer la suivante du mieux possible
Eliminé par Chelsea en Ligue des champions mardi (2-0), le PSG n’aura eu que cinq jours pour digérer sa désillusion continentale. Face à l’Olympique Lyonnais, la France va scruter la réaction parisienne. L'Europe aussi va regarder comment le club de la capitale se relève. Parce qu'on grandit aussi dans la défaite. Et que c'est un passage obligé pour devenir ce que le PSG aspire à être : un grand club. Se relever rapidement et terminer sur le même rythme que les huit mois précédents serait un signal positif pour tout le monde : d’éventuelles recrues, mais aussi pour les joueurs de l'effectif actuel, qui pourraient être tentés par une nouvelle aventure.
Parce que certains joueurs jouent leur place au Mondial ou leur futur
Au PSG, il y a deux catégories de joueurs. Ceux qui sont déjà assurés, sauf blessure, de disputer la Coupe du monde. Et ceux qui sont aux portes de leurs équipes nationales. Marco Verratti est de cette catégorie-là. Auteur d’une belle saison avec Paris, le milieu italien ne fait toujours pas partie des plans de Cesare Prandelli pour le Mondial. Il lui reste sept matches (six en Ligue 1 et un en Coupe de la Ligue) pour le convaincre. Même constat pour Lucas, Marquinhos, Alex et Maxwell qui n’ont pas assuré leur place dans la liste des 23 du Brésil de Scolari. Enfin, si Jérémy Ménez n’a aucune chance de voir le Brésil, terminer sur une bonne note son aventure parisienne pourrait l'aider à trouver un club à la hauteur de ses ambitions.
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