Bruno Genesio : "Pour l’instant, il n’y a que cinq clubs qui font une meilleure saison que l’OL"

"Pendant que vous vous installez, j'en profite je suis là pour parler du match de Dijon, et uniquement du match de Dijon" avait espéré Bruno Genesio ce vendredi au moment de prendre la parole pour sa conférence de presse d’avant-match. En vain. Car, inévitablement, la question de son maintien à la tête de l’OL après l’élimination en Coupe de France face à Rennes (2-3) est revenue sur la table. Surtout après la prise de parole lunaire de Jean-Michel Aulas.

S’il a voulu assuré l’assistance de sa motivation personnelle, et celle de son groupe, à bien boucler la saison, le coach lyonnais s’est aussi aventuré à un bilan de la saison des Gones, qui finira une nouvelle fois vierge de trophée. Évoquant l’ensemble du club, et notamment son staff, il a voulu donner la recette pour se relever : "Il y a une solidarité. Quand on échoue, on culpabilise tous, on a tous une responsabilité. A moi de monter les uns et les autres. C'est comme ça qu'on va rebondir et repartir, a-t-il avancé, avant de se risquer au jeu des comparaisons. Combien de clubs en Europe font une saison en termes de résultats meilleure que la nôtre ?".

A cette question, Genesio a apporté sa propre réponse : "Si vous savez pas je vais vous le dire, pour l'instant y en a 5, voilà", évoquant notamment la Juventus, le FC Barcelone, le Bayern Munich et Porto. Oubliant au passage d’autres équipes, comme Manchester City, encore en course pour un formidable quadruplé. Mais le coach lyonnais a les idées bien arrêtées : "Cinq, par rapport aux résultats globaux… Coupe de France, Coupe d'Europe, championnat. Il y en a cinq. Chelsea et Arsenal font moins bien que nous, oui", a-t-il affirmé. Pas sûr que les supporters lyonnais partagent son avis.

Genesio est aussi revenu au passage sur sa relation avec Jean-Michel Aulas, expliquant qu'elle avait "évolué dans le bon sens". "Vous ne connaissez qu'un aspect de notre président et c'est normal car vous n'avez pas la même relation que j'ai avec lui depuis trois ans et demi", a-t-il dit aux médias avant d'évoquer la scène d'après-match de mardi. "Je pense que l'image reflétée par cette conférence a été exagérée. J'ai lu beaucoup de choses, notamment sur l'humiliation. Franchement, je ne l'ai pas vécu ainsi", a insisté Bruno Genesio.

"Au départ, c'était un geste (d'être tous les deux) pour montrer que l'on était ensemble comme on est ensemble avec les joueurs. Cela a été mal interprété car les choses se sont mal déroulées. Mais personnellement, je ne l'ai absolument pas perçu comme beaucoup de gens ont pu le percevoir", a-t-il encore insisté.

Sur le timing concernant l'annonce qui devait être faite quant à son avenir en fin de saison, le technicien lyonnais a précisé n'avoir "demandé qu'une chose, c'est d'être fixé (sur son avenir) après le match retour contre Barcelone". "Je n'ai pas demandé à ce que l'on communique la décision", a-t-il assuré sans indiquer qui portait la responsabilité de cette communication. Sera-t-il encore l'entraîneur de Lyon la saison prochaine ? "Mon envie est de terminer 2e du championnat. C'est la seule envie que j'ai pour l'instant", a-t-il encore commenté.