Les plus populaires
Tous les sports
Voir tout

L1 - Monaco-Amiens (2-0) - La colère de Pélissier sur le but de Radamel Falcao

Vincent Bregevin

Mis à jour 19/05/2019 à 00:41 GMT+2

LIGUE 1 - Christophe Pélissier n'a pas masqué sa colère après la défaite d'Amiens à Monaco (2-0) samedi. S'il reconnaît que son équipe a manqué de réalisme, l'entraîneur du club picard estime surtout que le premier but monégasque inscrit par Radamel Falcao n'aurait pas dû être accordé.

Christophe Pélissier

Crédit: Getty Images

C'est un soir à oublier pour Amiens. Battu à Monaco (2-0), le club picard se retrouve à une très inconfortable 17e place au classement avant la dernière journée de Ligue 1. Surtout, c'est un but litigieux qui a fait tourner la rencontre. Christophe Pélissier n'a pas manqué de le souligner en conférence de presse après la rencontre. "Le premier but était bizarre, a déclaré l'entraîneur amiénois. Vous avez revu les images, seule le VAR ne les a pas revues. C'est le lot des petites équipes. Il y a, pour moi, une faute flagrante sur le but (de Falcao, ndlr)."
Le motif de la colère de Pélissier, c'est une action qui s'est déroulée à la 26e minute de jeu. Sur un corner frappé par Aleksandr Golovin, Radamel Falcao a semblé s'appuyer sur le défenseur picard Khaled Adenon pour reprendre le ballon de la tête. Un ballon que Régis Gurtner paraissait quand même en mesure de capter. Mais le gardien picard, si souvent précieux cette saison, s'est lui rendu coupable d'une faute de main et a laissé le cuir terminer sa course au fond de ses filets.

"J'avais dit que ça se jouerait à la dernière journée"

Si ce but aurait pu être annulé, cette erreur de Gurtner a aussi symbolisé le manque d'efficacité d'Amiens sur ce match. Pélissier l'a déploré. "Je trouve le score sévère par rapport au contenu, a-t-il estimé. Monaco était prenable. J'ai des regrets. A 0-0, la grosse occasion qu'on a change la donne. Dans ce match d'équipes en difficulté, on sait qu'il n'y aura pas 36 000 occasions. On voulait mettre une grosse pression sur leur défense qui était fébrile. Au fil du temps, elle l'aurait été encore plus. Malheureusement pour nous, elle a ouvert la marque sur coup de pied arrêté."
Pour Amiens, l'heure n'est déjà plus aux regrets. Il faut d'ores et déjà se tourner vers le match face à Guingamp, que les Picards devront remporter pour être certains de se maintenir vendredi prochain. "Maintenant, il ne faut penser qu'à une chose : jouer une finale contre Guingamp, a prévenu Pélissier. On a la semaine pour préparer le match. J'avais dit en janvier que ça se jouerait à la dernière journée, c'est le cas. Je vois les garçons ne rien lâcher et donner tout ce qu'ils ont." Le message est passé. Il reste aux joueurs d'Amiens à l'exprimer sur le terrain. Mieux qu'à Monaco.
Rejoignez Plus de 3M d'utilisateurs sur l'app
Restez connecté aux dernières infos, résultats et suivez le sport en direct
Télécharger
Partager cet article
Plus de détails
Publicité
Publicité