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Ligue 1 : Les violences, premier motif d'interpellation devant les fumigènes

ParAFP

Mis à jour 29/01/2019 à 17:35 GMT+1

LIGUE 1 - Les actes de violences autour des rencontres de Ligue 1 sont devenus le premier motif d'interpellation durant la première partie de saison, devant l'usage de fumigènes, a indiqué mardi la Division nationale de la lutte contre le hooliganisme (DNLH).

Les CRS devant le stade Furinani, après les violences pendant le match Bastia-Lyon.

Crédit: Getty Images

Le premier motif d'interpellation durant la première partie de saison a été communiqué par la Division nationale de la lutte contre le hooliganisme (DNLH). Et il s'agit des actes de violences autour des rencontres de Ligue 1. L'usage de moyens pyrotechniques a reculé comme deuxième motif d'interpellation (24,3%) par rapport à la saison dernière, dépassé par les cas de violences qui représentent 29,3% des interpellations en Ligue 1.
Ligue 1 et Ligue 2 confondues, le nombre d'interpellations a augmenté de 16% (295 personnes) sur la première moitié de saison 2018/2019, a expliqué le chef de la DNLH, Antoine Mordacq, lors du séminaire annuel de l'instance à Clairefontaine. "On constate une augmentation du nombre de violences autour de certains matches de Ligue 1 et de Ligue 2, principalement en Ligue 1", a ensuite développé M. Mordacq devant la presse.
On parle de violences contre des personnes
"On parle de violences contre des personnes. On a constaté un certain nombre de violences organisées autour de matches très spécifiques, notamment des derbies, des matches avec des supporteurs qui ont des contentieux historiques qui malheureusement s'adonnent à des violences soit dans le stade, soit en dehors, avant, pendant ou après le match", a-t-il poursuivi. Les derbies Montpellier-Nîmes (L1) et Valenciennes-Lens (L2) ont ainsi donné lieu à de nombreux incidents, selon lui.
La DNLH s'est par ailleurs réjouie de l'absence d'incidents racistes répertoriés dans les stades professionnels cette saison. "En termes de comparaison avec d'autres pays européens, on a un bilan qui est sans doute meilleur puisqu'on a, depuis plusieurs années, réussi à exclure les personnes à l'origine de ces troubles. Aujourd'hui, c'est un problème globalement réglé à l'intérieur des stades même si la vigilance reste de mise", a tempéré M. Mordacq.
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