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Frilosité, brassard assumé par Memphis Depay, porosité, 3-4-3 lillois : les tops et flops de samedi

Mis à jour 27/10/2019 à 10:05 GMT+1

LIGUE 1 - Memphis Depay et l'OL ont enfin été à la hauteur de leur standing, samedi lors de la onzième journée. Le Néerlandais l’a, qui plus est, été brassard au bras. Pendant ce temps-là, Brest s’invite dans le Top 5 et le LOSC a peut-être trouvé le système qu’il lui faut… au contraire de Bordeaux et de Nice. Nos tops et flops de ce samedi.

Otavio (Bordeaux), Depay (OL), Vieira (Nice)

Crédit: Eurosport

Les tops :

  • Brest n'en finit plus de surprendre
Les promus ont parfois tendance à être inhibés par leur nouvel environnement. Mais Brest croque à pleines dents dans la Ligue 1 et son audace est récompensée. Avec notamment un superbe but de Paul Lasne (49e), les Bretons ont battu Dijon (2-0) pour enchaîner un troisième succès consécutif après Angers (0-1) et Metz (2-0). Les voilà cinquièmes du championnat – dans une L1 certes resserrée pour le moment – et rien ou presque ne semble les perturber. Même pas l'expulsion de Denys Bain (70e), second buteur de la soirée. Sans faire de bruit, les joueurs d'Olivier Dall'Oglio se constituent un pécule de points (17) intéressant pour leur objectif premier : le maintien.
  • Depay responsabilisé et à la hauteur
A force de voir Memphis Depay répéter les performances de premier plan avec les Pays-Bas, les supporters lyonnais espèrent forcément que le Néerlandais les réitère avec le maillot rhodanien. Après avoir inscrit le seul but lors de la défaite à Benfica (1-2), mercredi, il a hérité de nouvelles responsabilités puisque Rudi Garcia lui a confié le brassard de capitaine (un rôle qui devrait tourner encore quelques matches) contre Metz. Et il n'a pas déçu son nouvel entraîneur. De l'inspiration balle au pied, de la percussion et surtout un nouveau but pour mettre l'OL sur la voie de la victoire en première période (28e). Avant d'obtenir un penalty généreux quasiment dans la foulée (31e). Un Depay exemplaire en somme. Et Lyon, vainqueur 2-0, en a bien besoin pour remonter la pente.
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Memphis Depay célèbre l'ouverture du score face à Metz

Crédit: Getty Images

  • Le nouveau système lillois
C’est un test en deux temps concluant. Lille avait expérimenté une défense à trois, mercredi face à Valence (1-1). Rebelotte ce samedi lors de la 11e journée de L1. Résultat : une victoire 3-0 face à Bordeaux, qui n’a pas vu le jour pendant une heure. Ainsi positionné dans un 3-4-2-1 modulable en 3-4-3, le LOSC est parvenu à instaurer un pressing étouffant. Cette configuration reste à soumettre à l’épreuve du temps, mais elle est prometteuse.
Questionné sur sa pérennité, l'entraîneur Christophe Galtier a botté en touche : "On n'est pas une très grande équipe donc je veux qu'on s'imprègne de cette manière de jouer. Cela a fonctionné sur deux matches. Est-ce qu'on va rester dans ce système-là ? On va voir car on n'a pas monté l'effectif pour…" Son effectif risque par ailleurs d’être amputé de Victor Osimhen pour quelques matches.
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Benjamin Andre (Lille) buteur face à Bordeaux

Crédit: Getty Images

Les flops :

  • L'arbitrage encore en première ligne
Depuis l'introduction du VAR la saison dernière, pas une journée de Ligue 1 (ou presque) ne se déroule sans qu'il y ait un débat concernant l'arbitrage. Cette 11e journée ne dérogera pas à la règle. A Lyon, l'OL a bénéficié d'un penalty litigieux pour se détacher contre Metz à la suite d'un accrochage léger entre Memphis Depay et le Messin Manuel Cabit.
A Reims, les Nîmois se sont vu refuser un but pour un corner ayant dépassé les limites du terrain. Les explications sont venues du capitaine Anthony Briançon qui a confié à beIN Sports que l'arbitre M. Turpin n'a pu s'appuyer uniquement que sur le jugement de son assistant et non du VAR… Enfin et surtout à Brest, une scène ubuesque s'est tenue pendant plus de cinq minutes (!) avec l'intervention de l'assistance vidéo pour juger de la validité du carton rouge adressé à Denys Bain (décision confirmée) et de changer le penalty sifflé par M. Pignard en coup-franc.
  • Une drôle de statistique
Dans chacun des (six) matches de samedi, au moins une équipe n’a pas réussi à marquer. C’est la première fois depuis le début de la saison, après 11 journées, que cela se vérifie. Il y a des 0-0, des 1-0 et mêmes des 2-0 qui riment avec suspense… mais on a connu statistique plus réjouissante en termes de spectacle. Autant dire que pour les retournements de situation, par exemple, il fallait repasser.
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Brest - Dijon (2-0)

Crédit: Getty Images

  • Le premier acte bordelais indigent
On a vanté le match de Lille. Mais pour une rencontre déséquilibrée, il faut souvent deux équipes aux antipodes. Et Bordeaux a réalisé un premier acte historique de médiocrité ce samedi. Aucun tir – une première pour le club girondin depuis qu’Opta analyse la Ligue 1, soit 2006-2007 –, aucun corner et deux ballons touchés dans la surface adverse. Cela a été un peu mieux à partir de l’heure de jeu, le match devenant plus débridé et équilibrée (5 tirs à la fin du match). "On a seulement joué durant les vingt dernières minutes" a concédé Paulo Sousa, le coach bordelais. D’autant plus dommageable que les Girondins étaient à égalité de points avec les Lillois (15) avant cette rencontre et pas dans la position d’un "petit". Ils sont maintenant trois points et six rangs derrière eux.
  • La porosité niçoise
Ne cherchez pas. Après onze journées, l’OGC Nice n’a toujours pas réussi à garder sa cage inviolée durant le moindre match (18 buts encaissés au total, avant-dernière défense du championnat). Les Aiglons, qui avaient réalisé un bon début de saison (sur le podium après quatre rencontres) s’enlisent dans le ventre mou (13e place), notamment à cause de cette carence. Samedi à Strasbourg ils ont été défaits 1-0. Leur capitaine Dante a symbolisé leurs difficultés du moment. Fébrile à plusieurs reprises, devancé sur le but, l’ancien joueur du Bayern n’apporte pas assez de sérénité à l’aune de son expérience (36 ans) et de son CV. Son principal fait d’arme a été de passer proche de l’égalisation, d’une tête à la 88e minute. Mais ce n’est pas (seulement) là qu’on l’attend.
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Dante (Nice, à droite) au duel avec Ajorque (Strasbourg)

Crédit: Getty Images

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