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Débuts canons, dialogue impossible, l'OL et les rouges : Les tops et flops de samedi

Mis à jour 01/09/2019 à 09:04 GMT+2

LIGUE 1 - Le miracle permanent angevin, les Nîmois lancent enfin leur saison, l’OL et son agressivité mal placée et le parcours de Dijon qui inquiète déjà… Voici les tops et les flops des matches de samedi, disputés dans le cadre de la 4e journée.

Les tops et les flops de samedi

Crédit: Eurosport

Les Tops

  • Angers et le miracle permanent
Karl Toko Ekambi, Nicolas Pépé et, cet été, Jeff Reine-Adélaïde voire Flavien Tait. Chaque année, Angers perd ses meilleurs joueurs. Chaque été, Angers doit se réinventer. Et chaque saison, Angers fait des miracles. Personne ne sait à quelle place s'achèvera la saison du SCO mais son début d'exercice canon rappelle à quel point le club, aux moyens très limités, travaille à merveille. Hormis le black out lyonnais (6-0), Angers signe un sans faute avec une troisième victoire ce samedi. Nette et sans bavure face à Dijon (2-0). Les Angevins sont troisièmes, ont inscrit huit buts avec six buteurs différents. Ce miracle permanent finit par ne plus en être vraiment un. Stéphane Moulin, le coach, et Olivier Pickeu, son directeur sportif, sont des alchimistes.
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Stephane Bahoken et Rachid Alioui du SCO d'Angers

Crédit: Getty Images

  • Efthymios Koulouris, des débuts canons
L’attaquant grec de 23 ans se sent bien en Ligue 1 sous la liquette toulousaine. Après un premier match idyllique où l’ancien joueur du PAOK Salonique avait ouvert son compteur but contre Brest, un deuxième match où il avait offert un but à Jean-Victor Makengo, face à Amiens, au Stadium, le joueur formé à l’AEK Athènes a inscrit son deuxième but de la saison. Des débuts canon pour l’attaquant arrivé avec le statut d’un joueur prometteur sur les bords de la Garonne. Et grâce au dernier meilleur buteur du championnat grec, le TFC a peut-être, enfin, trouvé son numéro 9. A part Max-Alain Gradel (11 buts), le secteur offensif toulousain faisait pâle figure la saison dernière. Ni Yaya Sanogo ni Aaron Leya Iseka n’étaient parvenus à inscrire plus de 4 buts en Ligue 1. Avec Koulouris l’attaque des Violets pourrait retrouver des couleurs.
  • Les Nîmois sont lancés
Il aura fallu attendre la quatrième journée pour que les Nîmois débloquent leur compteur de victoires cette saison. Et ils l’ont fait avec la manière. Dans un stade des Costières toujours aussi incandescent, les Crocos n’ont fait qu’une bouchée du Stade Brestois (3-0). Et ont peut-être enfin lancé leur saison. Avec un effectif cohérent, malgré de nombreux départs (Savanier, Thioub, Bozok) et grâce à leur public toujours très chaud à domicile, les Nîmois ont les moyens de jouer autre chose que le maintien cette saison. Pour cela, il faudra enchainer dès la prochaine journée sur la pelouse de Dijon, dernier de Ligue 1.

Les Flops

  • LFP – Ultras : L'impossible dialogue
Alors que le gouvernement et les instances du foot français réclament plus de sévérité cette saison dans la lutte contre l'homophobie, les groupes de supporters continuent de manifester leur mécontentement. Ce samedi sur les pelouses de Ligue 1, comme vendredi à Metz ou comme dimanche à Nice, ils ont rivalisé d'imagination pour cibler la LFP à travers des banderoles soit tendancieuses soit beaucoup plus explicites. A Nîmes, des supporters ont écrit : "Pas d'homophobie chez nous... La Ligue, la Ligue, on t'accule" puis "Chez nous ni racisme ni homophobie, chez vous incompétence et connerie".
A Toulouse, on pouvait lire "Toujours en L1 3 ans après merci PD", une allusion à Pascal Dupraz, l'ancien entraîneur. "Nous faire la leçon sur la prétendue homophobie de nos tribunes, après être allé promouvoir le sport français au Qatar ? Vous nous prenez vraiment pour des cons", pouvait-on lire en tribune sur une banderole à Nantes. Même véhémence chez les Bad Gones de l'OL : "Schiappa (ndlr : secrétaire d'État à l'Égalité femmes-hommes), tu parleras d'homophobie au Qatar 2022 ?" Si aucun match n'a été arrêté, le dialogue entre les instances et les groupes de supporters semblent plus impossible que jamais.
  • Rongier, le forfait qui ne passe pas
Valentin Rongier est un enfant du FC Nantes. Son capitaine, aussi. Cinq saisons complètes et toujours un contrat qui court jusqu'en 2022. Et pourtant, ce samedi face à Montpellier, Rongier avait décidé de ne pas jouer. Le milieu n'était pourtant pas blessé ni fâché avec son coach. Mais il ne voulait pas compromettre un possible transfert à l'OM. Le mercato se termine lundi et Rongier ne veut pas risquer la blessure qui fait tout capoter. Il l'a même assumé, et c'est tout à son honneur, dans les colonnes de Presse Océan : "Mais là il y a une offre concrète de Marseille, un club que je veux rejoindre. Alors oui, j'ai appelé le coach pour lui demander de ne pas jouer face à Montpellier, pour ne pas prendre de risque de me blesser". Bien sûr, il n'est pas le seul dans ce cas et Alphonse Areola, pour ne citer que lui, l'a imité vendredi à Metz.
La L1 a démarré mais le mercato ne s'est toujours pas achevé. Et le second prend le pas sur le premier établissant une échelle des valeurs qui ne colle pas vraiment avec l'idée que l'on se fait du sport. Le comportement de Rongier est le fruit d'un système qui ne tourne pas rond. Son coach, son club et son équipe l'ont accepté. Il les a pourtant fragilisés l'espace d'une soirée pour ses intérêts personnels.
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Valentin Rongier

Crédit: Getty Images

  • L’OL et son agressivité mal placée
Pour le deuxième match de suite, l’Olympique Lyonnais a terminé la rencontre en infériorité numérique. Si à Montpellier c’est Youssouf Koné qui avait été sanctionné à la 51e minute après une échauffourée avec Andy Delort, sur la pelouse du Groupama Stadium face à Bordeaux, c’est Thiago Mendes qui a rejoint précocement, le vestiaire à la 61e, à la suite d’un tacle en retard sur Kalu. Une nouvelle expulsion qui symbolise l’agressivité, parfois mal placée, des hommes de Sylvinho à chaque match depuis le début de la saison.
Avec cette volonté d’imposer un gros pressing dès la perte du ballon, les Lyonnais peinent, pour l’instant, à se coordonner. Parfois en retard, ils sont alors souvent sanctionnés. Depuis le début de la saison les Gones ont écopé de 10 cartons jaunes et de deux rouges. Aucune équipe ne fait "mieux".
  • A ce rythme-là, Dijon y va tout droit
Qu’il semble loin le début de saison dernière pour Dijon. Avec trois victoires en trois matches au mois d’août 2018, les Dijonnais avaient parfaitement débuté l’exercice 2018/2019. Ce qui ne les avaient pas empêchés, huit mois plus tard, de finir la saison barragistes. Que va-t-il alors advenir des hommes de Stéphane Jobard cette saison ? Après quatre journées, leur bilan est famélique : 4 défaites, 6 buts encaissés pour un seul petit but inscrit. Dans le jeu c’est également inquiétant pour les coéquipiers de Romain Amalfitano. Tavares blessé, Jeannot en partance, l’avenir s’annonce compliqué pour Dijon. Déjà dernier du championnat, la saison pourrait être longue pour le DFCO.
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Hamza Mendyl (Dijon)

Crédit: Getty Images

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