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Ligue 1 - Arbitrage, OM-OL compétitifs face au PSG, promus : ce qu'on a envie de voir cette saison

Eurosport
ParEurosport

Mis à jour 07/08/2019 à 20:09 GMT+2

LIGUE 1 - Enfin ! Le championnat français reprend ses droits vendredi et s'ouvre sur une rencontre entre l'Olympique Lyonnais et l'AS Monaco. Nos journalistes Vincent Bregevin, Sasha Beckermann et Cyril Morin vous dévoilent ce qu'ils aimeraient voir pour cette saison.

Ce que l'on veut voir cette saison en Ligue 1

Crédit: Eurosport

  • Des règles appliquées dans l’esprit du jeu
Vous avez aimé la Coupe du monde féminine ? Ses fautes sifflées dans la surface pour la moindre main ? Ses penalties à retirer dès lors que les pieds des gardiennes dépassaient d’un centimètre sur la ligne de but ? Alors, vous risquez d’adorer la cuvée 2019-20 de Ligue 1. Aux mêmes règles, les mêmes sanctions ? Probable. Mais dommageable.
Dès lors qu’il devient le fait de match majeur, l’arbitrage perd de son sens. On peut évidemment regretter l’évolution technologique des dernières années mais il faut faire avec. On peut en revanche se plaindre d’une application trop tatillonne du VAR ou de l’impression, grandissante, que les écrans régissent désormais toutes les décisions. Le foot est un jeu. Avec un esprit qui doit prendre le pas sur la règle. Sous peine de s’éloigner de l’objectif ludique initial pour devenir un simple enchaînement de coups de sifflet arbitraux sans queue ni tête. - CM
  • Arrêtez d'interdire !
Sur la saison 2018-19, l’Association nationale des Supporters a répertorié que “plus de 100 rencontres de football en France avaient fait l’objet d’un arrêté préfectoral d’interdiction totale ou de restriction”, soit environ “une rencontre professionnelle sur huit”. La Ligue 1 a grandement été touchée par ces interdictions de déplacement, et il faut avouer que sans les supporters “visiteurs” - les pacifistes - la fête est beaucoup moins folle. La précédente saison, les stades ont beaucoup moins résonné. La rivalité entre les supporters fait le football. Une enceinte aseptisée n'a plus grand intérêt.
Malheureusement, cela semble assez mal parti, puisque pour le match amical entre l’OM et Naples dimanche (0-1), les supporters italiens ont été interdits de déplacement. Une décision rare pour un match amical - d’autant plus qu’il n’y a pas de “passif historique” entre l’OM et le Napoli - qui laisse supposer que les choses ne risquent pas de changer prochainement pour les supporters français. - SB
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Les supporters du Stade Rennais à l'Emirates pour Arsenal - Rennes -2019

Crédit: Getty Images

  • Des "gros" au niveau
C'est facile de répéter que Paris boxe dans une autre catégorie sous prétexte que le club de la capitale a des moyens démesurés par rapport aux autres. C'est sûr. Mais cet argument n'a qu'une portée limitée dans un championnat où Lyon, Marseille et éventuellement Monaco doivent être en mesure d'imposer leur suprématie sur "le reste" de la Ligue 1 hors PSG. Parce qu'ils ont un budget supérieur, un effectif plus fourni, des arguments offensifs plus importants et une culture du résultat, normalement, plus développée.
Que l'OL, Marseille et surtout Monaco soient passés à côté de leur sujet à des degrés divers est la première explication du manque d'intérêt de la saison passée. Le budget démentiel du PSG ne peut en aucun cas expliquer à lui seul l'écart abyssal de points entre le champion de France et ces trois clubs. Paris n'y est pour rien s'ils n'ont pas su exploiter leur potentiel et l'exprimer sur la durée. L'OL, l'OM et l'ASM doivent retrouver une exigence maximale de résultats. Et arrêter d'excuser leurs carences par la supériorité de l'ogre parisien. Parce qu'ils n'ont rien à y gagner. Et parce que la L1 a tout à y perdre. - VB
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Quel type de manager est Villas-Boas ?

  • Des identités plus fortes, sur le terrain comme en dehors
Ne nous cachons pas derrière notre petit doigt, on s’est ennuyé ferme l’année dernière. Une Ligue 1 pauvre en jeu et en enjeux mais riches en polémiques et frustrations. En dehors d’un Big Four qui n’en avait que le nom l’année passée, quelles équipes sont sorties du lot ? Celles avec une identité forte ou, à défaut, un projet de jeu cohérent.
Strasbourg, sa Meinau de feu et son coach grande gueule. Des Crocos nîmois décidés de croquer à pleines dents leur saison dans l’élite. Un mur rémois né d’une solidarité sans faille. Quelques joueurs frissons (Pépé, Atal, Khazri voire Savanier). Et, peut-être, la fraîcheur d’un Julien Stéphan. Pour le reste, morne plaine.
Pourtant, il suffirait simplement d’un léger supplément d’âme pour animer des samedis tristes comme un dimanche d’hiver. Un soupçon de personnalité, sur et en dehors du terrain. Un peu moins de langue de bois aussi. Et l’envie de jouer, tout simplement. Car une Ligue 1 qui se transforme en compte d’apothicaire dès la première journée avec le seul maintien en vue, c’est passer à côté de l’essentiel pour les acteurs comme pour les spectateurs : prendre du plaisir. - CM
  • David contre Goliath
C’est un constat que l’on tire depuis maintenant quelques années, mais il n’y a (presque) plus de suspense dans ce championnat. La “faute” à un Paris Saint-Germain qui écrase toute tentative de rébellion, et qui s’est retrouvé la saison dernière, avec six points d'avance sur son dauphin dès la sixième journée. Heureusement nous avons eu droit à notre lot de surprises, mais pas vraiment des équipes que l’on attendait : Nantes (3-2, 28e journée), Lille (5-1, 32e journée), Montpellier (3-2, 34e journée), Reims (3-1, 38e journée).
Et même si le championnat était déjà joué, je remercie ces équipes d’être parvenu à réaliser “l’exploit” qui a de temps en temps fait sursauter une ronronnante Ligue 1 - qui s’est résignée au fait que le PSG devait être champion de France tous les ans. C’est rafraîchissant de les voir sans complexe, tenter le tout pour le tout face au rouleau-compresseur parisien. Et même si elles ne changent pas le cours du championnat, ces petites victoires me rappellent pourquoi j’aime notre championnat. - SB
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Kylian Mbappé dépité après la lourde défaite du PSG devant Lille (5-1).

Crédit: Eurosport

  • Des promus prêts à croquer la Ligue 1
Dans la morosité ambiante de la saison passée, les promus ont offert une bouffée d'oxygène bienvenue. Nîmes et Reims ont su exploiter des arguments totalement différents pour s'incruster dans la première moitié du tableau à l'heure du verdict. Ce qu'il faut en retenir, c'est qu'il n'y a pas qu'une recette. Les Nîmois étaient portés vers l'attaque et les Rémois plutôt vers la défense. Mais ces deux équipes ont joué leur jeu, crânement, sans complexe face à des cadors qu'ils n'ont jamais eu peur de croquer. Et cela leur a souri.
Metz et Brest ont deux très beaux exemples à suivre. Loin de l'image du promu qui arrive en victime pour subir le jeu de son adversaire. Justement, l'image. Les Messins ont la réputation de faire l'ascenseur ? Les Brestois ont le profil type du futur relégué ? Il appartient aux deux meilleures attaques de la saison passée en Ligue 2 de tordre le cou aux idées reçues. Comme Nîmes et Reims l'ont si bien fait la saison passée. - VB
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La joie du FC Metz

Crédit: Getty Images

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