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Kalimuendo comme Ansu Fati, bonbon, ratés en pagaille : Les tops et flops de la 17e journée

Eurosport
ParEurosport

Mis à jour 24/12/2020 à 09:04 GMT+1

LIGUE 1 - Arnaud Kalimuendo qui égale un certain Ansu Fati, Andy Delort qui régale avec un ciseau retourné... pendant que d'autres ratent des occasions en or. Voici les tops et les flops de la 17e journée du championnat de France.

Top Flop L1 - Kalimuendo - Hwang

Crédit: Getty Images

LES TOPS

  • Avec Kalimuendo, la Ligue 1 a son Ansu Fati
Particulièrement en vue face à Brest, avec un but de la tête pour ouvrir le score puis un penalty obtenu pour le but du break, Arnaud Kalimuendo cumule désormais quatre buts depuis le début de saison en Ligue 1. C’est tout simplement le meilleur total dans les cinq "grands" championnats pour un joueur né au 21e siècle. Ou plutôt co-meilleur total puisque Ansu Fati, la star montante du FC Barcelone, en a inscrit autant avant de se blesser. Plutôt flatteur pour l’attaquant formé au Paris Saint-Germain.
  • Grenier est bien sorti du placard
Plus d'un an qu'il n'avait pas connu ce bonheur. Sorti du placard depuis quelques semaines, Clément Grenier a su saisir la perche tendue par Julien Stéphan. Et l’ancien Lyonnais a ponctué ce retour au premier plan de la plus belle des manières pour finir l'année 2020 : avec un but sur une belle frappe en pivot. C'est sa première réalisation depuis août 2019. Une longue disette a pris fin. Histoire d'offrir une quatrième victoire de rang à Rennes en L1. Quatre matches où Grenier a toujours vu Stéphan lui faire confiance. Les temps ont bien changé depuis cet été. Et personne ne s'en plaint en Bretagne.
  • Dia se plait déjà loin de Reims
Le mercato arrive. Et son nom va revenir régulièrement dans la rubrique transferts. Car Boulaye Dia, qui disposait d'un bon de sortie cet été, se charge de faire sa propre publicité au fil des matches. Ce samedi, le buteur sénégalais de 23 ans a inscrit son 10e but en 15 matches de L1 cette saison lors de la victoire de Reims à Bordeaux (1-3). Il confirme en plus un amour certain pour les voyages : sur ses 10 buts, il en a inscrit 9 loin de Reims. Une autre manière de faire grimper sa cote ?
  • Ça promet pour 2021 : Le PSG a vraiment de la concurrence
Les prestations mitigées du PSG en ce début de saison avaient laissé entrevoir une faille et la possibilité qu'il y aurait peut-être un coup à jouer dans cette L1 2020-2021. Mais ce constat est surtout vrai car le champion de France a de solides concurrents avec Lille et Lyon. Les Gones ont ainsi démontré contre Nantes (3-0) une force collective alléchante pour prendre la tête de la L1. Privés d'Europe cette saison, ils ont retrouvé tout leur mordant et impressionnent avec neuf succès en 11 matches pour conclure 2020. Grâce à cette série, ils affichent un total de points (36 pts) digne d'une époque où ils dominaient la L1.
Si le LOSC a perdu sa première place ce mercredi à la différence de buts, le club nordiste n'est cependant pas en reste. Les protégés de Christophe Galtier ont arraché la victoire à Montpellier sur un but providentiel de Burak Yilmaz (2-3). Ils ne cessent d'afficher des ressources séduisantes. De quoi penser que le PSG va avoir du pain sur la planche en 2021 pour garder son bien en France. Et ça met à l'eau à la bouche.
  • Le bonbon de Delort
C’est sans contestation possible le geste de cette 17e journée. Et l’une des plus belles réalisations de cette (presque) première partie de saison. Alors que Lille venait de reprendre l’avantage sur la pelouse de Montpellier, Andy Delort a égalisé d’un ciseau retourné magistral à l’entrée de la surface. Un équilibre parfait, un ballon si puissant que Maignan n’a pu que le dévier : l’international algérien a régalé, et la défaite du MHSC aura, au moins pour lui, un goût un peu moins amer.
  • Pour Paris, un bon bol d’air
Non, le PSG n’a pas livré son match référence cette saison, face à un Strasbourg bien faible et venu pour défendre. Mais au cœur d’une période très compliquée, et malgré une infirmerie bien remplie, le club francilien a réussi à se faire plaisir offensivement. Du jeune Pembélé au surprenant Gueye en passant par l’incertain Mbappé, tout le monde a pris son pied, y compris Kean en sortie de banc. Mine de rien, cela faisait sept matches que le champion de France n’avait pas gagné par au moins trois buts d’écart en Ligue 1. Alors, dans une saison où les promenades de santé sur la scène nationale sont moins fréquentes, voilà qui est bon à prendre.
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Mbappé - Di Maria - PSG

Crédit: Getty Images

LES FLOPS

  • Nîmes, les trois minutes de l’enfer
Devant à la pause dans un match crucial pour le maintien face à Dijon, Nîmes s’est totalement effondré à l’entame du dernier quart d’heure. Entré en jeu à une demi-heure du terme, Moussa Konaté a égalisé (75e) avant que Florian Miguel ne soit expulsé pour un tacle dangereux (76e). Dans la foulée, Mama Baldé a donné l’avantage au DFCO (77e) et le NO ne s’en est jamais relevé. Les visiteurs ont même fait le break en toute fin de rencontre, pour passer devant leur adversaire au classement.
  • Hwang - Kouyaté - Depay, challenge du plus beau loupé
S’il a réduit, en vain, le score face à Reims pour les Girondins, Hwang Ui-jo aurait pu et même dû le faire plus tôt. Peu après la pause, l’attaquant des locaux a été incapable de cadrer sa frappe à bout portant, suite à un coup franc de Hatem Ben Arfa mal repoussé par Predrag Rajkovic. Du côté de Rennes, c’est un Messin qui s’est distingué pour un fait similaire puisque Boubakar Kouyaté, servi dans le dos de la défense, a envoyé son ballon au-dessus alors qu’il était seul face à Romain Salin. Circonstance atténuante : il est défenseur, contrairement à Hwang. Memphis Depay n'aura évidemment pas cette excuse, lui qui a raté le ballon devant le but ouvert contre Nantes.
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Memphis Depay sous le maillot de l'OL

Crédit: Getty Images

  • Le manque d'idées de Nice
Trois tirs et deux buts ! Grâce à Jeff Reine-Adélaïde inspiré, Nice s'est montré d'une efficacité létale. Et heureusement pour les Aiglons, qui ont concédé un nul après avoir pris deux buts d'avance (2-2). Car sinon, ils ont affiché un triste visage. Dominés dans le jeu par des Lorientais qui ont accumulé 24 tirs (!), les Niçois ont manqué d'inspiration, d'idées. Et peut-être même d'envie. Cette prestation terne sur le plan du jeu a de quoi laisser songeur moins d'un mois après le départ de Patrick Vieira. La petite pause pour les fêtes arrive à point nommé.
  • Et maintenant, Marseille ne sait plus voyager
Il y a encore quelques jours, Marseille était intraitable à l'extérieur. Pendant plus d'un an, les Olympiens n'avaient pas perdu en L1. Et puis, tout a changé en cette fin d'année 2020. Sept jours après avoir vu Rennes stopper leur série (1-2), les Phocéens ont encore craqué hors de leurs bases. A Angers cette fois-ci (2-1). Visiblement fatigués, les protégés d'André Villas-Boas supportent moins bien les voyages. Ils terminent même 2020 sur les rotules avec un petit point en trois rencontres. Et glissent à la 5e place au classement de Ligue 1. Loin de leurs ambitions.
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Payet

Crédit: Getty Images

  • Hamel, un arbitrage qui a fait jaser
Johan Hamel a fait parler de lui du côté de Louis-II. Et pas vraiment pour de bonnes raisons. Plutôt généreux sur le penalty accordé à l’AS Saint-Etienne et transformé par Denis Bouanga, il a surtout fait preuve d’une sévérité certainement excessive en expulsant Eliot Matazo, qui fêtait sa première titularisation en Ligue 1. De manière totalement involontaire, le jeune Monégasque a vu son pied terminer sur le talon de Bouanga après une passe. L’arbitre de la rencontre a alors sorti le rouge après visionnage de la vidéo, dans l’incompréhension générale. Et notamment celle de Niko Kovac.
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