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Ligue 1 - Les tops et flops de la 3e journée : Boulette de Rami, pluie de cartons rouges et MNM tout sourire

Eurosport
ParEurosport

Mis à jour 22/08/2022 à 13:52 GMT+2

LIGUE 1 - Les sourires retrouvés du trio Mbappé - Neymar - Messi, l'entrée réussie de Dimitri Payet contre Nantes, la grosse boulette d'Adil Rami face à Lyon, le mauvais début de saison des deux prétendants à l'Europe Monaco et Nice, ou encore les 11 exclusions sur l'ensemble du week-end... voici les tops et les flops de la troisième journée de championnat.

Boulette de Rami, pluie de cartons rouges et MSN tout sourire : les tops et flops de la 3e journée

Crédit: Getty Images

Les tops

  • Payet, entrée réussie
Dans son bilan statistique, il n'y a pas eu de but ni même de passe décisive. Il n'empêche, l'entrée en jeu de Dimitri Payet a eu une vraie incidence sur la fin de match de l'OM face à Nantes. Le milieu de terrain est d'aiilleurs à l'origine des deux buts, puisque c'est lui qui botte le corner à la suite duquel Chancel Mbemba ouvre le score. Et c'est également lui qui tente la frappe sur l'occasion qui amène le but contre son camp de Nicolas Pallois.
De quoi donner envie à son entraîneur de le titulariser ? Possible. Car l'apport technique et l'attitude du Réunionnais ont réellement été déterminants pour le club phocéen.
  • Balogun sur sa lancée
Il est l'une des très bonnes pioches de ce mercato estival. Arrivé en prêt d'Arsenal, Folarin Balogun a d'ores et déjà réussi son intégration à Reims. Buteur lors des deux premières journées, le jeune Anglais a livré une nouvelle prestation de haut vol face à Strasbourg. Au programme : des gestes techniques, des bons déplacements et une nouvelle réalisation. Épatant.
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  • Le Stadium, terre de maîtres artificiers
La très belle rencontre entre le TFC et Lorient (2-2) a permis au public de savourer du beau jeu, quatre buts mais surtout deux superbes coups francs. Deux bijoux qui ont chacun mené à un but pour les deux équipes. Donc, pas de jaloux. Dès la 1re minute de jeu, Armand Laurienté a envoyé un boulet de canon, avec sa technique "fouet", sous la barre de Maxime Dupé et ouvert le score. Un cadeau d'adieux aux Merlus, puisqu'il devrait prendre la direction de la Serie A et de Sassuolo.
A la 64e minute, Branco van den Boomen, le spécialiste des coups de pied arrêtés, lui a donné la réplique avec un coup franc enroulé qui a obligé Yvon Mvogo, le portier de Lorient, à se déployer pour sortir le ballon. Resté en jeu, le cuir a fini sur Brecht Dejaegere, qui a trouvé Thijs Dallinga dans l'axe surface pour le 2-1. Deux coups francs différents, deux techniques de frappes différentes et deux buts. Le Stadium s'est, lui, régalé de la précision des canonniers en chef.
  • Dupé et Alemdar, anges gardiens
Beaucoup de penalties ont été accordés - et transformés - durant cette journée. Mais deux gardiens ont fait de la résistance. A Toulouse, Maxime Dupé a évité à son équipe d'être menée en choisissant le bon côté pour stopper une tentative de Terem Moffi juste avant la pause. En revanche, le portier du Téfécé n'a pu empêché l'égalisation d'Ibrahima Koné, sur un second penalty, en fin de match.
Dogan Alemdar, lui, a eu un peu plus de réussite. Face à Ajaccio, le portier rennais s'est d'abord incliné sur le tir de Thomas Magani, juste avant la pause. Mais l'abitre de la rencontre n'avait pas donné le coup de sifflet et a donc fait retirer le penalty. Le portier du SRFC a alors réussi une superbe parade, sur sa gauche. Et les hommes de Bruno Genesio l'ont emporté (2-1).
  • La MNM retrouve le sourire
Oubliées, les attitudes individualistes aperçues la semaine dernière face à Montpellier. Après une semaine d'interrogations sur les relations entre Kylian Mbappé, Lionel Messi et Neymar, les trois joueurs ont donné une tout autre image dimanche face à Lille. Des combinaisons brillantes, six buts quasiment exclusivement construits par les trois attaquants - seul Achraf Hakimi s'est également invité à la fête - et surtout beaucoup de sourires : visiblement, la mise au point du duo Christophe Galtier - Luis Campos a porté ses fruits.

Les flops

  • Le cadeau de Rami
Dans sa lutte pour le maintien, Troyes peut difficilement se permettre de faire des cadeaux à ses adversaires. Surtout dans un déplacement aussi délicat que celui qui attendait les Aubois à Lyon. Surtout quand le cadeau en question vient du capitaine et homme de base de la défense troyenne. Adil Rami pouvait difficilement mieux lancer l'OL vers la victoire avec une passe en retrait très mal assurée qu'Alexandre Lacazette n'a eu aucun mal à exploiter, après moins de deux minutes de jeu. Même si l'ESTAC a égalisé avant de sombrer en seconde période, elle a quand même été plombée par la boulette de Rami. Et ce n'était pas la première pour lui…
  • Monaco et Nice, tout faux
Deux prétendants à l'Europe. Deux débuts de saisons similaires... et peu glorieux. Pour Monaco et Nice, défaits respectivement par Lens (1-4) et Clermont (1-0), les symptômes sont les mêmes : une faillite collective déconcertante, une inefficacité criante dans les deux surfaces, des individualités aux abonnés absents, à l'image d'un Vanderson côté ASM, ou Todibo chez les Aiglons. Le club du Rocher ne pouvait pas plus mal préparer son déplacement à Paris. L'OGCN a également du pain sur la planche avant d'enchaîner les chocs face au Maccabi, Marseille, Lille puis... Monaco.
  • Beaucoup de cartons rouges... trop ?
Qu'ont en commun Vanderson, Gigot, Sabanovic, Lemina, Todibo, Fayad, Niang, Da Costa, Savanier, Salin ou encore Ugochukwu ? Réponse : ils ont tous été exclus durant cette troisième journée. Onze cartons rouges lors d'un même week-end, c'est un record depuis 30 ans, selon Opta. Cette pluie d'exclusions est d'abord la conséquence d'un trop-plein d'agressivité de la part de certains joueurs, mais aussi d'une nouvelle ligne imposée par la Direction Technique de l'Arbitrage, qui a réclamé plus de fermeté à ses hommes pour cette nouvelle saison.
Cette sévérité commence à agacer certains entraîneurs, à commencer par Jean-Marc Furlan. "On devrait jouer au volley ou au hand", a ironisé l'entraîneur auxerrois après la victoire de ses hommes à Montpellier (1-2), au bout d'une rencontre émaillée de... quatre exclusions.
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