PSG - Le président du CUP (Collectif Ultras Paris) veut se rapprocher de Neymar et regrette certaines attaques
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Mis à jour 07/02/2023 à 08:35 GMT+1
LIGUE 1 - Dans un entretien accordé lundi soir à France Bleu Paris, Romain Mabille, le président du Collectif Ultras Paris (CUP), a affirmé vouloir se rapprocher de Neymar, dont les relations sont fraîches avec les supporters parisiens. Cependant, l'ailier brésilien ne semblerait pas prêt à pardonner certaines banderoles insultantes déployées ces dernières années.
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Personne n'a oublié les images du 11 août 2019. Avant la réception de Nîmes, les fans du PSG ont déployé plusieurs banderoles insultantes envers Neymar, qui avait manifesté son souhait de revenir à Barcelone, deux ans après son transfert record pour 220 millions d'euros. Depuis cet épisode, les relations sont fraîches entre les ultras parisiens et l'ailier brésilien. Mais cependant, le CUP (Collectif Ultras Paris) aimerait se rapprocher de l'ex-joueur de Santos comme l'a confié son président Romain Mabille à France Bleu Paris lundi soir.
"C’est vrai, la banderole qui insulte sa mère, c’est dur, on a été durs, assure Romain Mabille concernant Neymar, également très critiqué après l'élimination en C1 par le Real Madrid l'an dernier. C’est un joueur qui marche à l’affectif, on aurait pu avoir une relation. Actuellement, il n'y a aucune volonté du club ni de Neymar de rétablir la situation. Je peux vous garantir une chose, c’est que dans l’entourage du club, de Neymar ou de la tribune, il n’y a personne qui a fait plus que moi pour rétablir la situation."
Le président du CUP a même tenté une approche auprès de l'entourage de Neymar. Sans succès. "J’ai essayé de parler avec les responsables, j’ai dit que j’étais ouvert au dialogue. Je n’ai pas eu de réponse. Je vois qu’il y a une volonté de laisser la situation pourrir, je ne sais pas pourquoi, a-t-il noté. J’estime que si on peut parler, on avance ensemble, on peut trouver des solutions, c’est bien. Nous, en tant que supporters, on n'a pas non plus à courir derrière lui. Qu’il en veuille au CUP, à la limite, je suis d’accord, mais il ne salue personne au Parc. Il est entré dans un truc, je ne sais pas comment on va en sortir." On est encore loin, très loin de son accueil digne d'une rock-star de l'été 2017.
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