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Avant Montpellier - Marseille | Plaisant puis méconnaissable : l'OM, c'est quoi le problème ?

Julien Pereira

Publié 20/12/2023 à 00:18 GMT+1

Ces derniers temps, les supporters marseillais prennent souvent du plaisir en première période, beaucoup moins en seconde. L'OM, qui se déplace à Montpellier dans le cadre de la 17e journée de Ligue 1 ce mercredi, a une fâcheuse tendance à (trop) subir au retour des vestiaires. Un mal déjà aperçu l'année dernière. Bien connu. Mais toujours pas résolu.

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À Marseille, tout va de nouveau bien, même si la défaite à Brighton jeudi dernier a noirci la très belle série entamée fin novembre. Depuis son succès sens dessus dessous obtenu face à l'Ajax (4-3), l'OM a remporté cinq de ses six derniers matches. Preuve que la mayonnaise de Gennaro Gattuso a fini par prendre, même s'il lui a fallu du temps.
Mais les résultats bruts ne disent pas tout. Et en réalité, le club phocéen maîtrise bien moins l'intégralité de ses matches qu'il n'en a l'air. Ces dernières semaines, les Olympiens ont pris la fâcheuse habitude de montrer deux visages bien différents. L'un, conquérant, agressif et parfois même plaisant, en première période. L'autre, beaucoup plus timide, passif voire inquiétant, en seconde.

Gattuso comme... Tudor

Pour l'instant, cela ne lui a rien coûté. L'OM s'en est sorti de justesse après avoir mené trois fois face à l'Ajax. Puis il a profité de la maladresse des Rennais (2-0) et des grandes difficultés lyonnaises (3-0). Et ses deux confrontations face aux derniers de Ligue 1, Lorient (4-2) et Clermont (2-1) se sont terminées dans une drôle de souffrance compte-tenu de l'écart de niveau global entre l'équipe phocéenne et ses adversaires.
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Ce virus est devenu le principal chantier de Gennaro Gattuso. Mais à Marseille, il est bien connu. Il y a tout juste un an, Igor Tudor avait été confronté au même problème, sans en connaître réellement la raison, mais en tentant de le résoudre par des changements en cours de match qui n'avaient pas les effets escomptés.
L'ancien milieu italien, lui, fait ce qu'il peut pour s'en débarrasser. Au Moustoir, alors que son équipe menait 2-0 après dix minutes, et 3-0 après une demi-heure, "Rino" multipliait les allers-retours dans sa zone technique, en hurlant, fulminant parfois contre ses hommes qui semblaient pourtant faire le boulot. Comme s'il savait ce qui leur pendait au nez.

Problème physique ou mental ?

Là où son prédécesseur justifiait ces chutes de tension récurrentes par l'enchaînement des matches, conjugué à l'extrême débauche d'énergie qu'il réclamait à ses joueurs, Gattuso, lui, a préféré écarter cette hypothèse.
"Il semble effectivement y avoir une baisse en deuxième période, a-t-il observé mardi à la veille du déplacement de Marseille à Montpellier (21h00). Je peux pourtant vous assurer que l'on court plus en seconde qu'en première. C'est ce que l'on a observé contre Lorient, Clermont, Lens aussi... c'est vrai qu'il faut faire attention, mais je pense que nous faisons le maximum."
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L'explication est donc ailleurs. "C'est vrai qu'on a eu des soucis en deuxième ces derniers temps, a glissé Samuel Gigot. C'est peut-être une question de mentalité. On a du mal à se remettre dedans, on baisse en intensité. C'est aussi ça le sport : c'est un rapport de force. Il faut continuer à attaquer, aller vers l'avant. Et ne rien lâcher."
Jusqu'ici, les Olympiens ont réussi à plier sans rompre. Y parviendront-ils une dernière fois avant les fêtes ?
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