Ligue 1 - 26e journée : Nantes touche presque le fond après sa défaite face à Strasbourg (1-3)

ParJulien Duroux

Publié 16/03/2024 à 20:47 GMT+1

Le FC Nantes continue de s'enfoncer dans la crise après une nouvelle défaite sur sa pelouse face à un concurrent direct, le FC Strasbourg (3-1). Les Canaris sont 16èmes et pourraient bien terminer la semaine en tant que premier relégable. Dans les tribunes, la colère gronde tandis que les joueurs semblent sans explication tangible à cette sale passe.

Les supporters de la Brigade Loire, qui fêtaient ce samedi après-midi les 25 ans du collectif, attendaient un bien meilleur scénario avant de voir Nantes affronter Strasbourg, concurrent direct au maintien, à La Beaujoire. Pourtant, malgré une belle ambiance, les Nantais ont encore failli à leur mission.

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Une septième défaite consécutive à domicile qui rapproche les Canaris de la zone rouge, Metz pouvant leur céder la 17ème place en cas de victoire face à Reims ce dimanche. Déjà menacés par une relégation la saison dernière, c'est avec une impression de déjà-vu que les ultras nantais de la Brigade Loire se sont plaints en fin de partie.

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10 points seulement pour Gourvennec

"Un envahissement de terrain ? Si rien ne change, c'est ce qui va se passer" : c'est par ces mots que le capo du collectif d'ultras a terminé son discours, avant que les supporters entament un chant réclamant le départ du président Waldemar Kita. Une frustration parfaitement comprise par l'ancien international français et milieu du FC Nantes, Moussa Sissoko : "C'est frustrant, maintenant je peux comprendre la déception du public, parce que ça fait maintenant beaucoup de semaines qu'on n'a pas gagné à domicile. Il faut voir la chose positive, à savoir que dans le contenu, ce n'est pas trop mal. Ce qui prime au haut niveau, ce sont malheureusement les résultats et ils ne sont pas là, donc je comprends leur frustration".

Arrivé en cours de saison pour tenter de redresser le navire, Jocelyn Gourvennec n'a pour l'instant pas montré qu'il pouvait être l'homme de la situation. Avec seulement 10 points pris en 13 matches, Gourvennec ne fait pas mieux que son prédécesseur, Pierre Aristouy, qui en avait pris 15 en autant de rencontres. Des statistiques peu élogieuses qui poussent clairement le technicien français sur la sellette, alors que la trêve internationale pourrait laisser le temps à un autre coach de venir s'installer sur le banc nantais. "J'ai une détermination depuis le premier jour où je suis ici, a-t-il tenté de se défendre au micro de Prime Vidéo. Ca fait trente ans que je rêve de devenir l'entraîneur de Nantes. La situation était compliquée au départ mais on a du mal à la modifier."

De leur côté, les joueurs de l'effectif comptent bien profiter de ces deux semaines pour tenter de relancer la machine : "La trêve internationale arrive, ça va être difficile à digérer parce qu'il y a deux semaines sans match. Ça va être à nous de nous ressourcer, d'essayer de changer certaines choses, puis d'essayer de revenir au prochain match face à Nice avec beaucoup plus d'envie et de détermination pour essayer de faire moins et ainsi gagner le match", a ainsi déclaré Sissoko après le match. Reste à savoir si ces quinze jours de trêve se feront à la place de barragiste ou de premier relégable.

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