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Ligue 1 : Stéphane Lannoy reconnaît que le VAR aurait dû intervenir lors de Lyon-Nice

Raphaël Brosse

Mis à jour 20/02/2024 à 19:24 GMT+1

Clément Turpin s'est retrouvé au centre des critiques à l'issue du match entre Lyon et Nice (1-0), vendredi soir, notamment à cause d'une action litigieuse dans la surface rhodanienne en fin de match. Interrogé à ce sujet par Nice-Matin, Stéphane Lannoy, en charge du secteur professionnel à la DTA, a reconnu que le VAR aurait dû intervenir sur cette "situation de penalty".

Jordan Lotomba (Nice) face à Lyon, vendredi 16 février 2024. / Ligue 1

Crédit: Imago

La 22e journée de Ligue 1 a débuté par un gros coup de gueule. Celui de Jean-Pierre Rivère, pourtant d'ordinaire mesuré et guère habitué aux sorties incisives devant la presse. Le président de l'OGC Nice n'a pas mâché ses mots au sortir de la défaite de son équipe à Lyon, vendredi soir (1-0). En cause : les décisions de l'arbitre central, Clément Turpin, coupable selon lui de s'être trompé en n'accordant pas de penalty aux Aiglons sur des situations jugées litigieuses.
Deux jours plus tard, Stéphane Lannoy a commenté ces décisions controversées à l'occasion d'un entretien publié dans Nice-Matin. Le responsable du secteur professionnel à la direction technique de l'arbitrage (DTA) a rapidement évacué deux des trois actions sujettes à polémiques, à savoir une possible main de Maxence Caqueret dans la surface lyonnaise (17e) et un contact entre Evann Guessand et Duje Caleta-Car (45e).
Pour moi, c'est une situation de penalty
"Il n’y a pas l’ombre d’un débat me concernant, c’est une situation de main dans une position du corps totalement naturelle, avec l’élément supplémentaire que le ballon est dévié par un partenaire, Caleta-Car, à moins de deux mètres devant lui", a-t-il déclaré au regard du premier cas d'étude. "Le défenseur percute le Niçois au niveau de la poitrine avec l’avant-bras, dans un sport de contact par nature. Partant de ce principe, on ne peut absolument pas considérer au regard du protocole qu’il s’agit d’une erreur manifeste", a ajouté Lannoy au sujet de la deuxième action précédemment citée.
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Clément Turpin lors de la rencontre OL - Nice en Ligue 1

Crédit: Imago

En revanche, le duel de la 82e minute entre Jordan Lotomba et Nicolas Tagliafico aurait dû, d'après lui, déboucher sur une intervention du VAR. "Le défenseur lyonnais attrape dès le début de l’action le maillot de son adversaire, c’est clair sur les images. Et ensuite, il le déséquilibre en tirant sur le maillot, avec en prime un contact avec les pieds", a décrit l'ancien arbitre, avant d'ajouter : "Pour moi, c’est une situation de penalty."
"Il aurait été préférable que l’assistance vidéo appelle Clément Turpin et lui montre les images", a donc reconnu Stéphane Lannoy, qui a par ailleurs précisé qu'Antony Gautier, le directeur de l'arbitrage, avait échangé au téléphone avec Jean-Pierre Rivère pendant la journée de samedi. Quant aux critiques récurrentes formulées à l'encontre du VAR, elles seraient infondées : "Dans un contexte global, de la 1re à la fin de la 21e journée, un ratio de 75 % d’erreurs manifestes ont été corrigées par l’assistance-vidéo. Une situation qui lui échappe est une situation de trop, évidemment. Mais remettre en question son utilisation et son apport indéniable, non".
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