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ADN, air du temps et vieilles habitudes : Et si c'était le bon moment pour l'OL ?

Martin Mosnier

Publié 13/03/2019 à 01:20 GMT+1

LIGUE DES CHAMPIONS – Capable d'exploits retentissants dans un passé pas si lointain, tombeur de grosses écuries cette saison, l'OL s'avance au Camp Nou avec de vrais arguments. Et l'actualité de la Ligue des champions doit donner quelques raisons d'y croire supplémentaires à Bruno Genesio et ses hommes.

Nabil Fekir a inscrit le deuxième but de Lyon face à Manchester City

Crédit: Getty Images

C'était il y a bien longtemps. Un autre siècle. Un autre Lyon. Le 7 mars 2012, une date qui résonne comme un coup de poignard pour les Gones. Dans leur riche histoire, l'élimination en 8e de finale de la Ligue des champions face à l'APOEL Nicosie dispute le titre de la plus grande humiliation européenne des Lyonnais avec la sortie de route inattendue au 3e tour préliminaire de la C1 face à Maribor (1999). Oui, en Europe, Lyon est capable du pire. Du pire et, bien sûr, du meilleur. Un peu comme en Ligue 1 cette saison.

Le précédent de Bernabeu

Si le dernier 8e de finale de Ligue des champions des Lyonnais a donc viré au fiasco, il faut se souvenir qu'au début de la décennie (2010), ils avaient sorti le grand Real Madrid de Cristiano Ronaldo et Kaka à ce même stade de la compétition, et au Santiago Bernabeu s'il vous plaît. A l'heure de retrouver le FC Barcelone et Lionel Messi au Camp Nou, cet ADN lyonnais doit servir de béquille.
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8es - Les exploits européens de Lyon au XXIe siècle

Et l'histoire est très actuelle puisque l'équipe de Bruno Genesio ne cesse de rendre hommage à son héritage cette saison. Capable de battre le PSG et Manchester City à l'Etihad Stadium, Lyon peut aussi lâcher des points en L1 face à Nantes, Reims ou, encore samedi dernier, à la Meinau après avoir mené de deux buts (2-2). Il faut se souvenir que quelques jours seulement avant son improbable victoire à Manchester City, Lyon avait arraché un nul très pénible à Caen (2-2).

Fort avec les forts et faible avec les faibles

Fort avec les forts, faible avec les faibles. Tel est Lyon. Insaisissable formation qui s'accroche à de rares certitudes. L'une d'entre elles tombe plutôt bien : sa constance dans les grandes affiches. Lyon en a pris cinq au Parc des Princes en octobre dernier ? Oui mais après avoir regardé dans le blanc des yeux le PSG durant plus d'une heure. Pour le reste, Lyon n'a plus perdu un match face à un gros calibre cette saison et offert quelques moments de grâce laissant présager un potentiel insoupçonné.
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Galtier : "Lyon peut le faire"

Le Barça est un mastodonte. Lyon n'est jamais aussi brillant qu'en David face à Goliath et le match aller (0-0) lui a laissé tout le loisir de croire qu'il restait un espoir. La semaine passée l'entretient vivement. Depuis sept jours, il flotte dans l'air un doux parfum de révolution. Le Real Madrid, triple tenant du titre, s'est fait renverser dans son stade par l'impétueuse Ajax Amsterdam et sera absent des quarts de finale pour la première fois depuis 2010 et son élimination face à… Lyon.
Le PSG et ses rêves de grandeur se sont eux évaporés face à un grand club mais une toute petite équipe de Manchester United. Cette Ligue des champions qui ne prête qu'aux gros a déjà fait quelques entorses à la règle. Et si cette édition marquait une rupture ? Les surprises sont légion et l'air du temps est plus doux pour Lyon que pour le FC Barcelone. Les planètes s'alignent tranquillement. Bien sûr, Messi peut tout envoyer valdinguer en un éclair. Mais si un club peut jouer un vilain tour au Barça, c'est bien ce Lyon là.
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