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Après PSG - RB Leipzig (3-2) / Paris, une recette toujours aussi frustrante : "On ne joue pas bien mais on gagne"

Cyril Morin

Mis à jour 20/10/2021 à 08:58 GMT+2

LIGUE DES CHAMPIONS - Franchement malmené par Leipzig ce mardi (3-2), Paris s’en est sorti grâce à la puissance de ses individualités, comme toujours ou presque. Face aux Allemands, le PSG a pris l’eau de partout avant de finalement éviter la noyade. Pourtant, l'entraîneur Mauricio Pochettino n’a pas semblé alarmé par le contenu proposé par les siens.

"Quand on voit le match face à Leipzig, le PSG a franchement de quoi craindre l'OM"

On ne sait pas si Mauricio Pochettino a une bonne étoile qui veille sur lui depuis son arrivée au PSG. Mais ce mardi, le coach argentin peut se satisfaire encore d’une chose : la réussite est très souvent de son côté. Dépassé dans l’engagement et par un pressing allemand pourtant prévisible, le club parisien a remis son destin entre les pieds d’un héros nommé Mbappé. Pour le reste, il faudra repasser.
Comme depuis le début de saison, Paris a gagné. Encore. Mais Paris a déçu, encore. Kylian Mbappé ne disait d’ailleurs pas autre chose au micro de RMC après coup. "Ce n'est pas une excuse, mais on a eu pas mal de joueurs absents pendant la saison, a expliqué l’homme du match. Dans les autres championnats, ils ont reporté les matches. Nous, on les a joués. En championnat, on est peut-être un peu laborieux, mais on a neuf victoires en dix matches. On doit faire mieux, c'est vrai. Pour l'instant, on ne joue pas bien, on gagne. Mais je pense qu'il faut mieux jouer pour gagner plus sereinement".
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Lionel Messi et Kylian Mbappé, grands artisans du succès du PSG face à Leipzig

Crédit: Imago

En conférence de presse, Mauricio Pochettino a dû reconnaître d’entrée que l’approche du match allemande était bien supérieure à la sienne. "Le pressing des milieux allemands était davantage centré sur Verratti, a-t-il analysé. On a bien commencé mais on a peu mélangé les positions au milieu. Les trois (Verratti, Gueye et Herrera, NDLR) ont été parfois trop proches, ce qui a facilité la tâche de Leipzig. Mais on a aussi connu des pertes de balle. On n’a pas réussi à casser la première ligne de pression. Donc c’était un match compliqué mais je suis satisfait du caractère de l’équipe pour renverser la situation".

"On était dans l'adaptation"

De ce début de match franchement compliqué, Paris a su se relever avec une qualité sur laquelle il faut savoir insister : l’adaptation. "On a travaillé plusieurs aspects, des séquences avec le ballon, d'autres où on l'avait moins, a encore reconnu Mbappé. Peut-être qu'il faut savoir imposer notre style. Mais là, on était dans l'adaptation". Une constante cette saison alors que Paris aurait les armes pour imposer sa puissance de feu. Mais, pour l'instant, le puzzle reste encore éparpillé.
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Herrera : "4-3-3 ou 3-5-2 ? C'est bien d'avoir différentes options même pendant le match"

Alors, Paris s’est remis à son savoir-faire : des transitions qui font mal. "Il faut savoir jouer avec ça aussi, a estimé Marquinhos auprès de RMC. Ce n'était pas vraiment la stratégie de jeu, mais on a des joueurs de qualité devant. Si on arrive à bien défendre, on peut s'en sortir. Leipzig, quand ils perdent le ballon, ils sont tous devant. Il faut avoir plus de possibilités dans les stratégies. Face aux blocs bas, il faut trouver les espaces".

"Le coach a bien vu le schéma de jeu"

Finalement, alors qu’on ne l’espérait plus et que les options étaient franchement limitées, la solution est venue du banc. En incorporant Danilo Pereira dans son axe central et en utilisant Hakimi et Nuno Mendes comme pistons, Pochettino a renversé le cours du match et peut-être trouvé une solution d’avenir qu’il refusait jusqu’à présent de réellement tester. "On devait chercher des solutions, depuis le banc ou par la tactique, a-t-il détaillé après coup. C’est mon rôle. En ayant Hakimi et Nuno, dont on connaît les qualités offensives, il fallait leur donner plus de liberté et ça a permis à Draxler et Messi de se rapprocher de l’axe, avec Wijnaldum et Verratti également". Son changement aura également permis à Presnel Kimpembe d’enfin sortir la tête de l’eau.
"Le coach a bien vu le schéma de jeu, a conclu Marquinhos. C'était difficile de presser, et on souffrait avec les latéraux de Leipzig qui étaient très haut. On a souffert sur les deux buts, avec leur latéral très haut. Ils étaient toujours en supériorité. Le changement nous a permis d'avoir permis plus de sécurité derrière". Le coup est passé près. Et Paris s’en est encore sorti par un trou de souris. Mais, à force, ça finira par coincer…
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PSG-Leipzig.

Crédit: Getty Images

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