Lens garde la tête haute après sa défaite chez le PSV : "Qui aurait dit qu'on aurait 5 points après 4 journées ?"

ParSimon Farvacque

Mis à jour 09/11/2023 à 08:31 GMT+1

Lens a raté l'opportunité de faire un grand pas en direction des huitièmes de la Ligue des champions en s'inclinant ce mercredi sur la pelouse du PSV (1-0). Mais les Sang et Or restent en lice pour la qualification après quatre journées, ce qui n'avait rien d'évident. Ils ont ainsi tenu un discours optimiste après cette rencontre, empreint d'une forte conviction en la "personnalité" de leur jeu.

Efficacité devant le but, maîtrise des émotions : il a manqué beaucoup de choses aux Lensois

Pas de mines déconfites, côté lensois. Pourtant, il y aurait de quoi. Les Sang et Or ont manqué l'occasion de faire le break, dans la course aux huitièmes de finale de la Ligue des champions, sur la pelouse du PSV. En s'inclinant à Eindhoven (1-0), ils ont même cédé la 2e place de la poule B à leurs adversaires néerlandais, à l'issue de la 4e journée. Ce scénario pas loin d'être cauchemardesque a donc accouché d'une déception que les Artésiens ont su relativiser.

Le film du match

"Je pense que depuis quatre matches, les joueurs sont à la hauteur de l'événement, de la Ligue des champions. Parfois récompensés, parfois un peu moins", a résumé Franck Haise en conférence de presse, ce mercredi. "On sait qui on est", a appuyé le coach d'un RC Lens en mode apprentissage : "Il y a de la fierté, de ce qu'on donne et de ce qu'on montre (…) mais on doit aussi continuer à progresser pour ne pas repartir frustrés de ces matches."

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"C'est notre philosophie, on joue beaucoup"

On a retrouvé la même dualité interne, dans les propos de Florian Sotoca : "On est fiers d'avoir 5 points, on aurait aimé en avoir un petit peu plus ce soir (…) On a des regrets, je trouve qu'on aurait pu ramener au moins le point du match nul." Le poteau frappé par Morgan Guilavogui, en fin de rencontre, a symbolisé le fameux manque de réussite auquel les grandes équipes tordent si souvent le cou et qui pend au nez des apprenties grosses cylindrées.

Les classements

"On s'attendait à un match difficile, avec un public qui pousse. C'est dommage parce qu'on a des occasions, deux ou trois situations où on peut faire mieux. On est vraiment frustrés ce soir", a réagi à chaud Jonathan Gradit, au micro de Canal Plus. Lui aussi garde la tête haute, considérant que son équipe ne s'est pas reniée : "C'est notre philosophie, on joue beaucoup, on le sait, on a un jeu à risque, donc forcément parfois ils ont des récupérations hautes."

Et maintenant… l'exploit ?

"Bien sûr que l'on peut s'adapter à l'adversaire mais c'est bien de rester nous-mêmes et de jouer avec personnalité", poursuit-il, avant de mettre en exergue une campagne de C1 en l'état correcte pour Lens, surtout après 21 ans d'absence : "Qui aurait dit qu'on aurait 5 points après 4 journées ?". La suite, c'est un déplacement dans trois semaines à l'Emirates Stadium, où Arsenal voudra prendre sa revanche. Haise prévient : "Il n'y a pas de match de gala en Ligue des champions."

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Une compétition dont ses joueurs prennent la mesure, avec un appétit que cette première défaite en dix matches toutes compétitions confondues n'a pas entamé. "Ce sera difficile (...) mais on sait qu'on est capable de faire un exploit", a assuré Adrien Thomasson, via nos confrères de RMC. Et Gradit de conclure, en utilisant le même terme, qui colle au statut d'outsider de Lens : "C'est à nous d'aller faire un exploit là-bas, on va tout faire pour se qualifier."