Semi-absence, échec complet pour les Bleus en Croatie (2-0) : "Dans les duels, on n'était pas là"
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Mis à jour 21/03/2025 à 00:46 GMT+1
Le faible premier acte de l'équipe de France a entraîné sa défaite, jeudi à Split, en quart de finale aller de la Ligue des nations. Battus par la Croatie (2-0), les Bleus ont mis le doigt sur cet écueil, voyant en une seconde période d'une intensité plus conforme un motif d'espoir. Mais Didier Deschamps a surtout appuyé sur les "erreurs techniques" qui ont réduit à néant toute notion d'animation.
"On imaginait Dembelé en faux 9, on a surtout eu droit à un faux numéro 10"
Video credit: Eurosport
Faux départ. Il flottait un parfum de "jour 1" dans l'air de Split, ce jeudi pour les Bleus, à un peu plus d'un an d'une Coupe 2026 pour laquelle ils doivent encore se qualifier. Pourvu que ce prologue soit trompeur, tant les joueurs de Didier Deschamps l'ont manqué dans les grandes largeurs. Ils se sont inclinés 2-0 en quart de finale aller de la Ligue des nations, face à une équipe de Croatie bien mieux entrée dans la partie.
Faux départ, décidément. "On a mal commencé, on a perdu beaucoup de ballons. Dans les duels, on n'était pas là", a regretté Dayot Upamecano, au micro de TF1. Mattéo Guendouzi a eu la même lecture du match que le défenseur du Bayern, entré à la pause à la place d'Ibrahima Konaté, en version légèrement édulcorée : "On a perdu des ballons que l'on ne perd pas, normalement et on a manqué un peu d'agressivité dans certains duels."
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"Les Bleus n'ont pas pris cela comme un quart de finale, mais comme un match amical"
Video credit: Eurosport
Un attentisme coupable
Dès la 5e minute de cette rencontre qui marquait le retour en sélection de Kylian Mbappé, Konaté a offert l'opportunité aux Croates d'ouvrir le score, d'une main assez grossière. Mais après avoir longuement, et légitimement, protesté contre un laser pointé sur lui, Mike Maignan a repoussé le penalty d'Andrej Kramaric. Ou plutôt repoussé l'échéance, le réveil bleu n'ayant toujours pas sonné.
"On a été trop attentistes, certainement, parfois…", a timidement admis Adrien Rabiot. Attentiste ? Comme Jules Koundé à la 26e minute, face à un Ivan Perisic qui a eu toute la latitude nécessaire pour centrer en direction d'Ante Budimir, plus prompt que William Saliba. Perisic s'est chargé en personne du but du 2-0, juste avant la pause. "Ils ont gagné pas mal de deuxièmes ballons, à la retombée, ils étaient là", a ajouté Rabiot.
On a donné les opportunités à l'adversaire, sans qu'il ait à aller les chercher
Et Didier Deschamps d'embrayer : "Notre première période est en-dessous de ce qu'on est capable de faire (…) On a donné les opportunités à l'adversaire, sans qu'il ait à aller les chercher." Déjà entrevu en Belgique (victoire 1-2 le 14 octobre dernier), le visage terne présenté avant la pause a cette fois été de trop. "La deuxième période est bien meilleure, en maîtrise, en justesse technique", a eu bien du mal à se contenter un "DD" miné.
Pour le retour dimanche au Stade de France, faut-il repenser le système, les joueurs, les circuits de passes… un peu de tout cela ? "Quand on fait des erreurs techniques, peu importe l'animation, on est punis", balaie le sélectionneur des Bleus, dont c'était le premier match depuis l'annonce de son départ, à l'issue – il l'espère – du prochain Mondial.
C'est plutôt sur le registre d'une intensité retrouvée, le temps de 45 minutes pas pour autant transcendantes, que son effectif se convainc de croire au dernier carré. "Il y a eu beaucoup de choses positives en deuxième période, estime Guendouzi. Il y a de l'espoir si on joue comme ça." Et Rabiot d'assurer : "On n'est pas abattus, il faut être sereins, garder la tête haute (…) Ils ont deux buts d'avance, ils n'en ont pas non plus cinq ou six… bien sûr qu'on y croit."
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Mbappé : "J'ai cette qualité d'être lucide sur ce que je fais de bien ou pas"
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