Sur la sellette à Chelsea, Antonio Conte pourrait être "rapidement" remplacé par Luis Enrique

Antonio Conte a les oreilles qui sifflent. Qui sifflent très fort. Déjà battus à domicile par Bournemouth mercredi dernier (0-3), ses Blues ont de nouveau sombré lundi soir à Vicarage Road face à Watford (4-1).

Eliminé de la League Cup par Arsenal fin janvier, Chelsea est quatrième de Premier League, à des années lumières de Manchester City (19 points), et juste devant le cinquième, Tottenham, qui ne compte qu'un point de moins après 26 journées.

Ajoutez à tout cela des petites piques régulières envoyées par l'Italien à ses dirigeants sur le thème du mercato, sur le refrain du "je n'ai aucun pouvoir, ce sont eux qui décident", et vous obtenez une situation de plus en plus précaire pour Antonio Conte, sans surprise annoncé sur la sellette par l'ensemble des tabloïds anglais ce mardi.

De l'autre côté des Pyrénées, en Catalogne plus précisément, le quotidien Sport croit même savoir que Luis Enrique pourrait rapidement succéder à l'Italien. L'expérience de l'ancien coach du Barça, libre de tout contrat, et sa capacité à gérer un vestiaire de stars, auraient convaincu Roman Abramovich, "qui pourrait se séparer de Conte dans les prochaines heures", selon la publication barcelonaise.

De quoi provoquer le célèbre "choc psychologique", à deux semaines du choc de Ligue des champions entre Chelsea et le Barça, à Stamford Bridge ? "Mon avenir ? Ce n'est pas mon problème. J'essaie de faire mon job. Si cela suffit, ok. Sinon, ils (les dirigeants) peuvent prendre leur décision", a évacué Conte lundi soir, à l'issue de la défaite de son équipe.

De son côté, la BBC et Sky Sports, deux médias anglais réputés pour leur sérieux, avancent que le poste de Conte n'est pas en danger à court terme et qu'aucun entraîneur n'a été contacté par le bord de Chelsea. Actuellement sous contrat, Diego Simeone (Atlético Madrid), Massimiliano Allegri (Juventus) ou encore Maurizio Sarri (Naples) ont aussi été associés au club londonien ces dernières semaines.

Revalorisé l'été dernier, Conte sera-t-il le prochain entraîneur à perdre son job quelques mois après avoir été sacré champion d'Angleterre, comme ses compatriotes Mancini et Ranieri avant lui ? C'est une hypothèse de plus en plus probable, même si elle pourrait se concrétiser plutôt cet été que dans la semaine.