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Le Danemark pourrait s'en mordre les doigts...

Jérémy Satis

Mis à jour 11/11/2017 à 23:05 GMT+1

BARRAGE COUPE DU MONDE - Incapable de trouver la faille pendant 90 minutes, le Danemark n'a pu faire mieux qu'un match nul et vierge face à l'Irlande (0-0) en barrage aller, samedi soir à Copenhague. Les coéquipiers de Christian Eriksen devront donc aller chercher leur place pour la Coupe du monde lors d'un déplacement périlleux à Dublin mardi prochain.

Eriksen - Denmark-Ireland - FIFA 2018 World Cup playoff - Getty Images

Crédit: Getty Images

De coutume, il n'est jamais simple de déterminer à qui profite un score nul et vierge au terme du premier match d'une rencontre aller-retour. Mais, à l'issue du barrage aller qualificatif pour le Mondial qui a opposé ce samedi soir à Copenhague un Danemark dominateur à une Irlande qui a su faire le dos rond (0-0), il semble que ce soit bien les joueurs de Martin O'Neill qui aient fait la bonne opération avant le retour prévu mardi soir à l'Aviva stadium de Dublin.
Rapidement, on a compris que les hommes en vert se satisferaient pleinement d'un score nul. Les coéquipiers de Robert Brady n'ont pris aucun risque et ont privilégié l'équilibre défensif à la prise de risque offensive. Les Irlandais n'ont d'ailleurs cadré que deux tentatives, mais elles se sont toutes les deux révélées dangereuses : Christie, en solo, a buté sur Schmeichel à bout portant après un rush en solitaire (43e). Et Duffy, à la réception d'une tête sur un coup franc de Brady, a bien failli permettre à son équipe de réussir le coup parfait en fin de match (88e).

Randolph a tenu la baraque irlandaise

Puis c'en était terminé de l'Irlande, dont le joueur majeur aura été son gardien, Darren Randolph. Le portier de Middlesbrough a sauvé les siens a plusieurs reprises. D'abord, il a réussi un double arrêt devant Stryger Larsen et Cornelius (43e), avant de remettre ça par deux fois en captant et en repoussant deux tirs puissants et vicieux de Christian Eriksen (22e, 31e). Il a été bien heureux, en revanche, de voir le tir de Sisto flirter avec son poteau gauche (31e). Enfin, il a parfaitement claqué en corner une tête de Poulsen dans les derniers instants (90e).
Les quelques sifflets qui sont tombés des travées du Telia Parken en disaient long sur les regrets que pourront nourrir les Scandinaves à la vue des occasions et du scénario. Le talent de Christian Eriksen, très remuant en première période mais complètement disparu des radars lors du second acte, n'aura pas suffi. L'Irlande a très certainement pris un avantage psychologique. Mais si les Danois parviennent à marquer à l'Aviva Stadium, alors la cinquième phase finale de Coupe du monde de leur histoire ne sera peut-être plus très loin.
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