Qualifications Coupe du Monde - Bale fracasse la presse : "Les athlètes se font déchirer en morceaux"

QUALIFICATIONS COUPE DU MONDE – Déjà auteur d'une pique contre le quotidien espagnol Marca après son doublé contre l'Autriche jeudi soir (2-1), l'attaquant gallois Gareth Bale en a remis une (grosse) couche vendredi, dans un long message posté sur les réseaux sociaux. Le joueur du Real Madrid dénonce la "pression immense" mise sur les sportifs par la presse.

Gareth Bale avec le Pays de Galles lors du barrage pour le Mondial contre l'Autriche

Crédit: Imago

Jeudi soir, la star, c'était lui. Gareth Bale a envoyé le Pays de Galles en "finale" des barrages pour la Coupe du Monde grâce à son doublé contre l'Autriche (2-1), se retrouvant sous le feu des projecteurs comme ce n'est plus le cas depuis bien longtemps avec le Real Madrid. Seulement apparu à cinq reprises avec les Merengue cette saison, l'ancien de Tottenham s'attire les critiques de ses supporters… et de la presse locale.
C'est ainsi qu'un journaliste de Marca l'a récemment qualifié de "parasite". Ce à quoi l'intéressé a réagi une première fois jeudi soir, après la rencontre. "Je n'ai pas besoin d'envoyer un message, honnêtement. C'est une perte de temps. C'est dégoûtant et ils devraient aussi avoir honte d'eux-mêmes. Je ne suis pas embêté. Fin", a-t-il ainsi lâché en zone mixte.
Mais le joueur de 32 ans était peut-être plus affecté par la situation qu'il ne l'a laissé paraître, puisque c'est par un long message publié vendredi après-midi sur les réseaux sociaux qu'il s'est de nouveau exprimé à ce sujet. "À une époque où des gens se suicident à cause de l'insensibilité et de l'acharnement des médias, je veux savoir, qui tient pour responsables les journalistes et organes de presse qui leur permettent d'écrire des articles comme celui-ci ?" a-t-il notamment lancé pour commencer.
Assurant qu'il avait développé une carapace épaisse pour lutter contre les pressions extérieures, le Gallois s'est surtout attardé sur des situations qu'il a observées plus que vécues. "J'ai été témoin des effets néfastes que les médias peuvent avoir sur la santé mentale et physique des gens, a-t-il repris. Les médias attendent des performances surhumaines des athlètes professionnels, et seront les premiers à célébrer avec eux quand ils y parviennent. Pourtant, au lieu de compatir avec eux lorsqu'ils font une once d'erreur humaine, ils se font déchirer en morceaux, encourageant la colère et la déception de leurs fans".
Et le gaucher de conclure : "Nous savons tous qui est le vrai parasite !". Des propos forts, marqués d'une volonté de faire bouger les choses et de renforcer "l'éthique et les standards journalistiques". Pour éviter, selon lui, que "la pression quotidienne" n'envoie "un sportif déjà stressé (…) au fond du trou".
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Video credit: Eurosport

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