Les plus populaires
Tous les sports
Voir tout

Gábor Király, le (presque) quadra hongrois qui rêve de jouer les bizuths à l'Euro

Pierre-Alexandre Conte

Publié 14/11/2015 à 15:28 GMT+1

BARRAGE EURO 2016 – Gabor Király disputera sa première compétition internationale en France, l’été prochain, si la Hongrie parvient à sortir la Norvège dimanche (20h45), lors des barrages de l’Euro 2016. Un événement pour l’inamovible gardien magyar, qui fêtera ses 40 ans en avril prochain.

Le gardien hongrois Gabor Kiraly

Crédit: Panoramic

Gábor Király s’apprête à vivre l’un des plus grands moments de sa carrière. A 40 ans – il les fêtera le 1er avril prochain -, le gardien de la Hongrie pourrait disputer l’été prochain en France, sa première compétition internationale. Pour ce faire, il faudra que sa sélection, la Hongrie, parvienne à éliminer la Norvège, dimanche, à Budapest, lors du match retour des barrages de l’Euro 2016. Une performance qui ne tient en rien de la fiction après la victoire acquise à l’extérieur (0-1), jeudi, lors de l’aller. Un succès qui doit autant au seul buteur de la rencontre, László Kleinheisler, qu’au portier de l’équipe.
Car en dépit de son âge, Király n’est pas qu’un cadre de vestiaire dont le sélectionneur se servirait en raison de son expérience. Il est le gardien titulaire de la Hongrie et a prouvé, face à la Norvège, qu’il entendait le rester. Ses multiples parades, en particulier sur les six tentatives adverses cadrées, combinées, il est vrai, à la maladresse des attaquants scandinaves, ont permis à son équipe de repartir du nord de l’Europe sans avoir concédé le moindre but. Une bien belle manière de fêter une 100e sélection.
picture

Gabor Kiraly (Hongrie)

Crédit: Panoramic

Une carrière internationale longue de 17 ans

La première de Gábor Király sous le maillot de la Hongrie remonte à 1998. Une autre époque, presque un autre temps. C’était à Vienne, en Autriche, lors d’une simple rencontre amicale, et il en avait pris deux lors d’une courte victoire de son équipe (3-2). Il évoluait alors en Allemagne, au Hertha Berlin, et l’Europe du football découvrait son style inimitable.
A l’image du Mexicain Jorge Campos qui ne quittait jamais ses infernales tenues bariolées, le gardien magyar ne peut alors disputer une rencontre sans son bas de survêtement gris clair. Une sorte de marque de fabrique dont il ne s’est jamais départi, de son pays natal où il a joué jusqu’en 1997 à l’Allemagne puis l’Angleterre, où il a exposé son talent aux yeux de tous.
Király ne fait pas partie de ces portiers élégants et aériens dont les parades rendent les matches plus spectaculaires. Il appartient plutôt à l’école de l’efficacité. Celle qui rend les arrêts inesthétiques mais permet à une défense de se sentir en sécurité. Preuve de sa régularité au plus haut niveau, le gardien hongrois n’a jamais quitté les grands pays de football, ni connu de trou dans sa carrière, passant de club en club au fil des années. Outre-Manche, il a ainsi porté les maillots de Crystal Palace, Aston Villa, West Ham, Burnley ou Fulham. Pas les formations les moins cotées de Premier League et de Championship. Il peut aussi se targuer d’avoir joué pour le Munich 1860 et effectué une pige de six mois à Leverkusen.
Mais sa période phare, c’était au Hertha Berlin, entre 1997 et 2004, club pour lequel il a fait plus de 200 apparitions, notamment en Bundesliga. Plus de dix ans après, Gábor Király vivra peut-être, ce dimanche, un deuxième pic dans carrière. Avant de finir en apothéose l’été prochain ?
Rejoignez Plus de 3M d'utilisateurs sur l'app
Restez connecté aux dernières infos, résultats et suivez le sport en direct
Télécharger
Partager cet article
Publicité
Publicité