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Serie A : Tuchel a déjà des pistes à explorer : cette Dea est divine mais parfois friable

Enzo Guerini

Mis à jour 12/07/2020 à 10:43 GMT+2

SERIE A – Tenue en échec par la Juventus samedi (2-2), l’Atalanta a tout de même délivré une prestation de grande qualité sur la pelouse turinoise. Toujours séduisante dans le jeu, la Dea a rappelé qu’elle aura son mot à dire lors du quart de finale de Ligue des champions face au PSG. Les Parisiens devront tirer des leçons de ce choc face à la Juve pour ne pas se faire piéger le 12 août prochain.

Les joueurs célèbrent avec Zapata l'ouverture du score face à la Juventus.

Crédit: Getty Images

Certes, ce n’était pas la meilleure Juventus de l’histoire qu’a affrontée l’Atalanta samedi soir. Mais la Dea a une nouvelle fois étalé son football plaisant, mettant en difficulté les hommes de Maurizio Sarri, surtout en première période. Le pressing constant, les mouvements incessants et la vitesse de circulation du ballon mis en place par les joueurs de la Dea ont donné le tournis aux Bianconeri, qui s’en sont remis à deux malheureuses mains involontaires de De Roon et de Muriel dans la surface pour égaliser à deux reprises sur penalty.

Quadriller Gomez et résister au pressing

Ce match nul miraculeux arraché par la Juventus s’ajoute à la liste des gros matches que l’Atalanta n’a pas su gagner cette saison. Jusqu’ici, la Dea s’était inclinée face à la Juventus au match aller, avait fait nul contre l’Inter et n’avait pris qu’un point sur six possibles face à Manchester City en Ligue des champions. Mais peu importe, une chose est sûre désormais : l’Atalanta ne rougit plus face aux grosses écuries, et jouera avec ses principes de jeu lors du quart de finale de la Ligue des champions le 12 août prochain. Ainsi, le PSG sait à quoi s’en tenir.
Derrière, il faudra être solide. Très offensive, l’Atalanta ne cesse de chercher des décalages et de jouer vers l’avant. Son trio offensif, Gomez-Zapata-Ilicic, se connaît par cœur et combine partout. Pour annihiler les quelques percées de la Dea, les Parisiens devront quadriller "Papu" Gomez. Le capitaine et maitre à jouer argentin est à la genèse de la quasi-totalité des situations dangereuses de l’Atalanta.
Il faudra aussi résister au pressing intense des Bergamasques et à leur marquage individuel. Dans ce registre, Marco Verratti sera très précieux pour le PSG, ses qualités techniques au-dessus du lot lui permettant de se défaire facilement de ses adversaires, et ce même sous la pression. Derrière, Presnel Kimpembe peut aussi apporter des solutions, grâce à sa capacité à se projeter et à trouver de la verticalité à la relance. Reste à savoir si Thomas Tuchel alignera le champion du monde, ou lui préférera Marquinhos ou Thiago Silva.

Neymar et Mbappé, plus que jamais facteurs X

Même si l’Atalanta s’est montrée nettement supérieure pendant une bonne partie de la rencontre, elle a aussi montré quelques faiblesses. Et le PSG devrait s’en inspirer. Sur le plan défensif, la Dea a démontré qu’elle avait quelques lacunes. Dès que la Juventus a un petit peu accéléré, elle a su créer le danger dans la surface bergamasque. A plusieurs reprises, Dybala et Ronaldo ont été trouvés dans le dos de la défense sur des longs ballons. Juste avant la pause, l’Argentin a été trouvé dans la profondeur par Cuadrado. Et même si Cristiano Ronaldo, trouvé ensuite par Dybala, était en position de hors-jeu, cette occasion a prouvé que le bloc bergamasque pouvait être déséquilibré. Il suffit, en somme, de jouer vite, et vers l’avant.
Le pressing constant et le marquage individuel mis en place par Gasperini obligeront les Parisiens à être rapide dans les transitions offensives. Et ça, Paris est armé pour le faire. Neymar et Mbappé devront, entre autres, bien gérer les un-contre-un provoqués par ce marquage strict pour créer des décalages et exploiter au mieux les espaces laissés derrière. Devant le but, Mauro Icardi devra se montrer chirurgical, lui qui aura sûrement du mal à participer au jeu. Pablo Sarabia aura lui sans doute un coup à jouer, avec la suspension d’Angel Di Maria.
Alors non, l’Atalanta n’est pas un ogre européen et reste à la portée du Paris Saint-Germain. Mais la Dea prouve match après match qu’elle ne se laissera jamais intimider quel que soit l’adversaire, et jouera tous les coups à fond. Plus que jamais, Paris est prévenu.
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