Les plus populaires
Tous les sports
Voir tout

Naples, champion d'Italie, baigne dans l'extase : "Gagner de nouveau, et la Ligue des champions !"

Vincent Bregevin

Mis à jour 05/05/2023 à 08:13 GMT+2

Naples chavire de bonheur après le troisième titre de champion de l'histoire du club décroché jeudi, grâce au nul sur le terrain de l'Udinese (1-1). Un trophée largement mérité pour des Napolitains qui ont dominé la Botte de la tête et des épaules cette saison. Ivre de bonheur, le président Aurelio De Laurentiis voit désormais plus grand. C'est l'Europe qu'il vise.

La joie des supporters napolitain au stade Diego Armand Maradona après le sacre du Napoli en Serie A

Crédit: Getty Images

Et tout s'est embrasé. A Udine, déjà, où tous les tifosi napolitains sont descendus sur la pelouse pour célébrer le point qui manquait à leur équipe pour décrocher le troisième titre de champion d'Italie de l'histoire du club (1-1). A Naples, surtout. Un tremblement de bonheur dans toute la ville avec le stade Diego-Maradona comme épicentre. 50 000 supporters napolitains s'y étaient tassés pour suivre la rencontre sur des écrans géants. Ils ont cru que le sacre serait encore retardé quand Sandi Lovric a ouvert le score pour l'Udinese. Ils ont jubilé quand Victor Osimhen a égalisé. Ils ont explosé quand le coup de sifflet final a retenti. Enfin. Le bonheur suprême.
Aurelio De Laurentiis avait choisi de ne pas faire le déplacement à Udine pour partager ce moment avec eux. Le président de Naples, avec une écharpe aux couleurs du club autour du cou, s'est adressé à la foule depuis le terrain d'un écrin napolitain en fusion. "Merci ! Merci ! Merci !", a-t-il lancé dans une liesse populaire totale. "Vous nous avez toujours dit que vous vouliez gagner, et on a gagné, et on a gagné tous ensemble ! Et maintenant, une grande fête contre la Fiorentina", a-t-il repris avant le lancement d'un feu d'artifice.
De là-haut, Diego Maradona peut être fier de ses héritiers. Naples n'avait plus été sacré champion d'Italie depuis une lutte de haute volée avec l'AC Milan en 1990, trois ans après son premier titre en 1987. Deux trophées décrochés grâce au génie argentin, décédé en 2020. Mais 33 ans plus tard, El Pibe de Oro était là, quelque part, pour guider le Napoli vers ce triomphe. "(Gagner), c'est obligatoire à Naples, a reconnu l'entraîneur Luciano Spalletti au micro de DAZN. Ils ont vu de grands entraîneurs, de grands champions, un public qui a vu jouer Diego Armando Maradona, et dans ce résultat il y a probablement un peu de sa protection."

"Ce n'est pas un point d'arrivée mais de départ"

Mais le mérite revient surtout à De Laurentiis. Le président napolitain a récupéré un club en faillite, et relégué en troisième division en 2004. Vingt ans plus tard, le voilà au sommet de la Botte. "Quand je suis arrivé, j'avais dit qu'il faudrait dix ans pour arriver en Europe, une promesse tenue de façon anticipée, a-t-il rappelé au micro de DAZN. Et ensuite, encore dix ans pour le scudetto, promesse également tenue."
Et tenue avec la manière. Naples a décroché ce sacre à cinq journées de la fin au bout d'une saison éblouissante qui a vu la formation de Luciano Spalletti dominer la Serie A de la tête et des épaules, et taillé sa route jusqu'aux quarts de finale de la Ligue des champions. "Personne ne méritait plus le scudetto que nous, on n'était pas les favoris au départ de saison, ils n'étaient pas si nombreux à croire en nous, mais l'équipe a su être unie, s'est félicité Osimhen, artisan majeur de ce sacre avec 22 buts en championnat. Nous y avons cru et nous avons gagné ce scudetto, nous avons réalisé notre rêve."
Mais ce titre n'est pas une fin en soi. Et vivre ces instants euphoriques n'ont pas empêché Spalletti et De Laurentiis de se tourner d'ores et déjà vers l'avenir. "La joie est quelque chose de fugace. J'ai gagné, oui, mais je dois encore repartir et travailler !", a lancé l'entraîneur napolitain dans un éclat de rire. Avec quel objectif ? Le plus élevé. "Maintenant, ce qu'il manque, c'est de gagner de nouveau, et puis encore de nouveau, et la Ligue des champions (...) Ce n'est pas un point d'arrivée mais de départ", a annoncé son président. La fête peut battre son plein, et c'est peu de le dire. Mais le rendez-vous est déjà pris.
Rejoignez Plus de 3M d'utilisateurs sur l'app
Restez connecté aux dernières infos, résultats et suivez le sport en direct
Télécharger
Partager cet article
Plus de détails
Publicité
Publicité