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Mercato : Une "taxe de luxe", la dernière trouvaille de l'UEFA pour équilibrer la concurrence

ParAFP

Mis à jour 19/01/2018 à 10:03 GMT+1

Alexsander Ceferin envisage la création d'une "taxe de luxe" pour garantir l'équilibre concurrentiel entre les clubs dans les compétitions européennes. Le président de l'UEFA songe aussi à limiter les contrats et les prêts.

Aleksander Ceferin

Crédit: Getty Images

Le fair-play financier ne suffit pas à Alexsander Ceferin. Le président de l'UEFA, qui a succédé à Michel Platini, a annoncé vendredi dans la presse suisse que l'instution europénne songeait, pour maintenir l'équilibre entre les clubs, à la création d'une "taxe de luxe". "Nous préparons un document stratégique très important pour le futur. Parce que, et cela va peut-être vous surprendre, l'UEFA n'avait, par le passé, aucune stratégie concrète", explique M. Ceferin, dans un entretien diffusé dans La Tribune de Genève et dans 24 Heures.
Pour lui, le problème le plus important du football moderne est "l'équilibre concurrentiel entre les équipes". "Il faut à tout prix maintenir la situation actuelle où chaque équipe peut entrer dans les compétitions. Le rêve doit rester vivant", explique le Slovène alors que l'UEFA a adopté une réforme de la Ligue des champions qui garantira à terme des places en C1 aux quatre premiers des quatre grands championnats, une réforme qui a suscité de nombreuses critiques de la part des championnats et clubs moins puissants.

"Ce n'est pas un impôt pour le gouvernement, mais pour l'UEFA"

Pour maintenir cet équilibre entre clubs, "nous imaginons une taxe de luxe", dévoile M. Ceferin. Son principe, "si un club dépense plus qu'il ne doit, il va payer une taxe sur la différence. Ce n'est pas un impôt pour le gouvernement, mais pour l'UEFA. Nous devons encore décider comment nous redistribuerons cet argent". Certaines mesures s'appliqueront "peut-être dès la saison prochaine", ajoute le patron du foot européen.
M. Ceferin veut aussi limiter le nombre de contrats et de prêts de joueurs dans chaque club. "Les clubs les plus riches peuvent acheter tout le monde, ce qui affaiblit les autres équipes. Nous allons soit décider de limiter le nombre de prêts, soit les interdire. Et puis il y a l'aberration du nombre de joueurs sous contrat. Par exemple, un club italien en a 103 ! Là aussi nous pouvons fixer des limites", ajoute-t-il.
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