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Fernando Alonso (Ferrari) : "Un peu comme une victoire"

Eurosport
ParEurosport

Mis à jour 19/11/2012 à 14:06 GMT+1

Fernando Alonso (Ferrari), troisième à Austin, ne voit qu'une chose : il n'a cédé que trois points à Sebastian Vettel (Red Bull) et se rendra au Brésil avec une réelle chance de titre.

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Crédit: Eurosport

Fernando Alonso (Ferrari) avait prédit que le Brésil serait le théâtre de la finale du championnat du monde 2012. Il avait raison : le vingtième et dernier meeting de la saison, le week-end prochain à Sao Paulo, livrera le verdict de son duel avec l'Allemand Sebastian Vettel. A ceci près que lui aussi pourra se couronner. Dimanche, à Austin, il a évité le sacre du pilote de Red Bull, deuxième derrière Lewis Hamilton (McLaren), en se classant troisième du Grand Prix des Etats-Unis.
"Nous savons que nous avons encore une chance pour le championnat, au Brésil, et c'est quelque chose pour lequel on s'est battus toute la saison", a expliqué à l'arrivée le leader de la Scuderia, qui affiche treize points de retard au Mondial. Trois scénarios seulement pourront le mener à sa troisième consécration : une troisième place associée à une dixième position, au mieux, de Vettel, une deuxième place sans que son adversaire ne se classe mieux que huitième, ou une victoire combinée à un Top 5 de l'Allemand.
L'importance du premier tour
"C'est grâce à notre début de course. Nous nous sommes souvent qualifiés autour de la 7e ou la 8e place, et nous avons souvent bouclé le premier tour dans les trois ou quatre premiers. Ça permet de faire une course un peu plus facile quand on est dans le groupe de tête. Aujourd'hui, on savait qu'on avait une bonne chance, j'ai essayé de doubler des gens au premier virage et après on a pu rouler plus vite. Ce n'était pas possible de rouler aussi vite que ces deux-là (ndlr : Hamilton et Vettel), ils étaient trop loin devant. J'avais assez de travail pour rester devant ceux qui me suivaient", a-t-il ajouté, en conférence de presse. Il n'a pas mentionné Mark Webber, plus rapide que lui et troisième lorsque l'alternateur Renault de sa Red Bull l'a contraint à l'abandon.
"Ce week-end est un peu comme une victoire pour nous, car on n'a perdu que trois points (sur Vettel)", a-t-il repris. "On n'en espérait pas tant samedi soir ou vendredi soir, donc nous sommes heureux d'avoir encore réussi un bon dimanche et marqué de gros points. Il n'y a que Seb [Vettel] dans une meilleure position que nous. Nous pouvons être fiers de nous, faire une belle course au Brésil, et on verra bien ce qu'il en ressort".
Felipe Massa s'est sacrifié
Dimanche, "Nando" et la firme italienne ont encore fait le grand prix parfait en maximisant leurs chances. Avant même le départ, en brisant un scellé de la boîte de vitesses de Felipe Massa, ce qui a provoqué une sanction automatique de cinq places du Brésilien sur la grille. Il y figurait en sixième position et l'Espagnol en huitième. Ce dernier a ainsi pu récupérer une place et partir sur le côté propre de la piste. Ce fut déterminant comme l'a montré le départ : le grip était bien meilleur sur la rangée des places impaires. La différence a été évaluée par une équipe à douze mètres, soit l'équivalent d'une place et demie. "Les intérêts de l'équipe passent avant toute chose (…) et nous aimerions remercier publiquement Felipe", a indiqué Maranello.
Et puis, en course, Ferrari a décliné un scenario convenu à un pit stop, en arrêtant la rossa numéro cinq dans la foulée de la MP4-27 de Lewis Hamilton, et un tour avant la Red Bull de tête. En rencontrant, certes, un problème qui a coûté trois secondes à l'Asturien, mais pas de places. Felipe Massa a fini à 6"7 de son leader et a assuré qu'il aurait pu finir devant lui. Il s'était déjà réfréné en Corée du Sud et devra encore probablement être prêt à se sacrifier à domicile.
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