GP d'Allemagne : Lewis Hamilton (Mercedes) s'impose et consolide son fauteuil de leader

Lewis Hamilton vit un été radieux ! Dimanche à Hockenheim, le Britannique a poursuivi sa chevauchée fantastique en remportant une sixième victoire en sept courses. Battu par plus fort que lui - son coéquipier Nico Rosberg - pour la pole position samedi, l'as à la Flèche d'argent n°44 s'est refait au coup d'envoi du Grand Prix d'Allemagne, comme le dimanche précédent en Hongrie, pour filer vers une victoire aussi tranquille qu'indiscutable.

Béni des dieux de la piste, il renforce au passage son leadership au Mondial Pilote en éloignant son collègue de Mercedes à 19 points.

"Ce fut un super départ pour moi. Mon ingénieur a fait du très bon boulot. L'équilibre de la voiture était sensationnel. Aujourd'hui, je n'ai fait aucune erreur", a résumé le triple champion du monde sur le podium.

"Le départ s'est mal passé, j'ai eu beaucoup de patinage", a expliqué Nico Rosberg, seulement quatrième. "19 points, ce n'est pas dur à rattraper. Ce qui est dur, c'est perdre la course de la façon dont ça m'est arrivé.".

Une nouvelle fois, la course n'a pas été passionnante et tout ou presque s'est décidé au départ. On l'avait déjà constaté par le passé et on l'a revu deux ans après la dernière édition de la course outre-Rhin : les pilotes situés sur la rangée impaire de la grille de départ - celle de gauche - ont beaucoup de mal à rivaliser avec leurs voisins de droite.

Et ça n'a pas manqué : Nico Rosberg (Mercedes), Daniel Ricciardo (Red Bull) et Kimi Räikkönen (Ferrari), respectivement premier, troisième et cinquième, ont été débordés par leurs coéquipiers Lewis Hamilton, Max Verstappen et Sebastian Vettel.

Gobé aussi par les Red Bull, Rosberg a alors entrepris de se refaire avec une stratégie décalée. Pas pour revenir sur un Hamilton déjà en liberté, mais sauver au moins la deuxième place.

Malheureusement, le national de l'épreuve a été mal payé en reprenant pour son deuxième relais des Pirelli "super tendre" qui allaient s'avérer performants plus tard de la course. Et dans le stress de sa remontée, il a cru bon de pousser Max Verstappen (Red Bull) hors de la piste. Puni d'une pénalité de cinq secondes, il a laissé les Red Bull monter sur le podium.

Pour l'écurie autrichienne, championne du monde des années 2010-2013, une autre satisfaction l'attendait à l'arrivée : le statut de deuxième force du plateau au Mondial Constructeurs en lieu et place de Ferrari, seulement cinquième et sixième avec Sebastian Vettel et Kimi Räikkönen.