Grand Prix d'Azerbaïdjan | Charles Leclerc (Ferrari) : "J'essaierai encore de me battre pour la victoire dimanche"
:focal(170x165:172x163)/origin-imgresizer.eurosport.com/2014/04/23/1223478-25520131-310-310.jpg)
Mis à jour 29/04/2023 à 19:27 GMT+2
GRAND PRIX D'AZERBAÏDJAN - Charles Leclerc (Ferrari) a cédé sa première place à Sergio Pérez (Red Bull) lors du restart du 6e tour, samedi en course sprint. A part ça, on l'a vu tenir le choc, pris en sandwich entre les RB19. Fort des enseignements de ces 17 tours, le Monégasque va repartir au combat dimanche, avec un optimisme légitime. Il va tout tenter pour décrocher un premier succès en 2023.
Charles Leclerc
Crédit: Getty Images
Sept points qui font plus que doubler son capital, et le repositionne dans le top 8 du championnat du monde. Bien sûr, c'est encore loin de ce qu'il ambitionne cette saison en tant que vice-champion du monde sortant, mais cette deuxième place dans la course sprint du Grand Prix d'Azerbaïdjan, à Bakou, a des allures de vrai départ pour lui. Toujours sans podium, mais avec la plaque de deuxième, Charles Leclerc avait de quoi savourer dans le parc fermé, samedi.
Parti en tête, conscient qu'il aurait du mal à résister aux Red Bull tout au long des 17 tours au programme, le Monégasque a fait mieux que prévu, il faut le dire. Et sans le restart du 6e tour, suite à l'accident de Yuki Tsunoda (AlphaTauri), peut-être serait-il resté hors de portée de Sergio Pérez (Red Bull). Qui a profité du départ lancé pour le déborder et filer vers la victoire.
"Rien de plus à faire aujourd'hui"
C'est avec le sourire et la satisfaction du travail bien fait qu'il a livré ses premières impressions, dans le parc fermé. "Ça confirme l'avantage de Red Bull en course, mais il ne faut pas oublier où nous étions en rythme de course, a-t-il rappelé. Comme je le dis, si la victoire n'est pas possible il faut prendre un maximum de points. Il n'y avait rien de plus à faire aujourd'hui. J'essaierai encore de me battre pour la victoire dimanche."
Se servant aussi de ce sprint comme d'une simulation du Grand Prix d'Azerbaïdjan de dimanche, faute d'avoir eu le temps de le faire lors de la seul heure d'essais libres, vendredi, "Charlot" a confié avoir surtout pensé à gérer le capital pneumatiques de sa SF23 pour en arriver là, juste derrière "Checo" et devant le double champion du monde Max Verstappen, sans que ce dernier n'aie jamais pu esquisser une attaque. "J'essayais de ne pas trop me battre avec 'Checo' car je voulais juste préserver mes pneus, a-t-il dit. J'ai essayé de rester dans sa zone DRS car il me tirait dans la ligne droite, mais ça n'a pas suffi."
Les progrès de Melbourne confirmés
"C'est vraiment le mieux que l'on pouvait espérer", avait-il avoué spontanément à son équipe, dans son tour de rentrée. Ce qu'il a répété d'une autre façon au micro de Canal+ en zone mixte, en assurant être "arrivé pile poil" au bout du potentiel de ses Pirelli, certain qu'il n'y avait "pas beaucoup plus" de potentiel dans sa "rossa".
Dimanche, il partira de la pole position du Grand Prix d'Azerbaïdjan, pour 51 tours, ce qui devrait être une tout autre histoire. Avec, il le redoute, une même conclusion. Les Red Bull seront difficile à contenir.
Reste l'optimisme de son patron, Frédéric Vasseur. "A Melbourne, nous avons vu des progrès et je pense que, jusqu'à présent ce week-end, ils sont confirmés ici, a estimé le directeur d'équipe français. En rythme de qualification, nous étions plus rapides que Red Bull, et en course nous sommes capables de nous battre avec Pérez et Verstappen, même s'il reste du travail. Aujourd'hui, nous avons pu tester les 'medium' et courir avec plus d'essence dans la voiture, ce qui nous a apporté des données utiles pour dimanche."
Rejoignez Plus de 3M d'utilisateurs sur l'app
Restez connecté aux dernières infos, résultats et suivez le sport en direct
Télécharger
Scannez ici
Sur le même sujet
Partager cet article
Publicité
Publicité