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Alonso accuse le coup

Eurosport
ParEurosport

Mis à jour 08/09/2012 à 19:43 GMT+2

Trahi par sa Ferrari, Fernando Alonso n'a pu effectuer le moindre tour rapide en Q3. Il partira 10e. "On ne va pas en pleurer", a-t-il dit.

2012 GP d'Italie Ferrari Alonso

Crédit: Ferrari S.p.A.

Jusqu'au Grand Prix de Belgique, Fernando Alonso n'avait jamais manqué une arrivée primée. Depuis le début de saison, il avait même bénéficié d'un petit coup de pouce météorologique, ici et là, propre à cacher les énormes carences de sa Ferrari. Celle-ci était loin d'être rapide en toute circonstance, mais au moins était-elle fiable. La roue a-t-elle tourné ? Difficile à dire, mais en une semaine le décor a bien changé. Lâché par la baraka au départ à Spa, l'Espagnol vient de vivre deux journées noires à Monza, où sa F2012 a collectionné les pépins.
Vendredi matin, une panne a touché son V8 qui a dû être remplacé, et l'après-midi son roulage a été haché par des soucis de freins et un ennui de boîte de vitesses. Samedi matin, il a eu un répit d'une heure avant d'être rattrapé par la scoumoune en pleine séance de qualification. Après avoir roulé devant Felipe Massa pour lui offrir l'aspiration en Q3, il s'apprêtait à profiter du même service de la part de son coéquipier brésilien lorsque sa rossa s'est comporté anormalement à l'arrière. La barre de torsion cassée, il a du abréger sa session et a rétrogradé au dixième rang. La Scuderia avait pourtant tout fait pour lui : à Monza, le deuxième tour rapide maximise la performance des gommes. Il n'a jamais eu loisir d'en profiter.
"Ce résultat change tout pour la course"
"J'aurais pu faire la pole, mais au lieu de ça je me retrouve 10e", a pesté le double champion du monde, battu de 0"001 par le Britannique Lewis Hamilton (McLaren), auteur de la pole, lors du dernier entraînement, et auteur du meilleur temps en Q1 et Q2.
"C'est vraiment dommage, car la voiture était vraiment très rapide, mais ce sont des choses qui arrivent", a-t-il poursuivi. "Ça fait peut-être quinze ans qu'un truc comme ça n'est pas arrivé, mais ça s'est produit et on ne va pas en pleurer. Le problème sera résolu dimanche, mais bien sûr ce résultat change tout pour la course : nous avions une chance d'accroître notre avance sur nos plus proches rivaux, mais maintenant il est probable que l'un d'eux me reprendra du terrain."
Dans l'adversité, le fédérateur qu'il est n'a voulu rejeter la faute sur personne. Le département course a transformé la F2012 au fil des semaines mais le contrôle qualité a conservé ses standards les plus élevés. "Je ne pense pas que les défaillances de ces deux derniers jours soient liées à un développement accéléré de la voiture, car ils n'ont pas fait évoluer les pièces que nous poussons à leurs limites extrêmes", a-t-il estimé.
"C'est plus aux autres de s'inquiéter"
Pat Fry a reconnu l'embarras de son staff. "Ce genre de problème ne peut clairement pas arriver si nous voulons atteindre les objectifs que nous nous sommes fixés. Dimanche, Fernando aura une montagne à gravir", a dit le directeur technique.
"Nous essaierons de marquer le plus de points possible, peut-être en finissant devant quelques uns de mes rivaux directs", a lancé "Nando". Effectivement, Mark Webber (Red Bull), congédié en Q2, partira juste derrière lui. "Nous devons accepter que ces problèmes arrivent. Quand c'est le cas, c'est la réaction de déception qui domine. Ceci étant dit, c'est mieux dans ce sens plutôt que de faire un samedi meilleur que le dimanche, car dans ce cas il n'y a aucune chance de remédier à la situation ! Y a-t-il des risques de partir au cœur du peloton ? Vu le classement du championnat, c'est plus aux autres de s'inquiéter de rentrer encore sans point…"
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