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GP d'Italie - Bonus-malus : Hamilton sans pression, Rosberg sans illusion, Ricciardo sans complexe

Stéphane Vrignaud

Mis à jour 06/09/2015 à 22:16 GMT+2

FORMULE 1 - Lewis Hamilton a survolé la course à Monza, Nico Rosberg (Mercedes) y a probablement perdu ses derniers espoirs et Daniel Ricciardo (Red Bull) a sorti la grosse attaque. Nos bonus et nos malus.

Lewis Hamilton (Mercedes) au Grand Prix d'Italie 2015

Crédit: Imago

La note

2/5. Le suspens pour la victoire n'a duré que le temps du premier freinage. Le premier et le deuxième ont roulé en solitaire, le troisième - Rosberg - avait gagné sa place sur un dépassement au stand… Qu'il a restituée à Massa sur une casse moteur. Bof !

Le vainqueur : Lewis Hamilton (Mercedes)

Pour la sixième année consécutive, le poleman a gagné à Monza, soit la série la plus longue de tous les circuits du championnat. On a juste frémi lorsque Mercedes lui a mystérieusement demandé d'accélérer.

Le (grand) battu : Nico Rosberg (Mercedes)

Un premier abandon en 2015 qui résulte d'une catastrophe en chaîne : fuite de liquide de refroidissement sur le nouveau super-moteur samedi matin et retour à un vieux bloc qui n'a pas supporté la poursuite de Sebastian Vettel (Ferrari). Une casse et 53 points de retard plus tard, l'Allemand a très certainement (encore) perdu le titre.

Le chanceux : Felipe Massa (Williams)

Troisième, le Brésilien a récupéré miraculeusement un podium échappé dans la voie des stands.

Le regret

Une grille de départ bouleversée par les pénalités moteurs et impossible à déduire à partir du résultat de la qualification si on ne travaille pas à la FIA, une polémique inutile sur des pressions de pneus pour un vainqueur déclaré deux heures et demi après l'arrivée. La F1 perdue dans sa technocratie.
Lewis Hamilton (Mercedes) au Grand Prix d'Italie 2015

L'attaquant : Daniel Ricciardo (Red Bull)

Parce qu'avec un Renault dans le dos, sa tâche était encore plus ardue qu'un Kimi Räikkönen motorisé par Ferrari. 19e sur 20 sur la grille, 13e au premier tour, il a arraché la 8e place à Marcus Ericsson (Sauber) dans la Parabolique, juste avant l'arrivée.

Le bonus : Force India

Pérez 6e, Hülkenberg 7e : voilà encore une solide prestation d'ensemble de l'écurie indienne, qui a besoin d'argent donc de points pour survivre et ne pas gâcher le talent de l'Allemand.

Le malus : Kimi Räikkönen (Ferrari)

Il avait une occasion en or de rouler devant Sebastian Vettel (Ferrari), et pourquoi pas surprendre Lewis Hamilton (Mercedes), qui a passé un été plutôt fébrile de la pole position. L'espoir s'est envolé dès le départ sur un problème d'anticalage.

Le tweet-info

La stat

Pole position, victoire, meilleur tour en course et leadership intégral : un beau 2e Grand Chelem en carrière pour Lewis Hamilton.

La déclaration : Sebastian Vettel (Ferrari)

Si on enlève cette course du calendrier, pour des raisons merdiques d'argent, ça voudra dire qu'on nous arrache le coeur. Nous sommes ici pour courir et sur ce genre de circuit ça vaut vraiment la peine.

Le tour par tour

Tour par tour du Grand Prix d'Italie 2015
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