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Hamilton favori, Rosberg exposé aux Ferrari, Bottas embusqué : les clés de la course

Stéphane Vrignaud

Mis à jour 03/09/2016 à 20:34 GMT+2

GRAND PRIX D'ITALIE - Lewis Hamilton (Mercedes) a tout pour rester ce dimanche sur sa forme de la qualification, Nico Rosberg (Mercedes) a tout à craindre du départ des Ferrari et Valtteri Bottas (Williams) a une vraie carte à jouer : voici les enjeux de la 14e manche du Mondial.

Sebastian Vettel (Ferrari) au Grand Prix d'Italie 2016

Crédit: AFP

Le poleman : Lewis Hamilton

L'as de Mercedes a battu Nico Rosberg de 0"478 soit l'écart le plus important à Monza depuis 2000, excepté les 0"531 de Rubens Barrichello (Ferrari) sur Juan Pablo Montoya (Williams) en 2004. Bref, le Britannique a réussi un tour merveilleux pour sa 56e pole position en Formule 1, sa septième de la saison.
Sur un circuit à faible appui où il faut être très fin pour déstabiliser au minimum la voiture en entrée de virage, le triple champion du monde a fait une démonstration. Quand on fait ça trois ans de suite, ce n'est pas un hasard.
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Lewis Hamilton (Mercedes) au Grand Prix d'Italie 2016

Crédit: Daimler AG

La surprise de samedi à confirmer : Esteban Gutiérrez

Le Mexicain n'a toujours pas ouvert son compteur 2016 mais il paraît mieux parti que jamais après avoir placé une Haas en Q3 pour la première fois (10e). "Je me suis craché dans les mains comme jamais, j’étais constamment à la limite", a-t-il lancé. Sur les 53 tours, Felipe Massa (Williams) et son coéquipier Romain Grosjean vont tout faire pour l'empêcher de scorer.

La bagarre espérée : Bottas contre les Ferrari et les Red Bull

Le Finlandais a sorti Williams de sa torpeur là où on l'attendait le moins. Qualifié 5e derrière les Ferrari et devant les Red Bull, la perf est belle. "C'était un super tour, l'un de mes meilleurs en qualification. En plus, je partirai sur la partie propre de la piste", a relevé l'intéressé.
En 2014, il avait fini 4e en se payant les Red Bull de Vettet et Ricciardo et en 2015 à la même place en battant la Ferrari de Räikkönen… Et à chaque fois, Massa lui avait barré la route du podium. Avec un pré-retraité brésilien 11e au départ, tous les espoirs lui sont permis.
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Kimi Räikkönen (Ferrari) au Grand Prix d'Italie 2016

Crédit: AFP

La perf : Pascal Wehrlein

L'Allemand de Manor s'est qualifié 14e en s'intercalant entre les McLaren. Et en Q1, il avait fait la même chose ! Avec la rétrogradation de 5 places de Romain Grosjean (changement de boîte), il va même partir 13e.

La déception : Romain Grosjean

Le Français était enthousiaste vendredi puis tout est parti de travers en essais libres 3. Il a attaqué la qualif avec 4 tours de préparation et 5 places dans la musette à cause d'un changement de boîte de vitesses. D'une humeur massacrante, il a parlé d'une "journée de merde".
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Romain Grosjean (Haas) au Grand Prix d'Italie 2016

Crédit: AFP

Ce que la qualification nous a appris : Ferrari n'a rien repris à Mercedes

Le chrono de Lewis Hamilton est stratosphérique mais le retard de Sebastian Vettel (0"837) montre que le nouveau Ferrari reste à distance du Mercedes. Kimi Räikkönen avait été franc vendredi en parlant de "petit gain" à propos de l'évolution du moteur italien.

L'info

Un responsable de Force India a indiqué que Sergio Pérez fera toujours partie de l'équipe en 2017. Renault se retrouve le bec dans l'eau.

La stat

Neuf des onze derniers polemen ont gagné à Monza.

La série en cours

Pole, victoire et meilleur tour en course pour Lewis Hamilton en 2014 et 2015.

A quoi va ressembler le Grand Prix : Une bataille pour le podium

En 2015, la grande majorité des pilotes avaient observé un arrêt mais Pirelli souligne que l'introduction du "super tendre" cette année crédibilise les plans à deux arrêts. En revanche, il ne faut pas s'attendre à voir le type "medium" en course : sa compétitivité semble bien insuffisante.
Les Mercedes ont pris le risque de passer le cut en Q2 en "tendre", c'est donc avec cette gomme que Lewis Hamilton et Nico Rosberg vont devoir repousser les assauts des Ferrari au coup d'envoi. Le Britannique devrait avoir moins de problème que l'Allemand car il est sur la partie propre. Il disposera à 14h00 de 2 x 8 mètres d'avance sur la Ferrari de Sebastian Vettel, chaussée en "super tendre". Ça devrait suffire pour rester devant au virage n°1 mais rien n'est moins sûr concernant con coéquipier.
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Nico Rosberg (Mercedes) au Grand Prix d'Italie 2016

Crédit: AFP

Néanmoins, un petit doute entoure le début de course de LH44 car il a fait un plat dessus en Q2. "Je n'ai pas vraiment abîmé mes pneus", a-t-il assuré... "J'ai juste bloqué mes roues au niveau du premier virage, mais vous verrez que tout sera parfait. Le plat sur les pneus est minime, je ne le sens pas vraiment, donc je ne pense pas que ce sera un problème." Attention aux vibrations. A 360 km/h, ça peut être infernal…

La déclaration : Nico Rosberg

L'explication, basique, c'est que Lewis a fait quelques bons tours, et l'une de ses meilleures séances de qualification depuis longtemps. J'ai fait du bon travail jusqu'à maintenant, c'est plutôt un bon week-end pour moi, mais je n'ai pas été assez rapide, c'est tout. Ce serait super pour moi si je parvenais à signer un bon résultat ici en Italie. C'est un endroit spécial pour moi, car je me sens un peu italien.

La vidéo

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