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Grand Prix de Bahreïn | Y aura-t-il match entre Max Verstappen (Red Bull) et les autres ?

Julien Pereira

Mis à jour 02/03/2024 à 15:20 GMT+1

Max Verstappen (Red Bull) est-il un peu moins invulnérable que prévu ? Les principaux outsiders à l'issue de la qualification du Grand Prix de Bahreïn, vendredi, ont en tout cas trouvé des motifs d'espoir. Même si Charles Leclerc (Ferrari), George Russell (Mercedes) et tous les autres craignent que le triple champion du monde et son écurie en aient encore sous la pédale.

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Ils s'attendaient à une grosse gifle, ils n'ont pris qu'une toute petite claque. Il y avait presque une forme de soulagement, vendredi, chez les deux premiers poursuivants de Max Verstappen lors de la qualification du Grand Prix de Bahreïn. Charles Leclerc prétendait légitimement à la première ligne. George Russell espérait ne pas en être très loin. Mais tous deux s'imaginaient concéder bien plus de temps au triple champion du monde en titre.
Le Monégasque en a même gardé une pointe de frustration, puisqu'il n'a pas été en mesure de rééditer le joli tour qu'il a bouclé en Q2, et qui lui aurait offert la pole. "C'était un peu mieux que ce à quoi nous nous attendions", a avoué le pilote de la Scuderia. Nous savions tous que cela allait être très serré entre nous, Ferrari, Aston Martin, McLaren et Checo, a confirmé George Russell. Mais nous étions légèrement plus proche de Max que ce que nous imaginions."

Leclerc et Russell soulagés mais méfiants

Et s'ils ont tout de même respectivement concédé 0"228 et 0"306, les deux pilotes de 26 ans avaient de bonnes raisons de se satisfaire d'un tel résultat. D'abord parce que Verstappen a bénéficié d'une légère aspiration d'Oscar Piastri sur son tour de pole. Ensuite parce qu'ils ont tous deux estimé avoir plus de certitudes en course qu'en qualification.
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Réduire la dégradation des pneumatiques a été l'un des grands sujets de la Scuderia cet hiver et, selon les premières impressions des pilotes et de Frédéric Vasseur, des solutions ont été trouvées. Et chez Mercedes, la qualification était à peine un enjeu. "Aux essais, nous avons vu que nous étions un peu en décalage sur un tour, mais que notre rythme de course était probablement le deuxième meilleur derrière celui de Max, a observé le pilote britannique. Mais puisque nous avons amélioré les choses en qualification, j'espère que cela n'a pas entravé notre rythme de course...".
Ils auraient presque envie de croire être en mesure de chatouiller Verstappen, dimanche. D'autant que, contrairement aux essais disputés la semaine dernière, le Néerlandais s'est régulièrement plaint de sa monoplace, entre soucis d'équilibre et problèmes récurrents de changements de rapports trop brusques à son goût. "Jusqu'à la qualification, je n'avais pas de bonnes sensations, a certifié le champion en titre. Alors que l'année dernière, c'était beaucoup mieux, nous étions plus forts tout au long du week-end."
Une demi-seconde !?
Malgré tout cela, la méfiance règne. "Je suis presque sûr que Red Bull a un peu plus de marge que ce que nous avons vu vendredi, a averti Leclerc. Attendons de voir." Russell, lui, a semblé grossir le trait : "Nous nous attendons probablement à un déficit d'une demi-seconde par tour, a-t-il soufflé aux côtés des deux occupants de la première ligne... avant de lancer un drôle de jeu d'acteur : Quoi ? Vous n'êtes pas d'accord ?
- Une demi-seconde !?, s'est étonné Verstappen.
- C'est un écart trop petit ?, l'a alors interrogé le Britannique.
- Non, non. Je pense que c'est beaucoup trop. Mais vous dites cela maintenant car si tout se passe mieux en course, vous pourrez dire : 'Oh, la voiture était vraiment incroyable'.
- Exactement, a répliqué le pilote Mercedes. On s'attend à peu en espérant avoir une bonne surprise !
De quoi entrevoir, peut-être, une première partie de saison un peu plus disputée aux avant-postes que la deuxième partie de la précédente cuvée. À moins que Verstappen, qui a multiplié les longs relais "à s'en lasser" au volant d'une RB20 que certains estiment plus prometteuse que sa devancière, ne balaie cette thèse dès le premier Grand Prix de l'année.
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