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Lewis Hamilton assommé par la seconde qui sépare sa Mercedes de la Ferrari

Stéphane Vrignaud

Mis à jour 31/08/2019 à 18:52 GMT+2

GRAND PRIX DE BELGIQUE - Lewis Hamilton (Mercedes) aurait préféré meilleur retour aux affaires. Vendredi, il a constaté que sa Flèche d'argent n'avait pas de quoi lutter contre la Vmax de la Ferrari. L'écart frôle la seconde et James Allison ne voit pas de solution…

Lewis Hamilton (Mercedes) au Grand Prix de Belgique 2019

Crédit: Getty Images

Sixième des essais libres 1 à 1"339 de la Ferrari de Sebastian Vettel et quatrième des essais libres 2 à 0"892, Lewis Hamilton a vécu la première journée du Grand Prix de Belgique comme un véritable choc. Il savait sa Mercedes pas taillée comme la "rossa" pour les hautes vitesses mais il ne pensait quand même pas se retrouver si loin. Tout cela avec, en plus, des soucis techniques sur sa W10.
"Ce ne fut évidemment pas un début génial pour nous en essais libres 1 : nous avons eu un problème de pédale d'accélérateur, a expliqué le quintuple champion du monde. J'ai perdu de la puissance et je suis rentré au ralenti. J'ai réussi à passer deux rapports pour ramener la voiture au garage, mais lorsque je suis retourné en piste, nous avons eu un autre souci. C'était un peu le bazar et si nous avons pu boucler quelques tours (20), ça n'avait rien de spectaculaire."
"Nous avons procédé à des changements pour les essais libres 2 et la voiture était bien meilleur mais il nous reste du travail d'ici samedi matin, a-t-il poursuivi. Je ne connais pas les écarts, mais les Ferrari sont assez rapides, quasiment une seconde plus rapides que nous rien que dans la ligne droite (Kemmel) qui mène au virage n°5 (Les Combes)."
Lewis Hamilton (Mercedes) au Grand Prix de Belgique 2019

"Ça tiendra à des changements minimes"

"Elles sont vraiment rapides dans le secteur 1, nous gagnons du temps dans le 2 et c'est serré dans le 3. Elles ont été rapides toute l'année dans les lignes droites et j'ai l'impression que ça va marcher fort pour elles ce week-end. Nous allons devoir trouver un moyen de leur mettre la pression, si nous ne l'avons pas la vitesse pure", a-t-il conclu.
"Nous avons semblé un peu largués à la fois avec peu et beaucoup d'essence, a reconnu James Allison, le directeur technique. La voiture avait une tendance un peu sousvireuse ce matin et la surface est une peu abrasive ici, ce qui la rend assez exigeante pour les pneus si on n'a pas le bon équilibre. Ça impacte à la fois le rythme sur tour unique et sur long run car on ne peut tirer le meilleur des pneus sans équilibre. Ça tiendra à des changements minimes."
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