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Grand Prix de Belgique - Ferrari : Sainz poleman "énervé", Charles Leclerc sonné par la claque de Max Verstappen (RBR)

Stéphane Vrignaud

Mis à jour 27/08/2022 à 19:20 GMT+2

Grand Prix de Belgique - Personne n'a sauté au plafond chez Ferrari samedi, après la pole position de Carlos Sainz à Spa-Francorchamps, car l'Espagnol ne doit son bien qu'à la pénalité technique infligée à Max Verstappen (Red Bull). De surcroît, il n'a pas roulé dans la même catégorie que le Néerlandais, tout comme Charles Leclerc, sorti groggy, écoeuré par le n°1 mondial…

"Ferrari se comporte comme un outsider au lieu d'un leader"

Ferrari rêvait d'autre chose. Pas d'une pole position de seconde main signée Carlos Sainz au bout d'une Q3 décousue, samedi à Spa-Francorchamps, et d'un quatrième temps de Charles Leclerc, avec des écarts béants par rapport à la Red Bull de Max Verstappen. Respectivement 0"632 et 0"888.
Ce Grand Prix de Belgique de reprise devait sonner la reconquête, la révolte même après les couacs rouges à répétition d'avant trêve estivale. Relancer Maranello à l'orée de l'unique "triple header" - trois Grands Prix en trois semaines - de 2022, que le Grand Prix à domicile conclura dans deux semaines, à Monza.

"Nous devons encore trouver quelque chose"

Mais rien ne s'est vraiment passé comme prévu du côté de la Scuderia, en ce deuxième jour du Grand Prix de Belgique. Un peu comme d'habitude, pourrait-on dire. Charles Leclerc avait dominé la Q2 et Carlos Sainz pensait prendre la relève en Q3, avec un coup de pouce à la clé. Pénalisé par un changement de moteur au Grand Prix de France, le Madrilène avait fait un travail remarquable, décisif, au service du Monégasque, en pole position, et il n'en attendait pas moins de la part de son coéquipier sur le plus long tracé de la saison, doté de l'une des plus grandes lignes droites (1,2 km). Le plan a échoué samedi, et l'Espagnol ne s'est pas privé de s'en émouvoir à la radio dans son tour de rentrée.
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Carlos Sainz (Ferrari) au Grand Prix de Belgique 2022

Crédit: Getty Images

Assommé par le champion du monde en titre et sa RB18 n°1, l'Espagnol a dressé un bilan mitigé de sa Q3, à chaud. "Je suis content de partir en pole, mais pas très heureux de voir l'écart avec Max et Red Bull, a confié l'Ibère, en pole position pour la deuxième fois de sa carrière après Silverstone, début juillet. Nous devons comprendre pourquoi ils sont si rapides sur ce circuit. Je vais essayer de gagner. Je pense que notre rythme de course est meilleur que celui de la qualification, mais nous devons encore trouver quelque chose."

Une qualification mal préparée selon Leclerc

"Les tours de sorties des stands ont été un peu foireux, un moment je me suis retrouvé sans aspi. Cela a été un peu le bazar. Je suis encore un peu énervé, frustré de l'écart avec Max."
"Il reste du potentiel car nous n'avons pas préparé la qualification aussi bien qu'à la normale, mais quand on voit l'écart avec Max, c'est un peu inquiétant, a renchéri Charles Leclerc, sur Sky Sports. Ils sont extrêmement rapides depuis le début du week-end et nous ne pouvons pas expliquer pourquoi. Nous allons travailler, mais ils ont trouvé quelque chose ce week-end. Ils sont beaucoup trop rapides pour nous. Nous ne pouvions rien faire."
Et si "Charlot" a limité les dégâts en obtenant la 16e place sur la grille, un cran en retrait de Max Verstappen (Red Bull), il ne paraît clairement pas dans la même dynamique. Le Néerlandais a estimé qu'un podium était l'objectif minimal et le n°2 mondial de Ferrari ne peut pas en dire autant. Avec 80 points à combler sur le Batave, il le faudrait pourtant.
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