Nico Rosberg (Mercedes) : "J'ai cru que Lewis Hamilton s’était trompé"

Au jeu des stratégies, Nico Rosberg (Mercedes) n'est pas sorti vainqueur. Mais, longtemps quatrième après un départ manqué, il a finalement franchi la ligne d’arrivée du Grand Prix de Grande-Bretagne à la deuxième place, au terme d’une belle course d’attaque. Coincé derrière son équipier Lewis Hamilton et les deux Williams, le pilote allemand n’a pas réussi à dépasser les deux FW37 dans les stands comme l’a fait son équipier. Rentré en même temps que Felipe Massa au 21e passage (une boucle après Lewis Hamilton), Nico est ressorti derrière lui après quelques mètres roues contre roues dans la pitlane, le Brésilien étant mieux placé.

L’Allemand a ensuite profité de l’apparition de la pluie pour dépasser un Valtteri Bottas peu à l’aise sur piste humide, puis un Massa également en difficulté. A ce moment, Rosberg revient sur Hamilton à coup de secondes pleines… avant que ce dernier ne passe aux gommes adaptées à la pluie au moment opportun. Resté en piste en "dur", Rosberg perd logiquement beaucoup de temps et accuse un retard de neuf secondes une fois son arrêt effectué.

"Je n’arrivais pas à passer les Williams", a-t-il expliqué après la course, avant d'ajouter : "Les choses se sont améliorées quand il a commencé à pleuvoir : j’ai pu doubler les Williams et partir à la poursuite de Lewis. Je pensais que j’allais pouvoir le passer, mais la pluie a redoublé d’intensité et Lewis a pris la bonne décision [de s’arrêter]. J’ai d’abord pensé qu’il s’était trompé car les conditions étaient mitigées à ce moment-là, j'étais donc plutôt content qu'il s'arrête. Mais finalement, c'était la bonne décision à prendre car la pluie s'est intensifiée."

"Je devais saisir cette chance, car suivre Lewis dans les stands aurait signifié une défaite. Il fallait tenter le coup en restant un tour de plus. J'ai tout donné, mais ça n'a pas marché", a-t-il conclu. Sa deuxième place (la quatrième de la saison) lui permet de limiter les dégâts au championnat, où il occupe le deuxième rang, à dix-sept unités de Hamilton.

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