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Lotus est passé près

Eurosport
ParEurosport

Mis à jour 29/07/2012 à 21:18 GMT+2

Kimi Räikkönen et Romain Grosjean (Lotus), 2e et 3e dimanche, auraient peut-être disputé la victoire sans quelques soucis.

2012 GP de Hongrie Lotus Räikkönen

Crédit: Lotus F1 Team

Lotus est, avec McLaren, l'écurie qui a le plus scoré dimanche au Hungaroring. 33 points en points, répartis entre Kimi Räikkönen, 2e, et Romain Grosjean, et 3e. A respectivement 1" et 10"5 du vainqueur, le Finlandais et le Français ont témoigné des satisfactions mêlées de regrets. Tout deux ont eu le sentiment d'être passés à côté d'une réelle opportunité de challenger Lewis Hamilton (McLaren).
"Je n'ai jamais vraiment eu de chance de dépasser Lewis [Hamilton], car la ligne droite n'était pas assez longue", a exposé Iceman, qui a plusieurs déclenché son DRS contre la MP4 de l'Anglais. "Ma seule chance, c'était s'il avait eu des pneus trop usés, mais ce n'est jamais arrivé, donc il aurait fallu 20 tours de plus. Je ne pouvais pas gagner, donc je n'ai aucune raison de m'en faire à ce sujet."
"J'ai pris un départ correct puis j'ai eu un problème avec mon KERS, je ne pouvais l'utiliser qu'à 50% et j'ai perdu une place au bénéfice de Fernando [Alonso]", a-t-il poursuivi. "Après, ça allait mieux mais j'étais coincé derrière lui, tout en essayant de ménager mes pneus pour pouvoir attaquer quand il y aurait moins de trafic devant moi. Ça a marché et j'ai pu regagner beaucoup de temps en quelques tours, deux fois. Quand je suis ressorti des stands la deuxième fois, je ne me suis pas très bien débrouillé et j'ai laissé le limiteur (de vitesse) branché trop longtemps, cinq mètres après la sortie, et du coup je me suis retrouvé à côté de Romain au premier virage, mais j'ai réussi à conserver ma position. En fait, on était très rapides mais on n'a pas réussi à en profiter pendant toute la course".
"Mon premier arrêt au stand a été un désastre"
"Le dépassement de Kimi, ce sont des choses qui arrivent", a relativisé le tricolore. "Malheureusement, dans le tour précédent, j'étais resté bloqué derrière une autre voiture (ndlr : la Mercedes de Schumacher) qui aurait dû me laisser passer à cause des drapeaux bleus mais qui ne l'a pas fait, du coup j'ai perdu une seconde et demie. Je n'étais pas content parce que je m'étais battu pour la victoire avec Lewis [Hamilton], depuis le début, et là tout d'un coup j'étais retardé par quelque chose que je ne pouvais pas contrôler. Avec Kimi, c'était serré, il a fait ce qu'il fallait pour que je ne puisse pas passer, je suis un peu sorti de ma trajectoire et j'ai un peu abîmé mes pneus. C'est comme ça."
"En début de course, quand je suivais Lewis, j'étais tout près et il ne faisait pas d'erreur", a raconté le pilote de la E20 N.10, parti pour la première fois en première ligne. "Parfois je perdais un peu d'adhérence avec mes pneus avant et il me fallait un peu de temps pour la récupérer. Mon premier arrêt au stand a été un désastre, et le deuxième était correct, donc on n'a pas pu gagner la moindre place grâce à notre stratégie, et cela aurait été très utile sur ce circuit où il est trop difficile de doubler. Je suis déçu, car on n'était pas loin de pouvoir se battre pour la victoire, même si c'est un bon résultat pour l'équipe. On a pris beaucoup de points au championnat Constructeurs et c'est très positif".
"En lice pour les deux championnats"
"Notre nouvelle approche des qualifications a payé", a fait remarquer Eric Boullier, le directeur d'équipe. "Nous nous sommes mieux qualifiés ce week-end et avons menacé le leader de la course pendant très longtemps. Sur une piste différente offrant plus d'opportunité de dépassement, je pense que nous aurions pu gagner cette course."
Au championnat, Kimi Räikkönen est désormais à considérer comme un vrai champion du monde potentiel, classé 5e avec 116 points, à seulement 8 points de Mark Webber (Red bull), 2e, et à 48 du leader Fernando Alonso (Ferrari). Romain Grosjean, 8e, partage le même total que le pilote McLaren Jenson Button (76 points), et n'est qu'à une longueur du sociétaire de Mercedes, Nico Rosberg.
"Nous venons juste de passer le cap de la mi-saison, il n'est donc pas farfelu de penser que nous sommes en lice pour les deux championnats", a appuyé James Allison, directeur technique. "La tendance générale est que notre voiture est en progrès et j'espère que cela va encore s'accentuer lors des prochaines courses…"
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