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"Ce n'était pas ma course"

Eurosport
ParEurosport

Mis à jour 10/04/2011 à 17:35 GMT+2

Voici ce qu'ont dit les principaux protagonistes à l'arrivée du Grand Prix de Malaisie, dimanche à Sepang.

2011 GP de Malaisie Mercedes Rosberg

Crédit: AFP

Sebastian Vettel (Red Bull, vainqueur) : "Le départ a été crucial. J'ai pensé qu'il avait été bon, et j'ai vu Lewis surgir à côté de moi. Au virage N.1, ce fut une surprise de voir du noir dans mes retro : j'ai pensé que c'était une Renault. Pour le premier relais, c'était une bonne affaire car j'ai pu creuser l'écart, tour après tour. La course entière a été différente d'il y a deux semaines : c'était bien plus serré, avec plus de pit stops à cause des pneus. Quand on s'arrête, on ne veut pas être le premier, on veut en faire le moins possible et on redoute qu'une autre personne ne prenne un avantage avec de nouvelles gommes et vous couper l'herbe sous le pied. Ce ne fut pas une course facile mais dans le final Lewis [Hamilton] a eu un problème et Jenson [Button] était derrière. Je suis ravi : j'adore ce que je fais et je ne pourrais être plus heureux à ce stade de la saison. C'était serré ici. Il faut rester calme et continuer nos efforts, mais les gars savent comment avancer."
Mark Webber (Red Bull, 4e) : "La course a été rude. Je ne suis pas bien parti et j'ai eu en même temps une défaillance de KERS. J'étais largué au virage N.1. Dans les trois ou quatre premiers tours, j'ai essayé de passer des gens, mais ils me revenaient dessus dans les lignes droites ; c'est dur de détacher quand on n'a pas le KERS. Néanmoins, je suis revenu grâce à une bonne stratégie pour prendre de bons points, c'est déjà ça. Ce n'était pas mon jour et je suis déçu de ne pas monter sur le podium."
Christian Horner (Red Bull, directeur d'équipe), à la BBC : "C'était le gars (Vettel) le plus cool en piste, par son attitude dans la voiture, la manière dont il a contrôlé la course, en gérant ses pneus, en faisant ce qu'il avait à faire quand il le fallait. On avait le choix entre faire trois ou quatre arrêts. C'est lui qui nous a donné ces options. C'était un pilotage très mûr de sa part. On oublie qu'il n'a que 23 ans. Il peut à peine louer une voiture !"
Jenson Button (McLaren, 2e) : "Ce fut un week-end extrêmement encourageant pour nous. Aujourd'hui, il fallait prendre soin des pneus. Sur la pré-grille, j'ai volontairement enlevé de l'appui à l'avant et c'était une erreur car j'ai eu beaucoup de sous-virage dans mon premier relais. Ça a agressé mes pneus. L'équilibre était mauvais. A chaque pit stop, j'ai demande plus d'appui et j'ai gagné en rythme. A la fin, les 'tendre' fonctionnaient très bien pour moi. J'ai su que Lewis avait eu un problème au un pit stop et j'ai pu ressortir devant lui. Dans les derniers tours, l'équipe m'a demandé de surveiller mes pneus mais j'ai chassé Sebastian [Vettel] autant que possible."
Lewis Hamilton (McLaren, 7e avant pénalité et rétrogradation 8e) : "Ce n'est jamais satisfaisant de partir 2e et finir 7e, mais c'est la course. Au départ, j'étais à l'extérieur du N.1, j'ai été enfermé et c'est devenu risque de défendre sans risque de taper Jenson ou Nick [Heidfeld]. En course, les pneus n'ont fait que s'écrouler ; nous avons stoppé plus tôt que l'idéal et je n'avais plus de pneus à la fin. J'ai essayé de finir en 'tendre' usé mais ils n'ont pas tenu. J'ai donc du rajouter un arrêt. Ce fut difficile de perdre du temps au stand tout en étant poursuivi par deux voitures alors que je devais surveiller mes pneus, puis d'être heurté par Fernando [Alonso]. Je pense qu'il s'est trop rapproché et, en se dégageant, il a clippé ma voiture avec son aileron avant et a cassé mon fond plat. Je ne sais pas combien de perte d'appui cela a engendré. Je me rends en Chine pour gagner."
Martin Whitmarsh (McLaren, directeur d'équipe) : "Jenson [Button] a fait une course vraiment excellente : il a attaqué quand il fallait et préservé ses pneus quand c'était nécessaire. Lewis [Hamilton] a eu du mal en 'tendre' et même si un 4e arrêt n'était pas conventionnel, c'était sa demande ; c'était probablement la plus sécurisante. Il perdait du temps et dans de telles situations il faut savoir écouter le pilote. Au total, nous avons fait sept pit stops, six sous quatre seconds mais un autour de six secondes, et ce fut l'un de ceux de Lewis."
Nick Heidfeld (Renault, 3e) : "J'ai pris un excellent départ comme en Australie et je ne m'attendais pas à gagner autant de positions. Je me suis retrouvé en P2, quatre places de gagnées ! Ensuite, j'ai donné tout ce que je pouvais pour rester au contact de Sebastian (Vettel), mais il était beaucoup plus rapide. Plus tard, quelques gouttes sont tombées et mes pneus commençaient à s'évanouir mais je suis resté en piste. J'ai perdu quelques places au premier pit stop mais il est clair que nous avions un très bon rythme et que nous étions capables de nous bagarrer avec les autres devant. J'ai eu la chance de tirer profit du problème de Fernando [Alonso], mais j'ai pris un grand plaisir à me battre et à dépasser Lewis [Hamilton]. Dans les derniers tours, Mark [Webber] s'est rapproché, mais nous avions le rythme pour rester devant. C'est un nouveau très bon résultat pour Lotus Renault GP et il confirme que l'équipe a fait de gros progrès cette année."

Vitaly Petrov (Renault, abandon tour 51- accident) : "J'ai commis une petite erreur qui n'aurait pas du entraîner de telles conséquences. Je suis sorti large et la voiture a décollé sur un talus avant de se poser brutalement."

Eric Boullier(Renault, directeur d'équipe) : "La course a été difficile avec beaucoup de pit stops, beaucoup de changements de stratégie. Honnêtement, je ne crois pas que tout ce soit passé selon les plans pour tout le monde, mais en tant qu'équipe nous avons très bien réagi. Je suis très heureux pour Nick [Heidfeld], bien sûr, mais aussi pour toute l'équipe. C'est une nouvelle belle récompense, en particulier après un début de week-end difficile. C'est bon de nous retrouver encore sur le podium, en dépit de la déception d'avoir perdu une voiture à moins de dix tours de l'arrivée. Il n'y a aucun doute, la voiture est compétitive, même si elle manque encore de vitesse pour jouer la victoire. Alors il nous faut redoubler d'efforts dans le développement, mais deux podiums de suite c'est une vraie satisfaction."

James Allison (Renault GP, directeur technique) : "Même sans l'incident subi par Alonso, nous aurions récolté une quatrième place très méritée. Le résultat d'aujourd'hui est fantastique pour l'équipe, ici sur la piste comme à l'usine."
Felipe Massa (Ferrari, 5e) : "Sans mon problème au stand, j'aurais pu me battre pour le podium. Mon rythme était très bon en 'tendre', moins en 'dur'. De ce fait, Webber - de surcroît sur un arrêt de plus - est parvenu à me passer."
Fernando Alonso (Ferrari, 6e) : "Je suis content, pas du résultat mais parce que nous sommes finalement compétitifs, capables de nous battre roue dans roue pour le podium. Si mon aileron ajustable avait fonctionné, j'aurais pu passer facilement Hamilton dans la ligne droite. Il a très bien défendu et, malheureusement, nous nous sommes touchés : ça cassé mon aileron avant et j'ai dû rentrer en changer, ce qui m'a coûté toute chance de podium."
Stefano Domenicali (Ferrari, directeur d'équipe) : "Pas de quoi être satisfait : Deux incidents, par manqué de fiabilité (aileron ajustable pour Alonso) et au pit stop (à l'avant gauche lors d'un pit stop de Massa) nous ont coûté cher. Dommage car la 150° Italia paraît bien plus compétitive en rythme de course qu'en qualif, comme constaté à Melbourne. Aujourd'hui encore, Vettel était probablement inaccessible mais nous avons été capables de lutter contre les autres. Felipe et Fernando ont fait une bonne course."
Kamui Kobayashi (Sauber, 8e) : "J'avais une bonne voiture, je suis particulièrement content de marquer mes premiers points ici. La stratégie à deux arrest était un peu risquée, mais elle a plutôt bien marché. J'ai eu quelques bonnes bagarres avec Mark Webber et Michael Schumacher."
Sergio Pérez (Sauber, abandon - tour 24) : "Quelque chose s'est détaché de la voiture de Sébastien Buemi, juste devant moi, qui a heurté le fond plat de ma voiture. Ça déconnecté l'extincteur et l'électricité."
James Key (Sauber, directeur technique) : "Nous avons opté pour deux arrêts, ça valait presque un rythme sur trois pit stops mais nous avons pensé que nous pourrions tenir nos positions en fin de course."
Michael Schumacher (Mercedes, 9e) : "Ma course a été plutôt limpid, animée à la fin mais remplie de hauts et de bas. Je pris un bon départ, et après il a fallu gérer les pneus. Ne nous pouvions pas prendre plus de deux points aujourd'hui."
Nico Rosberg (Mercedes, 12e) : "Ce n'était pas ma course. J'ai fait un départ médiocre. Notre rythme n'était pas bon et il était difficile d'attaquer. Mes tours qualif ont représenté un petit pas en avant par rapport à Melbourne."
Ross Brawn (Mercedes, directeur d'équipe et directeur technique) : "Nous avons fait deux relais un peu trop longs car nous attendions la pluie. C'était notre décision, et quand il ne pleut pas comme annoncé, on en paie le prix en perdant une ou deux places."
Norbert Haug (Mercedes-Bens Motorsport, vice-président) : "A l'issue d'un week-end difficile, ces premiers points son tune petite récompense pour toute l'équipe. Michael a bien couru, en gagnant trois places au départ. La course de Nico était terminée après le premier virage. Quand on perd quatre places avec notre package actuel, c'est difficile de s'en remettre. Mais Nico a fait des dépassements hardis et ses chromos étaient meilleurs qu'il y a deux semaines."
Sebastien Buemi (Toro Rosso, 13e) : "J'ai passé Rosberg au départ et je me rapprochais de Kobayashi et de Schumacher. Au premier pit stop, j'ai eu l'impression que mon limiteur de régime ne s'est pas engagé. Je l'ai encore pressé et ça l'a désactivé. J'ai donc dépassé la vitesse maximale autorisée et j'ai écopé d'un stop and go un peu sévère, car habituellement on perd moins de temps avec un drive-through. Nous aurions pu reprendre les Force India et finir 9e. Je n'ai changé les pneus que deux fois, et c'est vrai que les derniers tours ont été très durs."
Jaime Alguersuari (Toro Rosso, 14e) : "Je ne comprends pas ce qu'il s'est passé : nous étions lenst et l'usure des pneus était élevée, plus que vendredi. J'ai eu du mal à me débarrasser du grainage à l'avant et je perdais de la performance de tour en tour."
Heikki Kovalainen (Lotus, 15e) : "L'équilibre était bon avec les deux types de gomme et la stratégie a bien fonctionné."
Jarno Trulli (Lotus, abandon - embrayage) : "C'est dommage car nous étions bien. Mon départ a été compliqué par l'anti-calage mais je m'en suis sorti. Après mon premier pit stop, j'ai bloqué les roues avant et je suis sorti. J'ai du regagner le terrain perdu. J'ai passé Timo puis mon embrayage a lâché."
Mike Gascoyne (Lotus, directeur technique) : "Jarno [Trulli] a eu un peu plus d'usure pneumatique que Heikki [Kovalainen]. Dans l'ensemble, notre rythme était très correct à la fin. C'est notre meilleur week-end depuis notre retour en Formule 1".
Rubens Barrichello (Williams, abandon tour 23 - hydraulique) : "Un problème hydraulique a stoppé ma course. Nous en cherchons l'origine. De toute façon, j'étais en fond de classement après une crevaison précoce dûe à une collision au virage N.1. En ce moment, nous ne sommes pas fiables."
Pastor Maldonado (Williams, abandon - allumage) : "J'ai eu des coupures moteur dès le 3e tour. J'ai essayé de rester en piste mais j'ai du la ramener au garage. J'essaierai d'être à l'arrivée en Chine."
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