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Bonus-malus : Verstappen (Red Bull) brille, Vettel (Ferrari) survit, Bottas (Mercedes) déprime

Stéphane Vrignaud

Mis à jour 01/10/2017 à 19:32 GMT+2

GRAND PRIX DE MALAISIE - La der à Sepang a fait un heureux, Max Verstappen (Red Bull), et des perplexes chez Mercedes. Sebastian Vettel (Ferrari) revenu de loin, Kimi Räikkönen n'a même pas participé. Voici ce que l'on retiendra de la 15e manche du Mondial.

Max Verstappen (Red Bull), Lewis Hamilton (Mercedes), Daniel Ricciardo (Red Bull) au Grand Prix de Malaisie 2017

Crédit: Getty Images

La note : 3/5

Des coups de théâtre juste avant et juste après la course chez Ferrari qui ont presque fait plus parler que l'épreuve elle-même... Oui, on exagère un peu car le dépassement de Max Verstappen EN PISTE sur Lewis Hamilton (Mercedes) pour la victoire a été un grand moment. La remontée de Sebastian Vettel (Ferrari) aussi.

Le vainqueur : Max Verstappen (Red Bull)

Le Néerlandais avait terriblement besoin de ça pour oublier le calvaire de ses sept abandons lors des douze dernières courses. Face à un Daniel Ricciardo qui empile imperturbablement les podiums cette saison, il a recentré le duel chez Red Bull en égalisant à une victoire partout, et c'est ce que les dirigeants de l'écurie autrichienne retiendront à l'heure du bilan.
Et sur le site même de la victoire de "Banana Dan" en 2016, les réglages qu'il a adoptés pour une température et une usure maitrisée des pneus sont une nouveauté à souligner.
#MV33 n'est plus - depuis longtemps - de taille à lutter au championnat mais il cogne sur un tour chrono et c'est ce qui entretient sa motivation : ça fait cinq fois de suite qu'il tanne son coéquipier australien en qualification. Bref, il serait devenu "Max The Boss"...
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Max Verstappen (Red Bull) au Grand Prix de Malaisie 2017

Crédit: Getty Images

Le survivant : Sebastian Vettel (Ferrari)

Remonter 15 voitures, passer quasiment 56 tours sans "clean air", c'était prendre le risque de surchauffer et dégrader plus vite les pneus. #SV5 n'avait pas une tâche aisée, il a pourtant failli battre Daniel Ricciardo (Red Bull) et a fait mieux que Lewis Hamilton (Mercedes) d'un point de vue du chrono. Dans ce contexte, abandonner six points est un véritable tour de force. Il repart avec un retard de 34 points qui l'autorise à espérer.

Le performer : Stoffel Vandoorne (McLaren)

Meilleure qualification en carrière, meilleure arrivée égalée : le jeune Belge a éclipsé Fernando Alonso ce week-end. Au championnat du monde aussi puisqu'il est passé devant l'Espagnol. Prié de renoncer à son pilote typé GP2 après un début de saison raté, il est devenu un vrai atout pour McLaren qui avec 23 points chez les constructeurs va pouvoir mettre la pression sur Haas (37 points) jusqu'au bout.

Le grand battu : Valtteri Bottas (Mercedes)

Sa pole position dès le troisième Grand Prix et sa victoire au quatrième l'avaient fait passer pour l'égal de Lewis Hamilton aux yeux de certains. Depuis cet été, il semble avoir atteint ses limites. En difficulté depuis Spa-Francorchamps, il est inexistant depuis Singapour. Et samedi, Niki Lauda était là pour le remettre en place après la qualification.
Doit-on rappeler qu'il déclarait il y a peu viser la deuxième place de Vettel au championnat ? Il y gagnerait à se mettre au service d'Hamilton. Il a encore 45 points d'avance sur Daniel Ricciardo mais avec cinq Grands Prix à faire, ça peut aller vite.

Le frustré : Kimi Räikkönen (Ferrari)

Monsieur "Pas de bol" affiche donc 100 mètres au compteur en deux Grands Prix. Enfin même pas puisqu'il n'a pas pris le départ dimanche. Deuxième non participation en carrière après le boycottage de l'Indygate de 2005.

L'attaquant : Max Verstappen (Red Bull)

Pour sa manœuvre que Lewis Hamilton himself a à peine vu venir au 4e tour.

Le débutant : Pierre Gasly (Toro Rorro)

Le Français (14e) a fait un pit stop prudent, une course prudente… avec un petit problème de taille... "C'était une course difficile et physique, mon système de boisson ne fonctionnait pas correctement, l'eau allait sur mon visage et pas dans ma bouche...", a dit le Normand. "Donc cela a été assez long de ce point de vue-là. Mais avec la décharge d'adrénaline que j'ai eue, j'ai réussi à rester concentré jusqu'à la fin."
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Pierre Gasly (Toro Rorro) au Grand Prix de Malaisie 2017

Crédit: Getty Images

Le bonus : les 15 places gagnées par Sebastian Vettel (Ferrari)

Le malus : Lance Stroll (Williams)

Après une course dans de telles conditions, la tension redescend, la vigilance aussi. Ce qui a piégé Lance Stroll (Williams) et Sebastian Vettel (Ferrari) par ricochet.

Le tweet un peu méchant

Le chiffre : 20

Lewis Hamilton (Mercedes) est dans les points depuis 20 Grands Prix.

La déclaration : Lewis Hamilton (Mercedes), à Sky Sports

On a de gros problèmes sur lesquels je ne peux m'étendre devant vous. Nous devons nous assurer de les corriger sur la voiture de l'année prochaine si nous voulons vraiment nous battre à la fois contre Ferrari et contre Red Bull quand ils haussent d'un ton.
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