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Pole de Hamilton (Mercedes), remontée de Leclerc (Ferrari), pluie : le GP en questions

Stéphane Vrignaud

Mis à jour 26/05/2019 à 12:20 GMT+2

GRAND PRIX DE MONACO - Qui peut empêcher Lewis Hamilton (Mercedes) de gagner ? Lui-même, son coéquipier Valtteri Bottas ou la pluie ? Quel résultat Charles Leclerc (Ferrari) peut-il espérer ? Où se produiront les rares dépassements ? Tentatives de réponses avant le départ à 15h10 en Principauté.

Lewis Hamilton (Mercedes) au Grand Prix de Monaco 2019

Crédit: Getty Images

Est-ce gagné pour Lewis Hamilton (Mercedes) ?
Non, et pour s'en convaincre il suffit de se souvenir de l'énorme fail de 2015 lorsqu'un arrêt de confort lui avait coûté la victoire. Néanmoins, les statistiques sont en sa faveur : depuis 2004, le poleman a gagné 11 fois sur 15.
Valtteri Bottas (Mercedes) tentera-t-il quelque chose au départ ?
C'est exclu, à part si Lewis Hamilton se loupe complètement. "Le trajet jusqu'au virage n°1 est court à Monaco, c'est donc compliqué de faire la différence, mais j'attaquerai sans relâche, prêt à utiliser la moindre opportunité." À travers ce propos, on sent le Finlandais soucieux de ne pas gâcher le nouveau doublé qui se dessine, peu importe l'ordre. Et au-delà de ça, de préserver son image d'équipier modèle, pour négocier au mieux son contrat 2020.
Quelle est la meilleure chance de Ferrari ?
Au départ. Sebastian Vettel (Ferrari), quatrième, aura pour objectif de passer Max Verstappen (Red Bull). S'il y parvient, il pourra comme à son habitude avancer son premier arrêt pour tenter un undercut sur le probable leader de Mercedes. Sinon, Verstappen s'en chargera à sa place. La seule marge de l'Allemand sera de tenter quelque chose au stand, sur le Néerlandais.
Sebastian Vettel (Ferrari) au Grand Prix de Monaco 2019
Quel résultat Charles Leclerc (Ferrari) peut-il espérer ?
Le podium est exclu à 99%. Parti des stands en 2018, Max Verstappen (Red Bull) avait fini 9e. Le Monégasque part 15e, à la suite de la rétrogradation d'Antonio Giovinazzi (Alfa Romeo), et un Top 6 serait un exploit.
La stat : 2011
Depuis 2011, soit huit éditions, les deux premiers sur la grille monégasque virent en tête dans cet ordre au n°1 au départ. Le dernier a avoir "cassé" la première ligne s'appelle Sebastian Vettel. C'était en 2010. Il avait glissé sa Red Bull devant la Renault de Robert Kubica, deuxième temps de la qualification.
Quel est le facteur X de ce Grand Prix ?
La pluie, mais il faudrait que la météo de samedi soir évolue. Elle donne 50% de précipitation sur la Principauté jusqu'à 10h au maximum. Même pas de quoi donner un départ sur piste humide à 15h10.
Quel est le meilleur endroit pour dépasser ?
Incontestablement au freinage de la chicane du port. Au n°1 aussi. Au n°18, façon Jules Bianchi, pour les plus hardis.
Y a-t-il une chance de voir des dépassements ?
Peu. Les stats sur piste sèche sont dramatiques : 15 manœuvres réussies en 2016, 3 en 2017 et 6 en 2018…
Quelle est la probabilité de neutralisation ?
La voiture de sécurité a invariablement rythmé la course depuis 2013, avec pas moins de neuf interventions en tout.
Valtteri Bottas (Mercedes) en qualifications au GP de Monaco
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